Avis sur En marge de l'enquête

Film très moyen, au scénario alambiqué, moyennement compréhensible et tout à fait invraisemblable; les acteurs sont à la hauteur; mais tout, scénario, jeux des acteurs, dialogues et mise en scène, ambiance, personnages, sont très convenus, très cliché et rappellent mille et une fois tous ces polars des années cinquante qui, finalement, se ressemblent peu ou prou. Pas de surprise donc, petit ennui, longues longueurs; Lizabeth Scott est ravissante et nul doute que Bogart doive faire encore rêver quelques femmes centenaires.....

Voilà un singulier film noir de John Cromwell qui commence bizarrement. Deux amis, le capitaine Murdock (Humphrey Bogart) et le sergent Johnny Drake sont convoqués à Washington pour une remise de décoration. Drake disparait, Murdock va tout faire pour savoir ce qui lui est arrivé. Ce métrage a du mal à démarrer, la première demi-heure est ennuyeuse mais l'intrigue prend forme et la suite devient intéressante sans vraiment enthousiasmer… La rencontre entre Bogart et Lizabeth Scott n'est pas sans rappeler celle de Bogart avec Lauren Bacall dans "Le grand sommeil" de Howard Hawks tourné la même année. D'ailleurs, la ressemblance entre les deux actrices est frappante, même style de coiffure. Pour le talent, on repassera, Lauren Bacall lui était largement supérieure. L'histoire est présentée selon la technique du flashback avec la voix off de Bogart. Il adopte un ton volontairement machiste dans ses propos envers Lizabeth Scott alias "Dusty" Chandler dans le scénario. Bogart reprend le costume du détective sans l'être en réalité. La fin est alambiquée et ne convainc pas totalement d'où seulement trois étoiles et c'est bien payé.

Classique du film noir (1947) dirigé par John Cromwell ( cinéaste éclectique) dont lui même disait que c'était son opus préféré, il met en vedette H.Bogart qui cherche alors à changer son image.

Voulant passer à des rôles moins antipathiques, il quitte la Warner et passe ici à la Columbia compagnie dépourvue d'une star de ce calibre.

Face à lui dans un rôle de femme fatale, manipulatrice, Lizabeth Scott spécialisée dans le film noir ou sa voix rauque fait merveille ( on l'a surnommait " the throat" ( la gorge).

Pourvue d'un physique voisin de celui de Laureen Bacall, ( la photogénie de Scott est toutefois moins grande ) et d'une filmographie où elle n' est jamais dirigée par un metteur en scène de tout premier ordre, elle offre dans " dead reckoning " une de ses meilleures interprétations.

Le scénario alambiqué repose sur une enquête menée par un officier démobilisé qui cherche à découvrir les meurtriers d'un compagnon d'arme. Ses recherches lui font rencontrer la petite amie de son camarade défunt : les ennuis commencent.

Il existe deux versions du film. L'anglaise est la plus longue (95mns) et largement la meilleure de ce titre de haute gamme.

Un film noir sans envergure malgré la présence de Humphrey Bogart. Le scénario semble incompréhensible et nous ennuie rapidement.

Bogart avec Lizbeth Scott la Lauren Bacall des cauchemars dans un excellent film noir de John Cromwell.
Un film qui commence par un Flash Back raconté à un prêtre parachutiste comme Bogart et son ami.
La fin se termine mal sous forme de suicide déguisé pour la blonde platine à la voix rauque.