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JeffPage
39 abonnés
534 critiques
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3,0
Publiée le 9 juin 2012
Avec "Avida", le duo Kervern-Delepine signe un film surréaliste des plus étrange (normal pour un film surréaliste mais la c'est vraiment très étrange) Filmé en noir et blanc avec beaucoup de grain, le film met en scène des personnages bizarre dans un hommage a Salvador Dali, maître (avec Bunuel) du surréalisme, des plus réussi, notamment la dernière séquence. Comme tout les film de ce genre, il est parfois compliqué à comprendre mais se regarde avec plaisir pour peu que l'on aime le style.
Fan de nos amis du Groland, j'ai regardé ce film au vu d'un scénario qui semblait totalement déjanté. Le film m'a fortement déçu. Certains détails restent poilant, mais l'histoire manque cruellement d'un fil conducteur clair qui permettrait d'apprécier les détails et l'évolution des scènes. Au final, ça m'a paru brouillon et peu clair, donc très vite pénible à suivre.
D’une radicalité très surprenante pour des réalisateur venant de la télévision. Mais avec des sources d’inspiration très repérables : le surréalisme du tandem Bunuel-Dali, le groupe Panique, des cinéastes du malaise comme L. Von Trier ou A. Kaurismäki. Ca n’échappe pas par moment à l’ennui de la citation, de la démonstration ou de la provocation laborieuse, mais il y a aussi des séquences extraordinaires, qui semblent littéralement abolir la banalité avec un art cinématographique achevé. Un vrai film d’avant-garde donc, mais avec suffisamment de réussites pour en faire une œuvre importante.
Vraiment n'importe quoi. Je n'ai rien contre l'absurde mais encore faut-il savoir le maîtriser car ce n'est pas en filmant des choses bizarres et décalées que cela suffit.
Autant j'apprécie le travail de Benoit Délépine et Gustave Kerven autant il me manquait trop de chose pour pouvoir comprendre ce film, j'ignore si c'est le mode d'emploi ou des substances mais je ne conseillerai à personne ce film.
c'est incroyable ce que le public peut être réfractaire au proposition de cinéma, je suis effaré de la violence de certaine critique. enfin moi j'ai aimé et dis bravo
Une énigme totale, qui peut sembler sans logique de prime abord, mais dont le dernier plan (à la manière d'un Taxidermie) relève tout l'intérêt. Si certaines scènes ont l'air d'être là pour le burlesque, l'absurde ou même le non-sens, certaines peuvent tout de même contenir une certaine esthétique (le noir et blanc est bien utilisé). Définitivement un film qu'on ne comprendra jamais (si on ne connais pas son réalisateur) mais que nos goûts pourront continuer à faire vivre dans un coin de notre tête.
Oh lal la ! Nous entrons ici dans un monde où les riches sont excentriques, les pauvres fous et où l'on roule en fourgonnette blindé. Avida nous balade au travers de situations et de dialogues en apparence étranges. C'est l'Art et la manière de faire de l'absurde avec des phrases toutes faites. Avida est riche de sens, la satire omniprésente et l'humour toujours au rendez-vous. D'ailleurs, après l'avoir vu, mon cœur balance toujours entre la suavité du chevreuil ou l'overdose de scotch.
c'est du grand n'importe quoi ça ne vole pas très haut, c'est fauché du vrai travail d'amateurs ; le monde du cinéma offre quand même des métiers qui nécessitent un minimum de talent,c'est types là devraient se contenter de jouer dans groland
Véritable ovni du cinéma, Avida plaît par ses situations loufoques et son travail au niveau du cadrage. Mais cependant, le film n'est pas accessible pour une grande part des personnes. Pas le meilleur du duo De Lépine-Kervien!
Un film très beau et très artistique, un perle rare quand on voit le cinéma des années 2000, on ne saurait donner un age a ce film, il est si unique et particulier qu'il ne parait vraiment pas appartenir au cinéma du 21eme siècle et ça fait plaisir a voir. deux an après le chef d'œuvre "Aaltra", Benoit Delepine et Gutave Kervern nous signent le chef d'œuvre "Avida", encore plus noir et encore plus déjanté. tourné toujours dans un splendide noir et blanc accentuant avec beauté le silence procuré par le film et cela rend les blagues visuelles et sonores de mauvais gout encore plus inattendues. Rempli d'humour tres noir mais aussi d'émotions, le film procure une certaine envie d'évasion, bref, un film vraiment réussi et qui garde son coté amateur que je souhaite aux deux réalisateurs de garder pour toute leur carrière. ce genre de film passe plutôt inaperçu mais je pense que c'est tant mieux car au moins on est sur qu'il garde son identité artistique et ne devienne pas un outil commercial. Un film de tres grande qualité, bravo.
Pour pouvoir pleinement apprécier ce chef-d'oeuvre de perchés Grolandais, rien de tel qu'une N.D.E. après une bonne grosse poelée de kéta-qui-te-mine. C'est de la bombe nasale tout ça ! Du pur ravageage de neurones en perspective
Objet filmique intriguant mais d'une beauté salutaire, Avida est une réussite pour le cinéma des années 2000. N'ayant ni queue ni tête, volontairement absurde et grotesque et bourré de trouvailles visuelles et sonores, le film de Benoît Delépine et Gustave Kervern perpétue l'héritage du surréalisme en y ajoutant l'humour potache de Groland. On pense également à l'oeuvre de Jacques Tati dans cette manière d'amplifier les effets sonores et dans cette façon d'appréhender le cadre... Pratiquement voisin du Chien Andalou - même volonté d'ébranler les dignitaires du bon goût, même travail sur l'incohérence du montage et le faux raccord... - Avida divise et divisera encore. Pour ceux qui aiment un cinéma différent doublé d'une audace rarissime ( les ovnis de la trempe d'Avida se comptent sur les doitgs d'une main ), Avida est un film de rêve. Le moins que l'on puisse dire, c'est que les créateurs de Groland ont du talent à revendre. Un film superbe, insolent et fascinant : un vrai plaisir du Septième Art.