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Estonius
3 343 abonnés
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2,5
Publiée le 24 décembre 2017
Bizarre ce film qui n'est fait que de contradictions, d'un côté il est très beau avec deux actrices extraordinaires notamment Bai Ling dans le rôle de Tante Mei, de l'autre certaines images sont littéralement dégoûtantes. Le scénario est complètement barré mais le réalisateur l'a traité de façon sérieuse et réaliste. Bizarre aussi cette crudité à sens unique qui ne se censure aucune image d'horreur mais où l'on ne retire jamais son soutien-gorge pour faire l'amour. Curieux aussi l'empathie que le réalisateur nous fait éprouver pour cette étrange et jolie sorcière qui a quand même du sang sur les mains. Mais quand un film balance autant que ça entre deux chaises le résultat ne peut être que moyen.
Les films de la nouvelle vague asiatique bénéficient souvent d’avis favorables sous nos cieux comme si nos critiques fatigués des produits manufacturés US ne juraient plus que par l’exotisme, seul capable de leur rendre un peu des sensations perdues. Là encore on peut être déçu malgré un « pitch » alléchant. Bien sûr le film n’est pas mauvais soulevant un thème intéressant en ce qu’il raconte les ravages d'un jeunisme à tout crin. En ces temps où toutes les barrières éthiques sont bousculées, la riche bourgeoisie n’hésite pas à manger en ravioli les embryons récupérés de fausses couches ou d’avortements. spoiler: L’héroïne s’y brûlera les doigts ne sachant pas s’arrêter et demandant toujours plus au produit afin de reconquérir son mari lui aussi parti dans la course au rajeunissement. Malgré les effets secondaires néfastes la pauvre victime passera du statut de consommatrice « accro » par intermédiaire à celui d’assassin en faisant elle-même avorter la jeune maîtresse de son époux . On retrouve ici le thème de Faust revu et corrigé à la sauce Hong-Kong. Intéressant, bien filmé mais pas un chef d’œuvre non plus .
Le film, à l'origine un des tronçons du film à sketches 3 extrêmes (avec Takashi Miike et Park Chan-Wook, excusez du peu), est développé ici sous forme de long-métrage, et il est particulièrement réussi.
Le sujet semble proche du film d'horreur (une jeune femme cuisine des beignets au foetus humains pour accroître sa longévité et celle de ses clients), mais en réalité il ressort plus de la catégorie thriller psychologique.
Partant d'une idée de départ originale (la cuisine à base de fœtus faisant rajeunir), le film finit par s'essouffler et ne tient pas sur la longueur malgré la prestation réussie de Bai Ling et quelques idées de mise en scène. Malheureusement le scénario ne sait pas utiliser comme il faut les différents personnages qui manquent d'épaisseur même si le cynisme présent est assez poussé.
Le mythe du Graal revisité à la sauce chinoise par le réalisateur Fruit Chan. Lil du cinéphile pourrait être agacé par cette rallonge dun des trois courts métrages contenue dans luvre « 3 Extrêmes ». Car de prime abord, le pitch reste le même, il est simplement développé, voire comme le dirait certains gonflé à outrance au format dun long.
Cest vrai que le film repose sur une certaine pesanteur dans la réalisation et lenchaînement des scènes, cest un parti pris. Mais il recèle surtout par son traitement néo réaliste une vraie dimension dun film qui oscille à la limite, si ce nest du fantastique, du fantasque au sordide. Et du spectateur de se laisser embarquer dans ce récit ô combien troublant.
La photo jouxtée à des décors inquiétants renforce ce sentiment de malaise croissant et les deux actrices principales ny sont pas étrangères non plus tant elles simprègnent de leurs rôles avec beaucoup de sensibilité.
Si lon échappe pas de temps en temps à un léger ennui, lensemble est suffisamment fort et démonstratif pour allécher notre instinct de voyeur. Une curiosité.
Depuis j'ai arrêté les raviolis! C'est vrai qu'en fait on s'est pas vraiment ce qu'il y a dedans... J'ai trouvé quelques longueurs au long métrage. Je recommande plutôt le moyen métrage dans "3 extremes" qui me semble plus percutant. Pour les intestins solides...
Le scénario est glauque et immonde mais il est original aussi et addictif. Le mythe de Faust revisité. L’ambiance est parfaite. Le film est très stylisé avec une excellente photographie. On regrettera quelques longueurs. Les asiatiques sont vraiment très fort.
Un film de fou une sorte de duel divin entre 2 créatures asiatiques à coups de cuisine local peu orthodoxe , les scènes s'enchainent entrent elle dans un pays raffiner dans tout les domaines , tout les fantasmes et aussi tout les cauchemars ! La quête de la jeunesse éternelle reste plus diabolique que ces interprétations les plus loufoques !
Si la réalisation est extrêmement soignée, la photographie splendide et l'intrigue basée sur une idée originale glauque et amusante, le film est gaché par une fin d'histoire ratée. C'est dommage car le reste est remarquable à commencer par la reprise du thème universel du vieillessement que les scénaristes ont, sur le ton de la fable, magistralement rajeuni. L'esthétisme de la mise en scène est également à souligner.
4 554 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 27 mars 2020
Décidément les films asiatiques sois-disant d'horreur ne sont pas fait pour moi. Nouvelle cuisine ne fait pas exception a ma règle. On se demande dans quel genre il faut classer ce film. L'image est laide, on n’accroche pas aux personnages ou a l'histoire. Du mauvais cinéma qui rappelle tous les navets hongkongais que j'ai essayé de voir. Seul point positif, pour une fois ce n'est pas trop surjoué, mais finalement vraiment rien d'intéressant...
A l'instar d'un Old Boy, Nouvelle cuisine a tout du film culte asiatique. Scénario barré et irrévérencieux, c'est une extraordinaire métaphore sur la quête de la jeunesse et sur la société de consommation. Sans doute y a-t-il aussi un message politique, mais il faut certainement être hong-kongais pour en comprendre toutes les subtilités. Impeccablement joué et réalisé, on ne peut aussi n'être qu'impressionné par une qualité d'image d'une rare beauté.
Au-delà la réalisation du film un peu lente, Nouvelle cuisine reste avant tout une peinture féroce de la société Chinoise, souvent drôle, macabre et insolente. Le scénario original étant le masque d'une dénonciation politique très forte sur l'avortement des filles en Chine, d'une société pourrie par la consommation de l'esthétique, ou encore d'un trafic dans un milieu hospitalier peu scrupuleux font de Nouvelle cuisine une oeuvre rare, à la fois provocatrice et alerte. Epatant.