Un film de "Teenagers" sur l'éducation ... au premier abord je n'attendais rien de ce film et au final j'en ressors surpris parce qu'il n'est pas mauvais, au contraire c'est un film plutôt bien fait et bien pensé, un film qui apporte un peu de nouveauté malgré les centaines de clichés, il y a des bons moments qui font sourire et après tout, n'est-ce pas le but de ce genre de film ?
Le scénario en lui même vacille entre l'originale et le banale, la trame principale est toujours la même dans les "Teen movie", un adolescent lambda aime une jolie fille, la jolie fille est avec le beau gosse sportif, le beau gosse sportif hait l'adolescent lambda blablablaaaaaaaaaaa. Originalité du scénario, le jeune et ses amis vont prendre possession d'un bâtiment abandonné pour en faire un lycée, ce qui fait qu'on a le droit à des scène plutôt originales même si c'est loin d'être une référence mais les acteurs sont bons et au final on passe un bon moment. Autre point fort du film c'est qu'on n'a pas le droit à des blagues de cul pitoyable et ultra-prévisible de la part des adolescents, ça reste un bon point.
Après il y a des inconvénients, car il y en a toujours dans ce genre de film. Alors déjà si le scénario se démarque un peu de certains films, les personnages sont inintéressants, même s'ils sont biens joués, on a déjà vu ces personnages une dizaine de fois et un peu de neuf de ce côté là aurait été bien venu aussi. Après on n'échappe pas à la morale catastrophique sur l'éducation en Amérique et sur quels sont les véritables principes qui fondent l'éducation, là plus que dans n'importe quel "Teen Movie", la morale est tellement lourde et Est-ce bien raisonnable ? (dixit Desproges) ... comme si des ados étaient intéressé d'apprendre par un moyen stimulant une matière aussi chiante que l'histoire de la digestion latente chez le Aye-aye. Une morale hypocrite mais surtout complètement conne qui gâche un peu le film, le côté drôle est vraiment mis entre parenthèse à la fin pour nous servir cette morale branlante, aussi puissante qu'un slogan "Fumer c'est le mauvais" sur un paquet de clope. (C'est vrai qu'une propagande anti-clope comme dans "Constantine", c'est plus efficace non ?
Enfin bref le film n'est pas mauvais, il mérite la moyenne voir un peu plus pour son brin de nouveauté, les jeux d'acteurs et les moments qui font sourire même si on est loin de rire aux éclats.
C'était un peu nul, En fait l'idée de faire un film sur des gens qui font leur propre "Collège" est vraiment intéressante, on aurait pu imaginer un film réellement subversif qui montre un cité scolaire autogérée, avec ses dérives, ses déboires et des personnages intéressants en mal-être... Mais il n'en est rien. Plutôt que d'être subversif et de raconter réellement quelque chose on a juste une comédie pataude avec tous les clichés possibles et imaginables... la petite romance qui va bien, le petit discours sur le sens de la vie, blablabla... Consternant.
Je ne sais même pas s'il y a un truc réellement drôle dans le film... Mais ce qui est sûr c'est que j'aimerais bien voir un film qui raconte la même chose mais qui montre une société autogérée réellement intéressante car proposant réellement un mode de vie alternatif. Mais bon on se doute bien que ce genre de production ricaine bienpensante il est impossible d'arriver à ce genre de film qui pourrait réellement faire bouger les choses.
Honnêtement je m'attendais à bien pire. Le scénario est pour le moins basique et déjà vu dans beaucoup de comédies américaines, mais l'interprétation arrive à rendre cette bande de bras cassés, refoulés de toutes les universités, attachants. Le duo Justin Long-Blake Lively (encore radieuse) fonctionne parfaitement et donne du crédit aux nombreux rebondissements de ce film. Si la fin est pour le moins cliché parce qu'il n'y a vraiment que dans une comédie américaine qu'on peut avoir un tel dénouement, elle a le mérite de ne pas trop se prendre au sérieux et d'offrir juste ce que l'on attend d'un tel film.
J'ai vu un film... de genre potache, mais dans le genre, assez attachant... Car au delà de la forme, et sans parler de message profond, on est assez séduit par le parti-pris du film... Rien de vulgaire, rien de grivois et des acteurs qui prennent leur rôle décalé au sérieux... On ne s'ennuie pas, on souris, on rit parfois, et même si certaines situations font vues et revues, on ressort de ce film avec un sentiment de fraîcheur et de légèreté... Ce n'est pas le chef-d'oeuvre du siècle mais on ne reste pas sur sa faim...
Steve Pink, maintenant je m'en méfie... Quand on arrive à planter une telle idée que La Machine à Démonter le Temps, c'est bien qu'il y a un problème.
Ici, Steve Pink se sort quand même du piège qu'est ce film, avec son synopsis vu et revu. Il s'appuie quand même sur deux excellents acteurs, Justin Long et Jonah Hill, parfaits dans leurs rôles de semi-losers. Derrière eux, Lewis Black, Travis Van Winkle (surprenant) et Columbus Short assurent les seconds rôles du film, tandis que Mark Derwin joue avec perfection un rôle assez casse-gueule. Le film a quand même de bonnes idées bien à lui et s'en sort grâce à son comique de situation jamais en rade. On peut noter Blake Lively et Adam Herschman, un peu en deçà du niveau de leurs camarades mais loin d'être nuls.
Le film évolue plutôt bien, démarrant en comédie vraiment débile pour atteindre un niveau plutôt fin et loin d'être ce que le DVD français nous vent, une comédie dans la lignée d'American Pie. Au final, c'est donc un film étonnant et plutôt sympathique sur lequel on tombe, et donc un bon moment.
"Admis à tout prix" est à la fois un bonne surprise et une déception. C'est une surprise parce que ce film possède un vrai fond, et pose les problème de l'éducation aux Etats-Unis, ce qu'on ne pensait pas voir dans ce genre de film. Par le fait que certains étudiants, qui viennent de familles riches, sont favorisés, par le fait que certains élèves sont rejetés, par le fait que l'administration semble rigide, par tous ces points et bien d'autres, le film fait une critique de l'éducation nationale américaine. Mais dans un autre sens, c'est une déception parce que ce film est l'archétype de la comédie américaine. Le héros un peu looser, la jolie fille qui sort avec le plus beau mec (et le plus riche tant qu'à faire), les personnages sont déjà hyper formatés et en plus, l'histoire est également un gros cliché ambulant, rempli de petits clichés. Et c'est pour ça que c'est dommage, parce que cette comédie ne va pas assez loin du tout. Ça s'arrête totalement en surface et ça en devient une comédie complètement oubliable alors que ça aurait pu être une vrai bonne comédie, car il y a de bonnes idées quand même. Bref, un beau gâchis et dispensable.
Un teen moovie certes original, mais complètement creux et sans intérêt, qui prétend se jouer des codes du genre alors qu'il nage (et se noie) complètement dedans. Pas drôle, pas réaliste, pas déjanté, pas vulgaire et finalement pas si original que ça… Ce film n'est rien du tout !
Teen movie dénué d'intérêt. C'est pas drôle, lourd, invraisemblable et chiant. En clair, de la merde en bâton. L'affiche est d'ailleurs assez explicite : une bande de glands, la bouche ouverte, semblant interpeler le spectateur à la façon de l'Oncle Sam recrutant pour l'armée américaine. Des visages qui respirent l'intelligence. A ne pas voir sous risque de perdre des neurones.
Sous ses faux-airs de comédie potache américaine, Admis à tout prix est en fait une petite réussite. Justin Long est super dans le rôle de cet étudiant leader, qui avec de la volonté, parvient à accomplir de grandes choses. Le questionnement sur l'éducation effleure aussi ce long-métrage. L'humour y est agréable et le divertissement bien présent.
Je n'ai rien contre les films pour teenagers à l'humour plutôt bébête, à une condition : que cela amuse un minimum. Ici - contrairement à la plupart des films du genre - on reste nettement au dessus de la ceinture côté "humour". Certains y voient un signe de qualité et d'originalité, il eut quand même fallu proposer quelque chose en compensation. Mais là, il n'y a que néant, le scénario est d'une débilité rare avec ses situations plus affligeantes les unes que les autres. Faut-il avoir obtenu son diplôme de cinéma au collège S.H.I.T. (ceux qui ont vu ce nanar comprendront, pour ceux qui ne comprennent pas ce n'est pas grave) pour trouver une quelconque qualité à cette chose ?