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Un visiteur
2,5
Publiée le 9 octobre 2006
Road movie musical, une première partie qui nous emmène en musique puis le film s'embourbe sur les routes hivernales, une séance de désenvoutement dans une église qui m'a rappelé étrangement la scène de transe de Exils, Tony Gatlif ne se renouvelle pas dans ce film, pas vraiment de moment magique. Par contre à noter la présence lumineuse de Amira Casar.
Pour son nouveau film, qui a clôturé le festival de Cannes en mai dernier, Tony Gatlif a su sentourer de trois acteurs qui ne laissent pas indifférents. Tout dabord, Asia Argento oublie quelque peu son côté sulfureux et provocateur pour laisser transparaître plus de fragilité et démotion quà laccoutumée. Magnétique, elle porte le film sur ses épaules. Birol Ünel, découvert dans Head-on, incarne à merveille la folie de son personnage et trouve un parfait équilibre entre douceur et brutalité. Enfin, Amira Casar, charismatique, disparaît trop vite du film mais sa courte interprétation est sans faille. Ponctué de touches dhumour dans le scénario et la mise en scène, Transylvania a le mérite de ne pas être un film consensuel. Parfois trop excessif, trop hystérique, le film perd en crédibilité et en charme. Il est aussi un peu trop symbolique, un peu trop démonstratif, un peu trop brouillon ; bref, un peu trop tout. Dans chaque plan, on peut ressentir, notamment à travers les personnages auxquels on peine à sidentifier, qui fait de ce film une uvre certes originale mais qui se noie dans sa propre démesure.
une tres belle réalisation pour un film poetique avec une bande son qui rythme l'histoire. Tres bonne surprise parmi les nombreux films sortis le meme jour
Sans doute pas le meilleur Gatlif, mais des acteurs qui y croient, une musique magnifique et un film qui, quand il s'emballe enfin, emporte le spectateur dans une incroyable experience sensorielle plus que cinématographique. C'est beau, un film qui refuse toute froideur.
Je ne connaissais pas le cinéma de Tony Gatlif, et pourtant j'attendais beaucoup de ce film. Au final je dois dire qu'il m'a semblé bien terne. Beaucoup de scènes étirées plus que de raison au rythme de la musique (la fuite d'Asia après la rencontre avec Milan notamment)... Une fois ça va, mais à force ça devient lourdingue. N'est pas Kusturica qui veut.
Une histoire sans grand intérêt et surtout qui ne touche jamais, des personnages un brin caricaturaux (Asia Argento en tête). Il y a bien l'impeccable Birol Ünel dont la prestation vaut bien à elle-seule une étoile, mais le revoir c'est repenser à l'inoubliable Head-on de Fatih Akin, dont on est malheureusement bien loin.
Le film ne partait pas très bien au début, je trouvais que le jeu de l'actrice était un tantinet exagéré. Puis... puis, on est sorti de la ville, et le voyage a commencé. Et là, je suis restée scotchée sur mon siège, les yeux rivés à l'écran, me laissant porter par la musique folklorique. Je me suis régalée en accompagnant les deux personnages à travers leur périple routier et humain. Des personnages taillés dans le brut, avec des coeurs battant la tendresse. J'ai adoré ce film, sa poésie, son grain de folie, son plein de vie et de liberté. Et puis la musique, bien sûr.
Chantre du peuple Tsigane et de la culture traditionnelle des pays de lest, Tony Gatlif nous revient avec un road movie au féminin dans la lignée de Gadjo Dilo. Malheureusement, cette fois, lalchimie ne prend quà de trop rares moments lors de scènes dune fulgurante beauté : villages enneigés perdus dans la campagne, lustre accroché aux branches dun arbre éclairant un campement à la nuit tombée, fêtes aux musiques enivrantes. Alors pourquoi nest-on pas plus ému par la quête et la dérive de Zingarina ? La faute sans doute à son interprète, Asia Argento, qui en fait des tonnes et horripile pour tenter de nous faire croire à son personnage de rebelle. Face à elle, le maigre rôle dAmira Casar ne peut contrebalancer ses excès. Seule linterprétation magistrale de Birol Ünel permet au spectateur de sintéresser jusquau bout à cette histoire de renaissance un peu trop cousu de fil blanc. Dommage, car la sincérité du réalisateur nest pas à mettre en doute et fait dautant plus regretter cette erreur de casting qui plombe son film de bout en bout.
Transylvania, malgré quelques faiblesses de réalisation, est avant tout un hymne à l'exubérance, à la liberté et à la vie. Celle qui se vit sans frontière et sans limite. A l'Amour qui nous arrache le coeur. Au travers d'une mise en image stylisée et d'une magnifique musique, Tony Gatlif nous emmène à la rencontre de ces sentiments bruts. Asia Argento, seule au monde, ivre d'amour et de liberté, joue parfaitement son rôle de femme perdue sans attache à la recherche de la vie. Possédée par son rôle, certainement à l'image de ce qu'elle est réellement. Certainement le rôle et le film qui lui manquait. Quant à Biro Ünel, dans un rôle maîtrisé, homme énigmatique, sans histoire, sans pays, il est le lien entre la déchirure d'Asia et son renouveau. A cet égard, le dernier plan du film est de toute beauté. Asia totalement belle et libérée, dans la lumière du soleil, sait qu'il n'est plus nécessaire de parler...
Pas grand chose a retenir de ce fim si ce n'est les decors somptueux de la roumanie et une Asia Argento dans un role qui lui colle à la peau. Le reste est assez superficiellement traité surtout le personnage d'Amira Casar. L'histoire d'amour qui est la base du scenario n'est qu'un prétexte pour décrire la culture locale.
Toujours aussi libre l'ami gatlif ca fait plaisir... Il essaie, il rate parfois, réussi souvent, mais ne fait pas de concessions. Certain diront qu'il se répete, personnellement j'apprécie sa liberté d'auteur, puisque lui au moins n'écorche pas la notion au profit du marché.
Film absolument inintéressant, sauf pour les beaux paysages de la Roumanie. Trop de musiques, trop de caricatures sur ce grand pays qu'est la Roumanie et, en plus, un scénario vide, des acteurs pas terribles et une histore de fous à lier dont on a assez.
Une film d'une rare beauté. Une histoire, en fait assez banale ou l'Amour à le rôle principal. Les acteurs sont tous excellents ; Asia Argento est sublime. Biroc Ünel que je ne connaissais pas est un grand Monsieur. La photo, les paysages surtout font beaucoup pour rendre ce film aussi prenant. Mais la pièce maîtresse, celle qui mène l'ensemble avec ces moments de grandes joies et de profonde tristesse, c'est la Musique. On est emporté du début à la fin dans ce bal infernal. Vraiment, ce film est une grande réussite.