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EricDebarnot
205 abonnés
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2,5
Publiée le 27 avril 2007
Ne connaissant pas le travail de Fruit Chan, réalisateur réputé d'une hypothétique nouvelle vague de Hong Kong, j'attendais beaucoup de sa "Nouvelle Cuisine", extension d'un précédent court-métrage remarqué. Malheureusement, je suis resté sur ma faim (!), tant Chan ébauche trop de thèmes, explore trop de voies, pour les laisser tomber ensuite au fil d'un film qui ne tient pas ses promesses. Le filmage est d'une élégance qui frôle le maniérisme, et cette lumineuse beauté (des acteurs, des plans), sensée souligner la plongée vers un primitivisme horrifiant, est finalement assez lénifiante. De même, l'intéressante approche d'une sexualité cannibale mais hypnotisée par le mirage de l'éternelle jeunesse du corps, est désamorcée par la pudibonderie rituelle du cinéma chinois. Finalement, c'est du côté de la cruauté sociale (la misère physique et morale d'une mère et d'une fille confrontées à une grossesse incestueuse) que l'on trouve les rares moments d'intensité de cette "nouvelle cuisine", d'une intelligence assez vaine.
Un film écoeurant, à vous dégouter de la cuisine asiatique ^^ ! Non, sans plaisanter, j'ai trouvé ce film assez vide. L'histoire n'avance pas tant que ça, on découvre assez tôt le secret de cette cuisinère... et on n'avance en rien. Beurk... !
Film à l'atmosphère terrifiante. Jusqu'où le genre humain est-il capable d'aller pour espérer conserver sa jeunesse éternelle ? Pour Fruit Chan, l'Homme n'a et n'aura aucune limite (Et il a probablement raison) et cela fait froid dans le dos. Bien que très dérangeant, "Cuisine Nouvelle" nous montre un cinéma d'horreur différent de celui qu'on a l'habitude de voir et c'est aussi pour cela, qu'il mérite d'être vu.
Dérangeant, presque térrifiant, Une mise en scene glauque, une ambience sonore vraiment saisissante propre au cinéma asiatique . Le film est aussi pleins de sous entendus et fait place a une certaine pudeure. Ici ce ne sont pas les images qui sont choquantes mais bien la mise en scene qui suggere tout et fait finalement de ce film quelque chose de choquant. Bref ,un tres bon film, du moins si on aprecie ce genre d'ambience.
La scène d'avortement, les bruitages insupportables des foetus qui craquent sous la dent, l'ambiance plus que glauque m'ont fait quitter la salle au bout d'une heure. Je peux pas dire que le film était archi nul, mais il m'a remué l'estomac, il rend terriblement mal à l'aise.
Mme Li souhaite reconquérir son mari, volage depuis quelques temps et pas très fidèle. Pour cela elle décide de recourir à une méthode un peu étrange : des raviolis chinois censés rajeunir de plusieurs dizaines dannées. On passera sur la tentative presque inconsciente du message politico social (Une chine qui veut rajeunir et se mettre au diapason des grandes nations) pour passer directement aux défauts, tellement moches à voir. La ou le cinéma asiatique connaît une richesse incroyable depuis sa découverte, ce film est en fait lanthitese de cette idée tellement la pauvreté de la mise en scène, de lhistoire et du scénario fait peine à voir. Si le film se veut un peu dingue, ce ne sera malheureusement quau détour de quelques scènes (laccouchement du ftus, horrible) mais aussi à son pseudo fétichisme gastronomique. Ennuyant et ennuyeux, il est pathétique de voir à quel point la prétention du cinéaste à faire du choc et du mystère se plante et devient presque risible.
Un film assez surprenant quant au sujet qu'il traite mais qui manque de tonus. Le film n'est en effet construit qu'autour d'un seul gros élément central et ca dure comme çà pendant 1h30 environ, ce qui fait qu'on trouve le temps long assez rapidement...
Partant d'une idée originale à base de raviolis aux foetus, ce petit film d'horreur Hong-Kongais ne vole pas bien haut. Handicapé par la mise en scène plate de Fruit Chan, "Nouvelle cuisine" se retrouve amputé de son suspens au bout de quelques minutes à peine... Sauvé par son originalité, le reste du film s'écoule lentement, essayant de se donner de l'interrêt en multipliant les styles: érotico-fantastique,philosophie de la jeunesse, enjeu psychologique, jusqu'au film de cannibales. Le film s'offre donc un large plateau de mets apétissants, et au lieu de choisir de n'en savourer qu'un, s'empiffre en les dévorant tous, donnant au final quelque chose d'indigeste, de pas finit, et de bâclé. Pourtant, on distingue un réel univers dans tout ce vide: "Nouvelle cuisine" se passe dans des endroits clos et emprisonnants, dont le deux pièces de la démoniaque Tante Meï, qui lui même se trouve dans un labyrinthique immeuble circulaire, belle métaphore psychologique du malaise et du trouble... Si ce film a bien marché à sa sortie dans les salles françaises, c'est uniquement parce que les films asiatiques et en particuliers les films d'horreurs asiatiques sont à la mode en ce moment, et que plus personne ne peut distinguer un mauvais film HK d'un bon. En tout cas, pas grand chose à retirer de ce plat sans saveur, qui laisse en plus de ça, un sale goût sur la langue.
Nouvelle Cuisine n'est pas indigeste, malgré la note que je lui ai mise mais, c'est un film sans intérêt. Il est beau graphiquement, comme la grande majorité des films asiatiques, mais cela en reste là. L'ambiance du film tombe à plat, et le déroulement n'amène nulle part. L'intrigue est superficielle, une femme demande à une sorte de cuisinière sorcière de lui préparer à manger des foetus afin de redevenir jeune, afin de ranimer les sentiments de son mari. Le délire sur l'attaction-répulsion envers la nourriture et son ingrédient principal ne prend pas. Et ce film pour simplifier n'a ni queue ni tête.
Le mythe du Graal revisité à la sauce chinoise par le réalisateur Fruit Chan. Lil du cinéphile pourrait être agacé par cette rallonge dun des trois courts métrages contenue dans luvre « 3 Extrêmes ». Car de prime abord, le pitch reste le même, il est simplement développé, voire comme le dirait certains gonflé à outrance au format dun long.
Cest vrai que le film repose sur une certaine pesanteur dans la réalisation et lenchaînement des scènes, cest un parti pris. Mais il recèle surtout par son traitement néo réaliste une vraie dimension dun film qui oscille à la limite, si ce nest du fantastique, du fantasque au sordide. Et du spectateur de se laisser embarquer dans ce récit ô combien troublant.
La photo jouxtée à des décors inquiétants renforce ce sentiment de malaise croissant et les deux actrices principales ny sont pas étrangères non plus tant elles simprègnent de leurs rôles avec beaucoup de sensibilité.
Si lon échappe pas de temps en temps à un léger ennui, lensemble est suffisamment fort et démonstratif pour allécher notre instinct de voyeur. Une curiosité.
Un film d'horreur asiatique, mais l'horreur ici c'est la mentalité et les classes sociales en chine... Pour le pitch: cuisiner et manger des foetus humains peut donner la jeunesse éternelle... Un film dont la cuisine n'est pas ragoutante donc, et pourtant si le mauvais goût est de rigueur, la recette cinématographique n'en est pas moins savoureuse! Déconseillé aux âmes sensibles!!
Si la réalisation est extrêmement soignée, la photographie splendide et l'intrigue basée sur une idée originale glauque et amusante, le film est gaché par une fin d'histoire ratée. C'est dommage car le reste est remarquable à commencer par la reprise du thème universel du vieillessement que les scénaristes ont, sur le ton de la fable, magistralement rajeuni. L'esthétisme de la mise en scène est également à souligner.
Si vous voulez voir les raviolis chinois sous un autre il mais surtout nemmenez pas une femme enceinte, elle risque de se trouver très mal. La phrase culte du film prononcé par une femme de 40 ans "les hommes sont toujours amoureux des filles de 20 ans". Quel son ! Ces bruits de sussions; grincements; crépitements, on a limpression dêtre dans les raviolis être LE ravioli.