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weihnachtsmann
1 197 abonnés
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3,5
Publiée le 28 avril 2015
Une gentille comédie romantique auréolée d'un vol de bijou et donc d'une enquête policière et d'une fuite dans le beau monde. On profite d'un voyage et de beaux paysages. C'est sympathique.
Voilà un film qui contredit la politique des auteurs puisqu’il est à la fois le produit de son producteur et de son réalisateur. La première partie, pur moment de comédie, doit beaucoup à Lubitsch, mélange de quiproquos et de faux-semblant, jeux de dupe réjouissant ou Gary Cooper fait merveille en grand dadais faussement naïf, face à une Marlène Dietrich plus vamp que jamais. Puis le drame reprend ses droits vers la toute fin, ici Borzage Retrouve ses marques, tout en laissant filtrer quelques touches d’humour. L’équilibre se fait finalement entre les deux genres, apportant un brin d’humanité à ces personnages de déclassés en quête de respectabilité. La fin reste à ce titre assez morale malgré un léger soupçon d’ironie. En tout cas devant un tel bijou d’écriture on en vient à regretter l’époque ou Hollywood avait encore des scénaristes digne de ce nom, et des grands metteurs en scène pour mettre en valeur leurs scriptes.
Une comédie plutôt "moderne" assez agréable bien aidé par le duo prestigieux à l'affiche encore qu'on a connu les 2 plus inspirés, rien d'inoubliable donc.
Une première partie intéressante quant au scénario, sans être toutefois exceptionnelle. Les grands yeux de Marlène Dietrich contribuent largement à rendre l'histoire plus agréable. Ensuite, ça tourne à l'histoire sentimentale et on fait clairement du sur place. Bisou bisou, oui mon chéri, je t'aime, et patin couffin. Au final, il manque quand même pas mal de choses pour en faire un grand film : une intrigue plus étoffée, des rebondissements, des dialogues plus consistants, une musique dont on se souvient, ...
"Désir" est né de la rencontre de deux des géants de la réalisation de l'époque: Ernst Lubitsch, qui l'inspira et le produisit et Frank Borzage qui le réalisa. On craint généralement le pire lorsque ce genre de rencontre se produit, car de duo il se transforme souvent en duel. Il n'en est rien ici, "Désir" reflete la symbiose entre la Borzage et la Lubitsch touch, alors que l'une aurait pu effacer l'autre, les deux hommes ont su travailler en parfait accord, Lubitsch apportant l'humour et Borzage les sentiments et le glamour; et ce sont les deux qui en sortent vainqueur signant un des chef-d'oeuvres de la comédie américaine parfois sous-estimé, interprété par un autre duo tous aussi talentueux: Gary Cooper-Marlene Dietrich qui se retrouve pour la deuxième fois après "Marocco" de Sternberg.
Magnifique,il n'y a pas d'autre mot.Les gros plans,forts nombreux sur Marléne sont tous des moments de contemplation pour ne pas dire de fascination.Il n'y a pas ici de "Lubitsch touch" bien que son nom apparaisse sur la jaquette du DVD.C'est du pur Borzage qui sonde les coeurs et les reins selon l'expression consacrée.L'histoire est brillante mais ne passerait plus en 2009 ou le romantisme sous la lune n'a plus beaucoup cours.Mais,pour les cinéphiles,on s'en fiche complètement.Seule compte le cinéma qui est présent de bout en bout.Cette histoire d'amour est à rapprocher de celle d'"Ariane" d'un autre grand maitre et elle fonctionne exactement en sens inverse.Elle est toute aussi farfelue mais quand arrive la scène du premier baiser, qui reprend les paroles prononcées 5 minutes auparavant;comment ne pas être béat d'admiration..?En 1936 certains avaient déjà tout compris et ressentis.Le noir et blanc ne sera plus jamais aussi beau.
Ernst Lubitsch, trop occupé, a produit "Desire" en laissant la réalisation à Frank Borzage. Il en résulte une oeuvre doublement touchée par la grâce, qui possède la Lubitsch touch et le romantisme ailé du l'auteur de "La femme au corbeau". Scène irrésistible de la rencontre entre le joaillier ("Aristide Duval") et le psychiatre (Docteur Pauquet"), bernés tous deux par l'élégante voleuse de bijoux, Madeleine de Beaupré, et prenant l'autre pour qui il n'est pas. Le meilleur film de Marlene Dietrich échappée de son créateur Joseph von Sternberg et un bon exemple du talent comique de Gary Cooper.
Une délicieuse petite comédie dite « screwball » avec le couple Marlène Dietrich/Gary Cooper. Marlène n’est pas aussi bien filmée que par Sternberg mais elle reste magnifique. L’intrigue est correctement menée jusqu’à son terme et ce couple d’escrocs est crédible mais si l'on sait depuis le début que Marlène finira avec le beau Gary malgré son manque d’argent. Très bon cru digne de Lubitsch .
C'est Frank Borzage qui est derrière la caméra et pourtant on a l'impression que c'est du Lubitsch (impression qui peut s'expliquer par le fait que ce dernier était le producteur et le supervisateur du film). En effet, on peut y voir de nombreuses caractéristiques habituelles des oeuvres du réalisateur. Des dialogues drôles et subtils, une photographie soignée et un scénario d'une belle finesse qui réserve son lot de rebondissements. Et bien sûr il y a son couple vedette, Marlene Dietrich qui n'a jamais été aussi drôle et puis surtout qui n'a jamais paru aussi fragile et Gary Cooper incarnant à la perfection l'américain moyen droit et honnête. Rien que pour ce couple très glamour ce petit bijou de comédie mérite d'être vu.