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Un visiteur
0,5
Publiée le 29 septembre 2006
Ce film n'offre rien ! Ca n'est pas drôle, pas divertissant, pas émouvant, je n'en ai vu que dix minutes (après quoi j'ai quitté la salle), et c'est pour moi 10 minutes de ma vie perdues que je ne récupérerais jamais.
Non, vraiment, passez-votre chemin, il y a mieux à voir.
Avida est un film d'auteur, pas un produit formaté construit pour plaire systématiquement à la plus grande audience . Vous pouvez aimer ou détester, mais aucune critique ne pourra vous donner un aperçu fiable de vos réactions pendant la projection. Donnez-lui, et donnez-vous, la chance de le voir. Dès que possible. Les premières semaines sont déterminantes pour la survie d'un film indépendant. N'attendez rien de ce film en allant le voir. Soit il ne vous donnera rien en retour et vous ne serez pas déçu, soit il vous donnera beaucoup et vous serez comblé. Vive la création libre!
Magnifique! C'est si rare un film français qui prend la tangente comme ça, pour nous faire vivre une histoire d'humanité sans fard et sans bons sentiments. Et ces gueules hallucinantes et halucinées qui traversent le film, c'est fort. Et c'est beau en plus. Bien sur que ça secoue et ça dérange un film pareil, mais on garde longtemps en mémoire des images si vivantes et étranges qu'on se rend bien compte qu'on a vu un Film et un VRAI. Delépine et Kerven sont franchement déjantés mais c'est pour ça qu'on les aime et c'est un trésor. Merci!
Pour qui cherche du narratif, il va falloir gratter. Pour qui cherche du formel, photographique, scénarisé, c'est du beau montage. L'ambition référencée du duo Délépine/Kervern au cinéma semble gêner. Véritable ambition. Collages d'auteur, petit budget pour mettre en forme poétiquement leurs positions et voilà les critiques patentés qui tirent dans tous les coins. Dans le genre, "mais pour qui ils se prennent ? Voudraient-ils se départir d'être les clowns du nécessaire et institué Groland ?" On peut quand même adhérer (partiellement seulement en ce qui me concerne) à certaines critiques qu'ils ont essuyé. Surtout celle du Monde, qui diplomatique, souligne que cette élégance est très formelle et qui les invite désormais à plus explorer que citer. Enfin, ça c'est pour le résultat, le produit, le fixé, le réalisé. Car les idées de base s'y retrouvent à la clôture (alter mondialiste, nord-sud, grandeurs des paradis artificiels et misères globale). Cet opus est une dense proposition artistique sans nul doute. Court-métrage qui tire à la ligne ou uvre marquante, c'est selon les goûts. Le réflexe critique lui est lui toujours aussi hallucinant. Le côté "voilà ce qu'ils devraient faire, filmer, pour qui ils ne devraient pas se prendre, où ils ne devraient pas se complaire " tout cet étalage de frustrations paralytiques des critiquant de profession, ajoute un supplément comique à ce film tendre, évasif et mental. Eh ben non, les Don quichotte et Pancha de canal n'ont pas choisi d'entreprendre une adaptation cinémascope des mises en abîme grolandaises. Ils ont opté pour le stylisme radical. Ils s'y plaisent semble-t-il, ça se sent. Qu'on crie au génie ou au scandale ne constitue qu'une gesticulation gutturale prématurée.
Un véritable ovni, fait de bric et de broc. Le pitch laisse croire quil y a une histoire, mais il nen est rien. Des scènes loufoques senchaînent sans queue ni tête. Parfois (rarement), on rit. Le plus souvent, on reste dubitatif, et on se demande si Kervern et Delépine ont tourné ce film pour un public ou juste pour se faire plaisir. La présence rassurante de nombreuses guest stars permet de se raccrocher ça et là à quelque chose de familier. Le format dimage original et le magnifique noir et blanc très grainé méritent un coup de chapeau (et une étoile).
Après avoir réalisé en 2003 Aaltra, les deux scénaristes et acteurs du Groland (sur Canal+) sont de retour avec une nouvelle réalisation encore plus bizarre que la précédente. Avec Aaltra, on suivait le parcours de deux voisins dans un road movie en chaise roulante. Cette fois-ci, cest un sourd-muet et deux accros à la kétamine qui se lance dans un kidnapping foireux. Comme le précédent, ce film est tourné en noir et blanc, et on retrouve toujours nos compères, les deux Grolandais : Benoît Delépine, Gustave Kervern dans leur nouveau film Avida, une bizarrerie totalement déjanté. Une histoire tirée par les cheveux et qui vous fera somnoler plus dune fois. Des acteurs intéressants, mais un scénario et une mise en scène beaucoup trop lente, seul deux ou trois scènes valent le détour, notamment celle où Albert Dupontel y fait une apparition.
Je trouve personnellement le film magnifique, aussi bien visuellement que dans ce quil donne à réfléchir, sur les animaux et les hommes dans le monde, la vie, le repli sur soi face à ce monde, et cette société de lindividualité (cest aussi un constat du monde actuel et un bon commencement pour séveiller.). Cest un très beau film. Dans un premier temps acceptez de ne pas comprendre, car il faut accepter que souvent ce qui est beau on ne le comprend pas raisonnablement, nayez pas de préjugés et prenez le temps, de toute façon il faudra sûrement retourner voir ce film une seconde fois car il vous hantera. Jusquà ce quil soffre à vous. Ou alors oubliez-le consciencieusement.
Il y a des chef-duvres et il y a aussi des navets. Cest hélas un très mauvais film. Delépine et Kerven, se prennent pour des surréalistes. On pense à Cocteau, Dali, Kurismaki, Ionesco, jai même pensé à Beckett. Mais si je repensais durant la projection à ces auteurs et à leurs oeuvres, cétait pour oublier la laideur et le déplaisir des images d'Avida, trop travaillées, faussement originales, sans poésie.
Deux étoiles pour l'esthétique, absolument magnifique. Une succession de plans impeccables, autant dans les angles de vue que dans la lumière (superbe noir et blanc). Bon, et à part ça ? Et bien ça se caresse quand même pas mal, et il faut bien le dire, pour pas grand chose. J'avais adoré Aaltra, un compromis parfait entre le type de cinéma très "auteur" que semblent apprécier les deux réalisateurs (cf l'apparition-hommage du réalisateur finlandais Kaurismäki) et un humour bien provoc - ET constructif - qui reste tout de même leur marque de fabrique depuis plus de 10 ans. Mais ici, pas la moindre trace d'humour... En fait de burlesque, on récolte surtout du glauque absolument gratuit, dont une longue séquence bien hypocrite sur le thème "adhère ou quitte la salle" qui ne joue aucun rôle narratif, à l'instar de 90% des saynètes ici présentes. Le tout suinte l'autosatisfaction et se prend extrêmement au sérieux, contrairement à Aaltra -déjà magnifiquement filmé- qui possédait une ambiance et une forme d'humour qui lui était propre. Jusqu'ici j'étais le premier défenseur de Délépine et Kervern en matière de trips décalés et parfois douteux. Je comprends leur démarche, mais là je les ai perdu en route. Confirmation au tout dernier plan: un film-citation qui rend hommage à un certain style de cinéma, en oubliant le supplément d'âme qui aurait permis à ce trip arty vain, creux et somptueux de devenir... un film ? Je n'en attendrais pas plus d'un jeune étudiant aux Beaux-Arts, mais venant de deux acteurs-réalisateurs aussi talentueux je suis déçu, mais déçu...
Ce film est, comme je l'ai dit à l'ami avec qui je l'ai vu en sortant du cinéma, une merde infame (excusez moi). Je suis allé le voir un lundi à Lyon (ambiance très triste) un peu déprimé pour me changer les idées, rêver et réfléchir, voir un film quoi! J'aime bien groland et mickael Kael et tout ça alors je me suis dit pourquoi pas (en plus d'après un critique c'est illarant).
En ralité ce film est une croute. Quand un peintre rate totalement un dessin il le rature et le jette et recommence Delépine et Kervern l'ont sorti tel quel au ciné sans penser au mal qu'ils fairaient à tous ceux qui vont payer leur place. Heureusement il n'est montré "que" dans 20 salles en France.
Ce film nous montre une africaine qui donne une chips en chantant une chanson à la con genre ethnic à une occidentale obèse. Le message nous sort par les trous de nez.
Ce film essaye de reproduire une peinture de Dali ce que l'on voit tout de suite, mais le cinéma n'est pas qu'une toile à 2 dimension on peut et on doit aussi utiliser une troisième dimension temporelle. Et faire sentir Dali (que je n'aime pas trop d'ailleurs) et les surréaliste avec ces trois dimensions.
Film poétique et cru. Réaliste et insensé. Burlesque et émouvant. Tout simplement humain. Ce film sort de lordinaire et dérange ; il y a des scènes fortes, dures, bizarres, drôles, tristes, belles ; la photo est superbe et les gros plans dans le beau comme dans le moins beau sont magnifiques. Gustave Kervern et Benoît Delépine nous transportent dans leur univers. Bravo et merci à eux pour l'audace qu'ils ont de nous emmener vers la différence.