Je me suis rarement autant ennuyé au cinéma. Peut-être ma plus mauvaise expérience au cinéma. Un film très prétentieux, barbant, malfoutu... ca sent le fric, le copinage et l'envie de se donner des frissons d'auteur . Il n'en ressort que de l'ennui. Fuyez !
Nos trublions grolandais reviennent pour une comédie atypique dans la droite lignée de leur précédent travail : rythme lent, approche contemplative, économie de dialogues, noir et blanc, humour glacé et participation des copains. En multipliant les personnages, le film part un peu dans tous les sens et perd un peu de l'unité d'Aaltra, donnant l'impression d'un empillage de sketches. Certains segments sont hilarants (Claude Chabrol hérite d'une scène énorme), et restent même efficaces après répétition (à chaque fois que les deux lurons se chargent à la kétamine, on roule par terre), on applaudit la mise en scène qui met en valeur les gags (les réalisateurs prennent leur temps pour installer les séquences et jouent avec les profondeurs de champ plutôt que de balancer bêtement toutes les données à la face du spectateur, pour un impact comique optimal), même si les disgressions surréalistes rendent le film parfois hermétique, sans doute un peu trop pour le grand public. Qu'importe,étant donné le plaisir pris devant Avida, on prie Saint-Gro pour que Delépine et Kervern aient les moyens de poursuivre leur parcours cinématographique.
Le noir et blanc est moche, les acteurs non maquillés moches, le scénario moche. C'est pas parce que c'est moche que c'est pas bien, mais quand c'est moche et chiant ça commence à faire beaucoup. Par contre ça n'enlève rien à Aaltra qui était beau et bien.
Ce film est un ovni cinématographique. Il est produit par le grand Mathieu Kasovitz qui a produit entre autre les rivières pourpres. Ce film absurde a un scénario sans queue ni tête avec des scènes tellement décalées que ça en devient très drôle. Les acteurs jouent bien. Le noir et blanc donne un effet surréaliste.
un film, hors normes, qui fait réfléchir Dommage que les salles françaises ne soutiennent pas ce genre de film et ne les gardes pas a laffiche plus de 2 semaines. Un film qui fait réfléchir comme cest rare. Dans un autre genre totalement différent de Aaltre, tout aussi particulier. Film à voir vraiment, peu ordinaire.
j'ai vu le film au Rex dans le cadre du festival de l'imprévu ; il y a vraiment des scénes d'anthologie et si le film semble partir dans tous les sens il retombe toujours sur ses pattes ; C'est vraiment tres différent de ce que l'on voie tout en étant classique au niveau de l'image noir et blanc ; en plus c'est une reflexion forte et désabusé sur notre monde , bravo
Ce film n'offre rien ! Ca n'est pas drôle, pas divertissant, pas émouvant, je n'en ai vu que dix minutes (après quoi j'ai quitté la salle), et c'est pour moi 10 minutes de ma vie perdues que je ne récupérerais jamais.
Non, vraiment, passez-votre chemin, il y a mieux à voir.
Avida est un film d'auteur, pas un produit formaté construit pour plaire systématiquement à la plus grande audience . Vous pouvez aimer ou détester, mais aucune critique ne pourra vous donner un aperçu fiable de vos réactions pendant la projection. Donnez-lui, et donnez-vous, la chance de le voir. Dès que possible. Les premières semaines sont déterminantes pour la survie d'un film indépendant. N'attendez rien de ce film en allant le voir. Soit il ne vous donnera rien en retour et vous ne serez pas déçu, soit il vous donnera beaucoup et vous serez comblé. Vive la création libre!
Magnifique! C'est si rare un film français qui prend la tangente comme ça, pour nous faire vivre une histoire d'humanité sans fard et sans bons sentiments. Et ces gueules hallucinantes et halucinées qui traversent le film, c'est fort. Et c'est beau en plus. Bien sur que ça secoue et ça dérange un film pareil, mais on garde longtemps en mémoire des images si vivantes et étranges qu'on se rend bien compte qu'on a vu un Film et un VRAI. Delépine et Kerven sont franchement déjantés mais c'est pour ça qu'on les aime et c'est un trésor. Merci!
Pour qui cherche du narratif, il va falloir gratter. Pour qui cherche du formel, photographique, scénarisé, c'est du beau montage. L'ambition référencée du duo Délépine/Kervern au cinéma semble gêner. Véritable ambition. Collages d'auteur, petit budget pour mettre en forme poétiquement leurs positions et voilà les critiques patentés qui tirent dans tous les coins. Dans le genre, "mais pour qui ils se prennent ? Voudraient-ils se départir d'être les clowns du nécessaire et institué Groland ?" On peut quand même adhérer (partiellement seulement en ce qui me concerne) à certaines critiques qu'ils ont essuyé. Surtout celle du Monde, qui diplomatique, souligne que cette élégance est très formelle et qui les invite désormais à plus explorer que citer. Enfin, ça c'est pour le résultat, le produit, le fixé, le réalisé. Car les idées de base s'y retrouvent à la clôture (alter mondialiste, nord-sud, grandeurs des paradis artificiels et misères globale). Cet opus est une dense proposition artistique sans nul doute. Court-métrage qui tire à la ligne ou uvre marquante, c'est selon les goûts. Le réflexe critique lui est lui toujours aussi hallucinant. Le côté "voilà ce qu'ils devraient faire, filmer, pour qui ils ne devraient pas se prendre, où ils ne devraient pas se complaire " tout cet étalage de frustrations paralytiques des critiquant de profession, ajoute un supplément comique à ce film tendre, évasif et mental. Eh ben non, les Don quichotte et Pancha de canal n'ont pas choisi d'entreprendre une adaptation cinémascope des mises en abîme grolandaises. Ils ont opté pour le stylisme radical. Ils s'y plaisent semble-t-il, ça se sent. Qu'on crie au génie ou au scandale ne constitue qu'une gesticulation gutturale prématurée.
Un véritable ovni, fait de bric et de broc. Le pitch laisse croire quil y a une histoire, mais il nen est rien. Des scènes loufoques senchaînent sans queue ni tête. Parfois (rarement), on rit. Le plus souvent, on reste dubitatif, et on se demande si Kervern et Delépine ont tourné ce film pour un public ou juste pour se faire plaisir. La présence rassurante de nombreuses guest stars permet de se raccrocher ça et là à quelque chose de familier. Le format dimage original et le magnifique noir et blanc très grainé méritent un coup de chapeau (et une étoile).
Après avoir réalisé en 2003 Aaltra, les deux scénaristes et acteurs du Groland (sur Canal+) sont de retour avec une nouvelle réalisation encore plus bizarre que la précédente. Avec Aaltra, on suivait le parcours de deux voisins dans un road movie en chaise roulante. Cette fois-ci, cest un sourd-muet et deux accros à la kétamine qui se lance dans un kidnapping foireux. Comme le précédent, ce film est tourné en noir et blanc, et on retrouve toujours nos compères, les deux Grolandais : Benoît Delépine, Gustave Kervern dans leur nouveau film Avida, une bizarrerie totalement déjanté. Une histoire tirée par les cheveux et qui vous fera somnoler plus dune fois. Des acteurs intéressants, mais un scénario et une mise en scène beaucoup trop lente, seul deux ou trois scènes valent le détour, notamment celle où Albert Dupontel y fait une apparition.