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Acidus
736 abonnés
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3,0
Publiée le 14 décembre 2016
Similaire à leur première production que cela soit dans ce visuel en noir et blanc ou dans l'aspect décalé de l'histoire, "Avida" est un petit OVNI cinématographique. Ce deuxième long métrage va plus loin dans l'absurde qu' "Aaltra" et, de facto, moins accessible. Le rythme du film est lent, contemplatif, mais ces lenteurs se transforment parfois en longueurs. La faute à des scènes qui s'étirent inutilement. Les deux cinéastes développe leur style bien que celui-ci ne soit pas complètement abouti ni maîtrisé. A voir comme une curiosité.
Delepine et Kervern se sont lancé un pari osé en présentant au public un film autant singulier. Véritable trip surréaliste surfant entre humour noir et émotions, la curiosité de cette folie esthétique vient autant de sa photographie en noir et blanc qu’à sa construction abstraite. Evidemment ce spectacle déconcertant laisse derrière lui une triste impression de brouillon inégal et ultra-référencé, donc autant y voir un exercice de style pictural audacieux qu’un coup de maitre plein d’idées nouvelles et encore moins un quelconque récit cohérent.
D’une radicalité très surprenante pour des réalisateur venant de la télévision. Mais avec des sources d’inspiration très repérables : le surréalisme du tandem Bunuel-Dali, le groupe Panique, des cinéastes du malaise comme L. Von Trier ou A. Kaurismäki. Ca n’échappe pas par moment à l’ennui de la citation, de la démonstration ou de la provocation laborieuse, mais il y a aussi des séquences extraordinaires, qui semblent littéralement abolir la banalité avec un art cinématographique achevé. Un vrai film d’avant-garde donc, mais avec suffisamment de réussites pour en faire une œuvre importante.
Avec "Avida", le duo Kervern-Delepine signe un film surréaliste des plus étrange (normal pour un film surréaliste mais la c'est vraiment très étrange) Filmé en noir et blanc avec beaucoup de grain, le film met en scène des personnages bizarre dans un hommage a Salvador Dali, maître (avec Bunuel) du surréalisme, des plus réussi, notamment la dernière séquence. Comme tout les film de ce genre, il est parfois compliqué à comprendre mais se regarde avec plaisir pour peu que l'on aime le style.
Une Comédie bien déjantée, sombre à souhait comme savent les faire Benoît Delépine et Gustave Kervern. Les deux complices sont à la mise en scène, acteurs principaux comme à l'écriture du scénario ahurissant mettant en scène deux employés d'un zoo, shooté à la kétamine, produit normalement utilisé pour anesthésier les animaux. Une histoire ahurissante faite d'une suite de scènes drôles, déconcertantes ou cyniques, mais toujours surréalistes. A l'affiche de ce film en N&B avec peu de dialogues, on retrouve des guest prestigieux comme le démoniaque Albert Dupontel en tireur fou, ou Claude Chabrol génial aussi en acteur.
Un film inclassable dans son genre, un hommage appuyé au surréalisme et à une certaine forme de cinéma non conventionnel qui risque d'en rebuter plus d'un. Toujours aussi peu de dialogues, un rythme lent, un visuel très soigné et surtout des guests complètement barrées (Claude Chabrol et Dupontel sont franchement géniaux) voilà le programme d'Avida film plus que atypique du duo grolandais Delépine/Kervern qui ne cesse de nous étonner.
Après avoir réalisé en 2003 Aaltra, les deux scénaristes et acteurs du Groland (sur Canal+) sont de retour avec une nouvelle réalisation encore plus bizarre que la précédente. Avec Aaltra, on suivait le parcours de deux voisins dans un road movie en chaise roulante. Cette fois-ci, cest un sourd-muet et deux accros à la kétamine qui se lance dans un kidnapping foireux. Comme le précédent, ce film est tourné en noir et blanc, et on retrouve toujours nos compères, les deux Grolandais : Benoît Delépine, Gustave Kervern dans leur nouveau film Avida, une bizarrerie totalement déjanté. Une histoire tirée par les cheveux et qui vous fera somnoler plus dune fois. Des acteurs intéressants, mais un scénario et une mise en scène beaucoup trop lente, seul deux ou trois scènes valent le détour, notamment celle où Albert Dupontel y fait une apparition.
Une énigme totale, qui peut sembler sans logique de prime abord, mais dont le dernier plan (à la manière d'un Taxidermie) relève tout l'intérêt. Si certaines scènes ont l'air d'être là pour le burlesque, l'absurde ou même le non-sens, certaines peuvent tout de même contenir une certaine esthétique (le noir et blanc est bien utilisé). Définitivement un film qu'on ne comprendra jamais (si on ne connais pas son réalisateur) mais que nos goûts pourront continuer à faire vivre dans un coin de notre tête.
avida ou comment créé un film a partir de rien. une oeuvre loufoque fait part des amateurs du genre. on se laisse entrainé dans cette histoire rocambolesque sans vraimment en comprendre le sens véritable. la qualité visuel, les décors simples mais magnifique, les personnages loufoques, la musique ainsi que les scènes de dialogues peu présente dans le film en font un objet rare cinématographiquement mais jouissif graphiquement. moins réussi qu'Aaltra, mais tout aussi barré. pour ce qui aime le cinéma indépendant sans queue ni tete.
c'est du grand n'importe quoi ça ne vole pas très haut, c'est fauché du vrai travail d'amateurs ; le monde du cinéma offre quand même des métiers qui nécessitent un minimum de talent,c'est types là devraient se contenter de jouer dans groland
Autant Aaltra était délicieusement politiquement incorrect qu'Avida est tout simplement un ratage total des compères de Groland. Tout est absurde au point de faire passer Ionesco en littérature pour un amateur du genre. Il n'y a pas de scénario (il faut lire le synopsis pour comprendre le strict minimum) et tout est sans queue ni tête : au hasard les scènes des trisomiques, le torero au rhinocéros, l'homme à la tête de scotch (?), la mangeuse de chips qui veut mourir, les gens qui vivent dans des armoires... Les guests stars (Dupontel, Cabrol) ne parviennent pas à relever le niveau. Ce film est au cinéma ce que Yves Klein est à la peinture, derrière le terme d'"avant-gardiste" : un total foutage de gueule
Après le génial Aaltra, les deux compères de Groland Benoît Delépine et Gustave de Kervern récidivent dans leurs délires avec cette fois, un film encore plus dingue que le précédent. Et comme à chaque fois on a le droit à une pléiade de guest (Claude Chabrol, Albert Dupontel, Velvet, Bouli Lanners, Christophe Salengro...). Un film pas conventionnel qui sort du lot des grosses productions décérébrées.
Kervern et Delépine déclare la guerre au formalisme en s'impliquant artistiquement. En résulte un drôle de poème surréaliste et expressioniste à la fois. Une esthétique particulièremment soignée à conseiller aux fans de Lynch et de Waters.
Un véritable OVNI qui se moque explicitement de tout le monde, y compris du spectateur. Bien évidemment unique (quoique je n'ai pas vu Aaltra), sa conception réside dans le fait d'avoir été réalisé en noir et blanc, 4/3, dans une qualité très moyenne sans vraiment jouer sur les nuances. Pas de scénario, des dialogues quasi-absents, juste des séquences trash et décalées reliées entre elles sans (à ma connaissance) de fil conducteur. Les plans sont très longs, et les angles de caméra choisis comme le montage semblent tout droit sortis d'un film muet. On ne sait pas où on va, et régulièrement, une question traumatisante m'a traversé l'esprit : "mais qu'est-ce-que je fous là ?". Franchement, je ne sais toujours pas. "Avida" est sans queue ni tête, s'extirpe volontairement de toute psychologie possible (le but étant de parodier cela) mais comporte plusieurs scènes hilarantes. Méchant, décalé, j'ai beaucoup ri, sans comprendre pourquoi alors que je savais que l'ensemble était complètement à part. J'en avertis certains : si vous avez vu "Bernie" (je compare car Dupontel est dedans), on pourrait identifier ce dernier à un feuilleton du dimanche soir (lorsqu'on sait qu'il avait déjà eu quelques problèmes...). Délépine et Kervern avaient prévenu : "si vous comprenez tout à ce film, c'est que vous avez ingurgité des substances illicites et que vous n'êtes pas en état de conduire" ! Ben voilà, c'est dit ! Incompréhensible (volontairement), déjanté à un point que vous n'imaginez pas, "Avida" est à voir en tant que curiosité, ces films sur lesquels on se dirige sans savoir de quoi il s'agit. Si tel est le cas, vous allez être surpris ! Il n'est pas dit que vous adhèrerez (personnellement, partiellement) mais l'indifférence sera clairement impossible. Le pote avec lequel je suis allé à cette séance a pris un aspirine dès que l'on est rentré chez moi (il n'y avait pas d'autre raison !). Ca veut tout dire !
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1,0
Publiée le 11 octobre 2020
Permettez-moi de dire d'emblée que je ne reçois pas le message des films sois disant artistiques et nouvel art. Cela étant dit ce film de Benoît Delépine et Gustave Kervern est absolument fou et à mon avis pas fou dans le bon sens. Tourné entièrement en noir et blanc prétentieux avec une série d'histoires très vaguement connectées. Avida est un film pour ceux qui peuvent regarder l'art moderne et dire c'est beau et je ressens de l'énergie et de la passion pour cette peinture. La seule raison pour laquelle je donne à ce film une note une étoile c'est parce que j'ai réussi à rire de certaines parties mais surtout à rire de la pure folie du film. Deux des personnages jettent des chaises sur une pelouse quant à pourquoi ces personnages le faisaient je n'en ai aucune idée. Je ne recommanderais ce film à personne...