Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Xavi_de_Paris
289 abonnés
2 854 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 15 septembre 2017
Une bonne adaptation d'un roman de Stephen King, avec une histoire très simple mais diablement efficace. Le ton général du film fait penser à la série des "Contes de la Crypte". L'ensemble a maintenant un côté légèrement kitsch, mais "La Peau sur les os" se regarde avec plaisir. Et ce jusqu'au bout.
Je ne suis pas un grand fan de Tom Holland notamment son Chucky, premier du nom. Néanmoins, il faut reconnaître qu'il impose une certaine vision dans les adaptations littéraires pour le grand écran. Le peau sur les os est un roman de Stephen King datant de 1984, période où l'impérialisme américain atteint son paroxysme face au démantèlement et à la chute progressive du modèle soviétique. La peau sur les os, au-delà de sa vision horrifique, propose une caricature de la société blanche, américaine, moderniste et consommatrice face aux sociétés dites alternatives dont les gitans en sont l'illustration. Ce dualisme est marquant notamment grâce à la prestation de Jack Nichol... pardon de Robert John Burke qui nous tend une caricature de Jack Torance du Shining de Kubrick. Il n'est pas mauvais mais nous avons vu meilleure prestation dans la subtilité de la folie. Concrètement, le film se partage en 2 : la première est la plus réussite avec le passage progressif de notre personnage Billy Halleck en état d’obésité à une situation de morbidité. Les parallèles richesse/pauvreté, tradition/modernité sont amusantes et les dialogues plutôt inventifs. Mais, la seconde partie de l'oeuvre déçoit largement tournant rapidement en une vulgaire vengeance de Billy à sa femme accusée d'adultère avec le médecin de la famille. On a vu clairement mieux dans les affaires d'adultère au cinéma. Pour l'anecdote, j'ai été agréablement surpris par la première apparition au cinéma de Bethany Joy Lenz de la série One Three Hill. Elle n'a guère changé. Comme quoi, le cinéma empêche le vieillissement. Enfin, un dernier mot sur la fin qui conclut l'intrigue de manière soit maladroite ou abrupte mais qui satisfera les fans de l'humour noir de King. Bilan, un film convaincant sur certains aspects (la critique de la société américaine) mais qui déçoit largement avec une fin bancale et aux antipodes des promesses du début. Globalement, une attention particulière est faite à l'attachement des personnages. Un bon point dans cette petite production qui ressemble à un téléfilm plutôt bon.
Bien cerné, le scénario de ce film ne perd pas son peu de cohérence à vouloir trop bien représenter les délires de Stephen King à l'origine du roman. Pourtant, ce film aurait pu prendre nettement plus de liberté par rapport à l'oeuvre dont il est tiré. Ce qui le sauve d'une loyauté trop forte envers son aspect littéraire, c'est le "balisage" de ses étranges péripéties par des élans de normalité : la police sur le lieu d'un crime ? Dieu merci, cela a du sens. C'est aussi une oeuvre qui maîtrise relativement bien ses limites en matière de gore à bas coût (sauf à la fin quand les personnages s'abandonnent à des excès ne pouvant même se justifier par la simple folie imaginée par un esprit riche d'écrivain).
Une bonne mise en scène de Tom Holland qui a également réalisé « Les Langoliers ». Ce film n’est pas vraiment du genre Épouvante-horreur mais plutôt un thriller noir fantastique. Le scénario habile et diabolique met un peu de temps à réellement captiver ; cependant la distribution est intéressante : Robert John Burke est parfait dans le Rôle principal de Billy dont la transformation est impressionnante. Joe Mantegna (le réalisateur de Esprits criminels) est luis aussi excellent dans le rôle de Richie Ginelli l’ami de Billy. « La peau sur les Os » n’est pas la meilleure des adaptations d’histoires écrites par Stephen King : avec La Ligne verte (5*), Dolores Claiborne (4.5*), Ça (4*), Misery (4*), Les Langoliers (4*), Shining (3.5*), Les Tommyknockers (3.5*)… Le pitch : Les gitans arrivent dans la ville de Billy Halleck l’avocat. Billy ne pense qu’à manger et pèse 300 Livres. Après avoir renversée une vieille gitane, Billy est frappé d’une malédiction
Un an après "Les Langoliers" Tom Holland réalise à nouveau un film tiré d'un roman de Stephen King, mais cette fois avec beaucoup moins de brio. Les acteurs ne sont vraiment pas top et surjouent beaucoup trop, les effets spéciaux sont quand à eux très moyens. A consommer un jour de pluie...
Décidément ,Tom Holland aime les adaptations fidèles de Stephen King. Après Les Langoliers, voici La Peau sur les Os, une histoire beaucoup plus sympa à lire qu'à regarder. Il ne manque encore une fois pas grand chose du livre mais ce film traîne quelque peu en longueur. Une nouvelle adaptation réservée aux fans de l'écrivain, les autres n'y verront qu'un petit film de seconde zone sans grande ambition.
Avec un peu la peur sur mes os je ma lance sur cette adaptation d'un bouquin de Stephen King. Je reste toujours sur mes gardes avec son univers simplement parce qu'au cinéma ce n'est pas souvent bien adapté. Ici, c'est l'histoire d'un gars qui reçoit un mauvais sort d'un chef gitan. Il va tout à coup maigrir de plus en plus et il à beau manger rien n'y fait, sa malédiction ne s'annule pas. Au départ la recette est intrigante puis après on se sent moins emballer.
Il s’agit d’un film d’épouvante à l’histoire plutôt originale. Un avocat va voir son poids irrémédiablement diminuer après avoir accidentellement renversé une vieille gitane et que le clan de cette dernière lui ait jeté un sortilège. La métamorphose de Robert Burke dans le rôle principal est impressionnante. Les qualités de ce long-métrage reposent surtout sur son atmosphère et sur l’empathie que l’on peut avoir envers le protagoniste dont l’espérance de vie diminue inexorablement. Le scénario ne laisse pas la place à davantage de tension, mais il a le mérite de progresser rapidement. spoiler: Je trouve cependant la morale un peu douteuse à la fin, lorsque Robert Burke décide de sacrifier sa femme afin de lever la malédiction, sous prétexte qu’elle le trompe.
Ce film est issue de ma filmographie de mon adolescence donc la note n'est peut-être pas représentative de la qualité du film. Je ne souvenais même pas que c'était une adaptation de Stephen King...
Voila une adaptation cinématographique du roman de Stephen King (du livre au même titre) suffisamment fidèle pour être soulignée...et ils sont plutôt rare. Évidemment , celui qui n'a pas lu le livre avant trouvera peut être ce film un peu simpliste et de qualité moyenne même si sa réalisation est assez bonne à mon sens. Les personnages sont fidèles au roman, quelques effets spéciaux sont présent quoique un peu "cheap" (1996) mais l'atmosphere du roman est bien là, la bande son ainsi que les voix française sont correcte et propre, on retrouve avec plaisir tous les événements fidèles de l'histoire ...sauf la dernière scène à la fin qui a été modifiée (par rapport au livre). Ce n'est pas une œuvre non plus mais l'ambiance "malsaine " et la vision du Maitre King sont bien là.
Une bonne série B tirée d'un roman de Stephen King adaptée par Tom Holland. Loin d'être parfait, ce petit film d'épouvante est cependant suffisamment original et rythmé pour rester intéressant.
J'ai été agréablement surpris par ce film, tiré d'un roman éponyme du Maître, Stephen King. "La peau sur les Os", réalisé par Tom Holland ( 1996 ) est vraiment un bon film! Le scénario est excellent ( rien d'étonnant quand on connait le livre ) et habilement mené. On ne s'ennuie pas une seule seconde, des scènes plus intéressantes et bien faites les unes que les autres se suivent rapidement. La fin aussi est très bien adaptée, digne d'un Stephen King! ( Je n'ai pas lu le livre, je ne peux donc pas juger par rapport au livre, mais lisant souvent des ouvrages de King, je pense que là fin du film doit être assez fidèle au livre ). Quand aux acteurs, Robert John Burke ( Prochainement au cinéma dans "Miracle à Santa-Anna" de Spike Lee ) assume aussi bien son rôle à 150 kg qu'à 45kg. Mais la vraie 'star' du casting ( et encore ), est Joe Mantegna, qui joue un petit rôle, mais important dans l'histoire. Notons aussi les apparitions du Josh Lucas ( pour un de ses premier rôle ) et bien sur, comme souvent lors d'adaptations de ses romans, Stephen King. Donc un excellent film, malheureusement assez méconnu et sous-estimé...