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this is my movies
703 abonnés
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4,5
Publiée le 4 mai 2016
Vilipendé par une partie de la presse FR qui ne sait pas trop faire abstraction de la personnalité de l'auteur pour juger une oeuvre, ce film est pourtant un film d'aventures pur et dur, à la mise en scène viscérale, porté par des acteurs au charisme incroyable et qui se veut le témoin d'une époque disparue tout en relatant le destin christique de son héros (la thématique majeure de la filmo de M. Gibson réalisateur) ainsi qu'en peignant de manière métaphorique notre propre société par le prisme d'une grande civilisation disparue (la citation du début étant suffisamment explicite). Bref, tout ce que le Hollywood actuel est incapable d'offrir. Le début est sympathique, la suite vire au carnage total avant la découverte de la grande cité puis la scène du sacrifice avant d'enchaîner avec une dernière heure d'une énergie folle qui enchaîne plans iconiques, scènes puissantes, explosion d'émotions et passages violents magnifiés par une caméra d'une mobilité incroyable dans des décors à couper le souffle. C'est simple, on est scotchés du début à la fin devant ce film unique qu'on est pas prêt de revoir. Alors oui c'est parfois un peu grossier mais bon sang quel pied, quelle leçon de cinéma qui démontre tout le savoir-faire d'un réal aux envies bien particulières et aux convictions fortes. Avec un J. Horner en forme à la baguette qui plus est. Retrouvez ma chronique de la BO sur
Mel Gibson nous livre une nouvelle fois une partie oubliée de l'histoire, avec humanité, et violence ! Sans trop en rajouter, il livre un film assez poignant, avec quelques scènes dures et brutales, avec un sacré réalisme, dans de superbes décors !
Une histoire de l'histoire de l'humanité que l'on pourrait transposer partout dans le monde et à toutes les époques, une histoire violente et terrible ou la civilisation qui décline devient folle et se livre à la mise à mort de la Nature. Un film très bien réalisé à découvrir, même si pour ma part les cinq dernières minutes me laisse un peu pantois.
Après le très décrié La Passion du Christ (que j'ai personnellement aimé), Mel Gibson revient pour un autre film au sujet orignal, la civilisation Maya avant l'invasion par les conquistadores. Que l'on aime ou pas Mel Gibson, on ne peut lui reprocher de ne pas travailler ces films. La reconstitution de cette époque (même si elle comporte certainement quelques inexactitudes) et très impressionnante et dévoile à la fois la vie simple de certains peuples dans la foret que la civilisation imposante et décadente des cités Mayas. Le scénario est très simple et linéaire. Mel Gibson ne s'embarrasse pas d'une histoire complexe ce qui est un vrai atout pour l'immersion du spectateur. L'histoire suit alors un jeune homme dont le village a été attaqué par des guerriers Mayas pour en faire des victimes de leurs sacrifices humains. Incarnés par des acteurs quasiment inconnus dont la performance est remarquable (en particulier le héros Patte de Jaguar et le chef des chasseur), le film compte sur ses personnages forts pour prendre le spectateur, l'emmener et le secouer. Et secoué, le spectateur va l'être ! Mel Gibson, comme à son habitude, ne va rien lui épargner. Son film est violent et viscéral ! Les combats sont bruts, directs et apportent un vrai plaisir de visionnage, pour les amateurs bien sur ! Certaines séquences vraiment gores comme les sacrifices ne plairont pas à tout le monde mais participent encore à cette volonté d'imposer sa vision de metteur en scène. Après cette vision puissante et impressionnante de la civilisation, Mel Gibson retourne alors à un cinéma plus fun avec la dernière partie sous la forme d'un survival dans la jungle. Haletante et riche en tension, cette dernière partie colle le spectateur à son siège et ne le relâche qu'après un final ouvert qui laisse la main à un autre peuple. Passionnant et se voulant le plus réaliste possible (l'utilisation du langage maya, comme il avait pu le faire pour La Passion du Christ, est une excellente idée), Apocalypto est un film qui ne fera pas l'unanimité du fait de sa violence exacerbée mais qui ne laissera pas indifférent. En tout cas, il serait dommage de se passer d'une si belle reconstitution d'un peuple qu'on n'a pas l'habitude de voir au cinéma. Et pour ça, que l'on aime ou pas son film, on ne peut que féliciter Mel Gibson !
ici Mel Gibson nous montre une nouvelle fois sa soif de héros vainqueur et unique. On voit du bravehart mais a la facon Amérique Latine des temps Mayas. On revoit certaine scène de la passion du christ une particularité de Mel Gibbson de s’identifié dans un homme qui survie et ressort vainqueur de ses péripéties., néanmoins c'est plutôt bien fait, l'histoire se met en place, la crédibilité des acteurs est sans équivoque, du coups on s'insère bien dans notre siège et on a envie de rentrer dans l'aventure. Le tableau est parfait rien a dire.. l’ambiance aussi, l'humour est vraiment différente de celle des occidentaux c'est le cas de le dire... mais lorsque le rire laisse place a des cries... sa glace le sang et on se demande ... mais que vas devenir cet homme qui veux sauver celle qui l'aime ainsi que sa descendance..film touchant... a voir et a revoir.
Mel Gibson aux commandes, c'est du lourd. Après une carrière d'acteur plus qu'honorable il s'avère très convaincant en tant que réalisateur, avec une forte identité politique et des sujets toujours forts. Apocalypto est une fresque ultra réaliste de la civilisation maya, crue mais très puissante. Convaincant.
Ce film a été fait par un homme qui s'est comporté comme un gamin qui découvre le faux sang pour la première fois dans un studio. Il en a tout salopé son film dit donc!
J'ai longtemps hésité avant de le visionner, mais pas déçu du voyage. Le film est à la fois cruel et touchant. L'interprétation, qui n'est pas un travail facile dans ce genre de films, est exemplaire, et les paysages magnifiques. Les scènes de torture et combats sont d'une cruauté sans pareil, et parfois un peu gore (âmes très sensibles, s'abstenir). Il y a dans ce film tout ou presque ce qui fait de l'homme ce qu'il est : la cruauté, la guerre, la peur, la religion... Mais aussi la vie, la beauté de l'enfance et l'espoir. Une vraie mention spéciale à l'acteur principal qui joue son rôle à merveille. Une réalisation réussie pour Mel Gibson,... Me reste plus qu'à tenter "La Passion du Christ"...
Après la très controversée « Passion du Christ », Mel Gibson a enchaîné avec un film beaucoup moins polémique mais tout autant rempli de bruit et de fureur : « Apocalipto » ou l’histoire d’un jeune père, membre d’une tribu Maya perdue dans l’immense forêt amazonienne qui est capturé et emmené de force pour être sacrifié aux dieux aztèques. Le film trace le périple du jeune homme pour sa survie, sous couvert d’une extraordinaire chasse à l’homme dans une nature hostile et remplie de sortilèges. Apparemment, Mel Gibson semble fasciné par tout ce qui de près ou de loin ressemble à un parcours initiatique pourvu qu’il y ait une catharsis à filmer, mêlant douleurs, dépassement de soi et spiritualité, quitte à pétrir le récit avec une certaine cruauté. De ce fait, le sang coule beaucoup dans « Apocalypto », que ce soit dans le massacre au village ou dans les rituels de sacrifice en haut de la pyramide Maya, les têtes tranchées qui roulent jusqu’en bas de l’escalier... Parfois on est en droit de se demander pourquoi c’est aussi long, à la limite de la complaisance. Est-ce là une figure de style chez Gibson ? Heureusement, l’efficacité de la mise en scène et le caractère atypique de la langue employée (le dialecte yucatec) nous aident à supporter ces passages plutôt effrayants. Et puis, il faudrait parler aussi de la qualités des cadrages qui capturent toute la luxuriance de cette jungle du bout du monde, la magnificence de la reconstitution des cérémonies Mayas (décors, costumes), le montage haletant sur la course poursuite dans la dernière bobine du film… Autre grande qualité : la direction d’acteur. Là, Mel Gibson, n’a pas chômé. Acteurs quasiment tous inconnus, ils sont tous d’une justesse époustouflante et Rudy Youngblood dans le rôle de « Patte de Jaguar » s'en tire haut la main d’un rôle très physique. Bref, un film surprenant, violent, implacable, mais d’une beauté à couper le souffle, jusqu’au rebondissement final…
L'épouvante à l'état pur. Côté suspens, Jason Bourne passerait pour du Rohmer en comparaison. Film sublime, ne serait-ce que pour ce qu'aperçoit le héros, au loin, à la dernière image.
un films superbement réalisé avec décors magnifiques et costumes somptueux. D'une rare violence, ce film est fascinant et offre une dépaysement peu égalable. A voir....mais après avoir diné quand même!
Malgré quelques imperfections, c'est hors normes ! On s'y croirait presque, aux côtés de nos malheureux dépossédé dans cette lutte de chaque instant. C'est poignant, c'est bien fait, c'est rythmé, c'est grandiose.
Apocalypto est juste l'un des films d'aventures les plus intéressants de ce début de millénaire, plus encore c'est la pertinence du propos qui donne à cette oeuvre maîtresse de Gibson la caution de film incontournable. Apocalypto n'est pas seulement une bobine de jungle ou d'action, c'est surtout un long-métrage qui explore les derniers instants d'une grande civilisation et qui se focalise sur ce guerrier au charisme phénoménal. Tout le talent du réalisateur transpire dans Apocalypto, il y a de l'ambition et des séquences mémorables. Culte vous dis-je.
Dans l'Empire Maya en proie à ses propres démons, une tribu qui vit paisiblement est attaquée. C'est que l'on a besoin d'hommes pour les rites sacrificiels et la recherche de nouvelles victimes s'accentue. Patte de Jaguar est fait prisonnier ainsi que nombre de personnes de son clan. Mais ce n'est pas le danger futur qui lui fait peur non, il doit fuir pour pouvoir sauver sa femme restée en sécurité mais dans une situation précaire...
Apocalypto est un voyage au coeur de la forêt, un hymne à la Nature où le héros doit trouver en lui les ressources intérieures nécessaires à sa survie (la dernière partie du film fait très survival par ailleurs). Mel Gibson aime la violence mais, à contrario de Tarantino, il ne la stylise pas. Elle se fait ainsi plus brutale, plus troublante. Belle photographie avec quelques plans d'ensemble superbes, fx et maquillages au top (même l'animatronic), cascades du grand Mic Rogers et des scènes de face à face que Gibson sait rendre tendues. Le montage est excellent (la gradation parfaite). Du grand cinéma. 5/5