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Eowyn Cwper
122 abonnés
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3,5
Publiée le 13 mars 2019
Dernier film de Mike Nichols, Charlie Wilson’s War est un salut au drapeau les doigts croisés, une réussite tenant d’une fierté évidente d’être cinéaste et américain mais pas sans sa touche de défiance. Parle-t-on de quatrième mur au Pentagone ? Peu lui importe, Nichols plane comme un toit d’immeuble au-dessus des nuages imprésivisibles de la satisfaction spectatoriale.
Hanks est dans la peau du député Charlie Wilson, qui fut impliqué dans le rôle des États-Unis dans la guerre d’Afghanistan. Relativement peu engagé au premier abord, le film nous enfonce dans les couloirs du vrai gouvernement ; celui qui s’affaire, pas celui qui parle. Reagan est un Big Brother invisible et muet derrière le Congrès, petites mains qui s’activent et délèguent à d’autres comme Amy Adams, décidément épatante en tout, et ce dans les rafales d’un contexte titanesque. Car c’est le contexte qui forme le reproche le plus facile à faire à ce genre d’Hommes du président. Chez ceux de Wilson, il est délivré en continu au spectateur, comme les dépêches dont l’homme se nourrit ; des centaines et des centaines de lignes qui alimentent sans interruption une action qui serait autrement incompréhensible.
Mélange de J. Edgar (Clint Eastwood, 2011) et d’Independence Day (Roland Emmerich, 1996) (si l’on remplace les aliens par des Russes et Bill Pullman par Tom Hanks), c’est une perle de film politique, abondant en documentation (même si elle vient du livre, il s’agissait d’une décision cinématographique que de l’implanter sans s’engager du côté légèrement plus actuel du terrorisme) et parfait pour transformer un grand nom d’acteur en grand nom du monde réel pendant deux petites heures. Le scénario n’est juste pas très assuré dans ses va-et-vients entre l’histoire et sa dérision : le staff féminin de Wilson doit vraiment beaucoup à Amy Adams pour ne pas faire rire, et les lignes pince-sans-rire de Seymour Hoffman nous font souvent oublier la raison d’être du protagoniste.
La fin est un peu molle ; sans doute voulait-on souligner que la fin de la Guerre d’Afghanistan était molle aussi, « hommage » sans doute à l’histoire vraie voulant que le Géant étasunien marche sur ses ennemis sans relever ses alliés. Comme le disait Charlie Wilson lui-même: « These things happened. They were glorious and they changed the world… and then we fucked up the end game« . C’est en partie à Tom Hanks (acteur et producteur) qu’on doit une fin certes modeste, mais qui évite d’être fuckupée.
Julia Roberts, Tom Hanks et Philip Seymour Hoffman forme le trio de tête drôle, attachant et pourtant impitoyable de ce nouveau Mike Nichols. Racontant comment le sénateur Charlie Wilson et ces deux acolytes vont porter secours à l'Afghanistan lors de l'attaque post- guerre froide de l'ex union Soviétique, Nichols nous livre ici un film sympathique qui revient sur un des évènements majeurs à l'origine de la situation USA-Afghanistan actuelle. Même si le but de Nichols est plus de nous livrer les désirs et les volontés de ses héros à venir en aide à ces populations, il n'oublie pas de glisser dans son récit un brin de dénonciation: "We fucked the end of the game". Voilà donc un récit politique très accessible porté par trois acteurs de talents. En résulte un film bien mais sans plus qui a le mérite de nous éclairer.
Mike Nichols, réalisateur américain d'origine allemande ayant fuit le nazisme, il se destina à la carrière d'acteur en prenant des cours à l'actor's studio avant de s'orienter vers la mise en scène de théâtre à New-York.
Son expérience et son talent lui permirent d'être choisi pour mettre en scène son premier film :" qui a peur de Virginia Woolf ?", sans doute parmi ses plus grandes réussites avec " le laureat" (67) son chef-d'oeuvre.
En 2007, il met en scène " la guerre selon..." qui restera à jamais, son dernier film. Tiré d'un livre d'enquête journalistique, il dévoile au grand public les conditions qui conduisirent les usa à armer militairement les moudjahidines Afghans afin qu'ils combattent les soviétiques (1979)
On rappelle que ces derniers étant entrés dans le pays afin de prêter main forte à un gouvernement allié, menacé d'être renversé.
Réalisé en 2007, soit quelques années après l'attentat contre les tours jumelles, " la guerre selon..." est un retour en arrière sur les origines de cet événement marquant de l'histoire moderne.
C'est aussi une tentative d'illustrer qu'on ne connait jamais, ni dans la vie, ni au plan géostratégique, les conséquences d'une décision que l'on prend. La métaphore sera exposée par le personnage de Philip Seymour avec le conte du maître zen et de l'enfant.
La force du film trouve son origine dans les dialogues et l'interprétation ( Tom Hanks et Philip Seymour Hoffman sont exceptionnels, Julia Roberts occupe un second rôle et n'est pas à son meilleur niveau).
Le débit des dialogues est parfois très élevé, comprenant de nombreux exemples d'humour pince sans rire, qui dénotent la vivacité d'esprit des deux personnages - l'un parlementaire ( Charlie Wilson), l'autre agent des services de renseignement.
C'est un film à caractère politique, intéressant, exposé sur le ton sérieux de ceux qui ne se prennent pas au sérieux et surtout beaucoup moins manichéen qu'on ne l'a dit.
La mise en scène toutefois très convenue est dépourvue d' originalité et ne laisse place à aucun temps mort.
Un film qui ne fait pas trop de bruit . La guerre selon Charlie Wilson retrace la vie politique de Charlie Wilson , entre l'aide pour les afghans ,et ses problèmes de sorties le soir , le film tient bien . Un film capable de se sortir de l'ennui terrible d'une biographie politique . Pas mauvais , peu compliqué , ce film tient la route . Avec un Tom Hanks , convaincant et une Julia Roberts , très glamour , l'histoire fait tenir en place . Cependant , le film reste bourré de défauts . Un manque énorme de côté sombre qui a souvent était rapide dans le film . En plus , la fin reste un peu juste . Résultat , le film n'est pas indispensable , mais en vaut assez bien le détour .
Film à voir et revoir même ! Encore une histoire vraie à la base d'un très bon film, avec 3 acteurs extraordinaires : Julia Roberts merveilleuse, Tom Hans éblouissant et Philip Seymour Hoffman au top.on comprend mieux la guerre d'Afghanistan et ce qui se passe aujourd'hui...Avec en plus une réalisation à la hauteur, une bande son magique...Un scénario, un livre qui a su reconstituer le puzzle qui a permis la première grande défaite soviétique et annoncer la future chute du mur de Berlin...4;5/5
Pas seulement drôle, bien foutu et très intéressant comme l'on pouvait s'y attendre, mais également bien pensé, juste, intelligent. Les excès du film et son artificialité ne lui portent que peu préjudice.
Drole et décalé un bonheur dans le cinéma américain... Je me trompe ou il n'y a aucun faux pas dans le parcour de Tom Hanks ? et quel bonheur de retrouver Julia Roberts.
Mike Nichols (Closer, entre adultes consentants - 2005) revient avec une comédie satirique sur fond de guerre Afghane / Soviétique, le tout certifié « adapté de faits réels ». Mais quels faits au juste ? Ceux d’un sénateur Texan passant ses folles nuits de célibataire avec des femmes de tous horizons, le tout, soupoudré d’un peu de poudre blanche ! Bref, il part à la croisade des pays Afghans et arrive par tous les moyens possible et inimaginable à fournir en armes ces pays. Passant d’un budget de 5 millions de dollars à un milliard, il livre ainsi, indirectement une guerre contre les Russes. On en déduit rapidement pour quelle raison et par quel moyen ces pays en sont arrivés là aujourd’hui face aux Etats-Unis et pourquoi ils sont toujours aussi bien armés et devenus dangereux pour les USA. Une bourde monumentale et irréparable de la part du sénateur ! La Guerre selon Charlie Wilson est le genre de pamphlet politique où il est difficile d’être captif durant toute la durée du film tant la mise en scène pause problème, trop lente, trop longue, trop de paroles, seul la fin est passable et les acteurs s’en sortent remarquablement bien, notamment le trio principal : Tom Hanks, Julia Roberts et le méconnaissable Philip Seymour Hoffman.
Un film qui sous un air joyeusement cynique n'en est pas moins à la gloire des Etats-Unis malgré une ou deux joyeuses et cyniques pointes envers le pays de l'Oncle Sam. Donc s'il y a une bonne raison de regarder ce film, ce n'est certainement pour sa répresentation amour-haine (beaucoup plus haine que amour d'ailleurs !!!) entre les USA et les pays du Moyen-Orient. Non, c'est surtout parce qu'il y a au casting deux géants d'Hollywood à savoir bien évidemment Tom Hanks et Julia Roberts qui sont particulièrement à l'aise dans des rôles cyniques, joyeux mais aussi humains. Donc pour le côté satirique joyeux et cynique, on repassera, mais pour le côté casting en platine rien que par la présence des deux vedettes principales, on peut foncer.
D'après ce que j'avais lu sur ce film, je m'attendais à une oeuvre à la fois pertinente et impertinente sur la politique américaine en Afghanistan et au Pakistan à la fin des années 80; je m'attendais aussi à rencontrer en Charlie Wilson le prototype du bon bof texan tel qu'on aime le stigmatiser en France, avec un niveau intellectuel proche de zéro. J'avais tout faux ! En fait, pour commencer, ce film n'est ni pertinent, ni vraiment impertinent. Il prend des libertés énormes avec la vérité historique (cf. l'article de Chalmers Johnson dans le Monde Diplomatique du 15 janvier, consultable sur le net) et il prend bien le soin d'amener le spectateur à approuver l'aide massive apportée aux intégristes afghans qui luttent contre les méchants soviétiques. La seule vraie impertinence que se permet Mike Nichols dure 2 minutes et consiste à montrer que les américains ont laissé tomber l'Afghanistan une fois obtenue la défaite des soviétiques, c'est-à-dire au moment où il fallait songer à la reconstruction du pays. Et, au même moment, s'aperçoit que Charlie Wilson, lui, avait plus ou moins compris les conséquences prévisibles de cette décision ! C'est sans doute là que se cache la 2ème impertinence du film : montrer que chez les politiciens américains, c'est peut-être chez un texan alcoolique et coureur de jupon qu'il faut chercher des lueurs de lucidité. A condition, bien entendu, qu'il ne soit pas encore repenti ! Quant au film lui-même, c'est une oeuvre très hollywoodienne, sans temps mort, truffée de dialogues percutants, avec pas mal d'humour et très bien interprétée : Tom Hanks, Julia Roberts et, encore plus, Philip Seymour Hoffman. En résumé, un film historiquement très discutable mais cinématographiquement valable.
alors à ma grande surprise et pourtant tom hanks je l'adore ,ce film m'a tout simplement déçu et je me suis tellement ennuyé que je suis parti.le scénario et la tournure du film m'a plus pris la tête qu'autre chose.aucun intérêt aucun style aucun humour bref c'est tout simplement nul.tom hanks marche au ralenti bref la grosse déception de l'année 2008.
Pas mal. On apprend des choses dans ce film où le ton est volontairement léger. Bonne performance des acteurs mais celle de Philip Seymour Hoffman m'a bluffé, j'ai adoré son personnage et chacune de ses scènes. C'est vraiment lui qui m'a le plus plu dans ce film. Voilà, c'était sympa.
Un bon biopic politique, une histoire clandestine qui marque une période historique passionnante et aussi bien écrit qu'interprété. Ecrit par l'excellent Aaron Sorkin, le scénario retrace la guerre secrète et politique mené par Charlie Wilson, qui a mené le soutien de la résistance afghane durant l'invasion de l'Afghanistan par l'URSS, et soutenu par une riche milliardaire fantasque et un agent de la CIA cynique, une intrigue mené par des dialogues savoureux et des personnages aussi excentriques que déterminé, une histoire vraie et remarquablement cinématographique. Composé d'un trio d'exception, le casting est mené par un Tom Hanks toujours remarquablement impliqué et sympathique, une Julia Roberts fantasque et sublime, ou encore un Philip Seymour Hoffman d'une bonhomie et d'un cynisme incarné avec beaucoup d'humour. Vétéran a la carrière jalonné de films cultes ("Le Lauréat", "Qui A Peur De Virginia Wolf ?"...), Mike Nichols adapte l'écriture drôle et cynique d'A.Sorkin avec une mise en scène qui n'hésite pas dans la vision aussi ironique que fantasque de la vie de Charlie Wilson, et contraste avec la dureté de l'invasion de l'Afghanistan, montré sans détour. Un biopic politique aussi drôle qu'intelligent, une écriture passionnante et des acteurs incarnés.
l'histore du film est interessante et les acteurs aussi sont plutôt bon.Mais je trouves que ca manque de joie et de rires et d'action sur la guerre d'afnhanistan ce qui es bien dommage.