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🎬 RENGER 📼
7 209 abonnés
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3,0
Publiée le 11 mai 2012
En 2005, on découvrait le court-métrage. Un an plus tard, Fruit Chan récidive, mais cette fois avec le long-métrage. Une oeuvre " gastronomique " remarquablement interprétée par la sublime Bai Ling et ses " succulents " raviolis ! Fruit Chan nous plonge au coeur des secrets de beauté Asiatique, où le Botox et la chirurgie esthétique n'existent pas. A consommer sans modération !
Nouvelle Cuisine est un film délicieusement glauque... les actrices sont parfaites, la lumière est magnifique mais le sujet traité fait froid dans le dos... Sans être une oeuvre majeure, Nouvelle Cuisine vaut le détour pour le sentiment de malaise qu'il procure...
Un film écoeurant, à vous dégouter de la cuisine asiatique ^^ ! Non, sans plaisanter, j'ai trouvé ce film assez vide. L'histoire n'avance pas tant que ça, on découvre assez tôt le secret de cette cuisinère... et on n'avance en rien. Beurk... !
Il faut aimer le genre... honnêtement ce film est clairement inclassable : ce n'est pas une fiction, ni un film d'horreur et sûrement pas un triller. L’histoire tiens à peine debout sur un thème que je dirais purement féminin : une starlette ayant la 40 aine, trompée par son mari et qui essaye de retrouver sa jeunesse à tout prix. Un peu simpliste et sans rebondissements. Quand à l’interdiction (- de 16 ans) il n’y a vraiment rien de vraiment exceptionnel si ce n’est que de manger découper des bonbons en gélatine en forme de fœtus humain. Des films de zombie des années 70 seraient plus « trash » que ce long métrage. A éviter absolument, à moins d’être fan de films nippon.
C'est un véritable regard, tant personnel qu'universel, sur la société actuelle et l'individu que nous livre le réalisateur coréen. Le film est riche de symbolismes et de détails auxquels il n'est pas inintéressant d'être attentif. La bande-son, la photographie et l'esthétisme constamment recherchés et soignés divergent délicieusement avec un propos froid totalement maîtrisé. Le discours, très fluide, coule de façon aussi légère que les personnages rentrent - ou sont déjà ? - dans une spirale tragique, inexorable, fatale, sans jamais avoir l'air de s'en rendre compte. Ils sont manipulés par les autres, la société, le monde, mais surtout par eux-mêmes avant tout. À un degré plus profond, l'adresse de Fruit Chan suggère de nombreuses questions sur l'individu : la nécessité d'être soi, les désirs, l'égoïsme, la relation avec autrui... en passant par la double question de l'avenir de l'être humain et de la finitude humaine, évoqué notamment à travers l'ingrédient principal de la recette dont il est question dans le film. À toutes ces questions, le cinéaste n'a pas pris de baguettes et met finement les pieds dans le plat. Ne dit-on pas que "La cuisine, c'est quand les choses ont le goût de ce qu'elles sont " ou bien "De tous les arts, l'art culinaire est celui qui nourrit le mieux" ? Après visionnage, la digestion risque d'être difficile. La fin/faim justifie les moyens ?
Ne connaissant pas le travail de Fruit Chan, réalisateur réputé d'une hypothétique nouvelle vague de Hong Kong, j'attendais beaucoup de sa "Nouvelle Cuisine", extension d'un précédent court-métrage remarqué. Malheureusement, je suis resté sur ma faim (!), tant Chan ébauche trop de thèmes, explore trop de voies, pour les laisser tomber ensuite au fil d'un film qui ne tient pas ses promesses. Le filmage est d'une élégance qui frôle le maniérisme, et cette lumineuse beauté (des acteurs, des plans), sensée souligner la plongée vers un primitivisme horrifiant, est finalement assez lénifiante. De même, l'intéressante approche d'une sexualité cannibale mais hypnotisée par le mirage de l'éternelle jeunesse du corps, est désamorcée par la pudibonderie rituelle du cinéma chinois. Finalement, c'est du côté de la cruauté sociale (la misère physique et morale d'une mère et d'une fille confrontées à une grossesse incestueuse) que l'on trouve les rares moments d'intensité de cette "nouvelle cuisine", d'une intelligence assez vaine.
On m'avait fortement recommandé ce film, mais j'avais peur que le sujet me dérange, m'écoeure parce que le sujet n'est pas très séduisant et est contraire à me sensibilité. Mais j'ai passé un très bon moment, sans jamais être perturbée par le sujet, car son traitement est tout en finesse, en humour noir et paradoxalement très poétique. Une tonalité tout sauf réaliste : c'est un conte horrifique dans le style des Contes de la crypte en beaucoup plus suggestif et beau. Une mise en scène et photographie absolument remarquables et un scénario très très bien. Ne vous attendez pas à frissonner mais à être captivé de A jusqu'à z jusqu'à la fin. Ce film témoigne d'un grand art !
Je suis très impressionné par tout le mélange de saveur. A la fois horrifique, fascinant et voluptueux (tant culinaire que sensuel), le film désarçonne les tabous. Le problème de la vieillesse est abordé en finesse, et les motivations de la jeunesse ne sont pas toujours justes. L'âge est un chemin humain que ici on peut voir... et s'en délecter. Qui veut avorter ?
On assiste, dans « Nouvelle Cuisine », à un assez beau travail sur la plasticité des corps, qui est en soi très envoûtant mais quelque peu redondant. Fruit Chan développe, sans réellement l’approfondir, une réflexion sur l’âge et son apparence, sur l’idéal et ce qu’il peut être pour ensuite mieux railler les hérésies sociétaires.
Bravo pour le scénario du film. Que dire de plus: Que la nouvelle cuisine nous offre de très bons acteurs,en tête,l'actrice qui joue tante Mei. Et que c'est un superbe film fantastique qui fous la chaire de poule,vu le sujet traité.
Un film quelque peu décevant : l'histoire est pourtant originale mais mal exploitée. On dénotera bien quelques bonnes idées et une réalisation impeccable mais, le tout est finalement indigeste, on finit même par s'ennuyer. Seule l'actrice principale parvient à tirer son épingle du jeu.
Ou comment être dégoûté des raviolis chinois. Ayant découvert le film grâce à une publicité dans un journal, j’ai été séduit par son scénario atypique. Deux femmes se servent de fœtus humain (mort) afin de rajeunir en âge et en beauté. Critiquant le culte de la jeunesse, le scénario montre la volonté de ces femmes mettant en œuvre tous les moyens afin d’arriver à leur fin.
Un film glauque, mais qui ne manque pas d’intérêt.
Un intéressant petit film asiatique sur le prix qu'on est prêt à payer pour rester jeune. Des personnages intéressants, aux psychologie plutôt développées et abouties, et des séquences chocs (l'avortement) qui remettent bien les idées en place par moments. Intéressant, mais pas indispensable. En bon fan de genre, on s'y retrouve.
Un super film. J'avais déjà vu la version courte, extraite du film "Three extremes". Là, en version longue d'1h30, c'est mieux. Le film prend plus de place pour s'installer, on comprend mieux le pourquoi du comment, et surtout on perçoit mieux la sensualité qui se dégage de ce film d'horreur. Encore que, est-ce vraiment un film d'horreur ?... En tout cas, c'est sublime, les images sont très belles (j'adore les couleurs du film) et la bande son, est juste énorme, vraiment fabuleuse. Le seul regret que j'ai, c'est que Fruit Chan a retiré la scène finale du court métrage et l'a remplacée par... autre chose. Bon c'est bien aussi. Peut-être a-t-il finalement décidé que c'était un peu trop "too much". Ou alors a-t-il voulu diversifier en proposant 2 fins différentes ?...