Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
AMCHI
5 794 abonnés
5 936 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 28 juillet 2013
Excellent film qui mêle habilement humour, espionnage et romance tout ceci durant la cérémonie des prix Nobel. Paul Newman, très grand acteur, incarne avec charme un écrivain porté sur la boisson qui va se retrouver dans une affaire d'espionnage malgré lui. A cause de ses problèmes d'alcool personne ne va croire à sa conviction qu'un complot à lieu mais à force de ténacité et de plusieurs mésaventures il parviendra à trouver de l'aide dans la personne d'une charmante suédoise (incarnée par la jolie Allemande Elke Sommer) pour faire éclater la vérité. Pas de lauriers pour les tueurs est un très bon titre pour un film très agréable.
Avec un scénario original, Robson a su faire un bon film du genre policier, mais là, c'est un écrivain un peu alcoolique, qui fait une enquête car on a substitué un savant américain devant recevoir un prix Nobel, avec un sosie, lui de tendance communiste. Ca se passe à Stockholm. spoiler: L'écrivain (Paul Newman) réussira à dénoncer le subterfuge jusqu'au dernier moment.
Bon film d'enquête et d'espionnage, avec une bonne dose d'humour, avec de l'action, et de très bons acteurs. Aucun ennui donc à suivre cette invraisemblable histoire, mais souvent la réalité dépasse la fiction. C'est très bien réalisé, l'intrigue est prenante et il y a du suspens jusqu'à la fin. On passe un non moment.
Mark Robson a sans doute réalisé ses meilleurs films sous la houlette du producteur indépendant Val Lewton quand il explorait à la fin des années 1940 le cinéma fantastique. Malheureusement la suite de sa carrière sera plus anecdotique comme si conjointement à l'augmentation des budgets mis à sa disposition, Robson avait perdu une partie de ses ambitions artistiques. "Pas de lauriers pour les tueurs" sorti sur les écrans en 1963 est tout à fait révélateur de cet état d'esprit, Robson surfant sur la vague des films d'espionnage fortement teintés d'humour et de dérision (James Bond fait alors un tabac). Le propos cosmopolite (une remise de prix Nobel à Stockholm) du film est l'occasion de faire défiler devant la caméra une ribambelle de stars pas forcément en osmose, comme Micheline Presle plutôt mal à l'aise dans ce rôle fort improbable de lauréate du prix Nobel de chimie en quête d'une aventure pour rendre jaloux, son mari infidèle. Le mélange des genres demande une direction d'acteurs savamment dosée comme savaient le faire un Blake Edwards ou un Stanley Donen. Malheureusement, Robson se prend les pieds dans le tapis et semble avoir bien du mal à diriger sa vedette en l'occurence un Paul Newman encore prisonnier du carcan de la "méthode" apprise chez Lee Strasberg, absolument pas adaptée au genre comique. Quand on y repense un instant, les progrès de l'acteur auront été considérables tout au long de sa carrière avec un point de rupture marqué par le rôle mythique de "Luke la main froide" où pour la première fois, Newman semble avoir définitivement compris que son jeu gagnerait en profondeur s'il diminuait ses effets. Treize ans d'apprentissage méritoire pour celui qui aurait pu se contenter de présenter aux spectatrices ravies sa belle gueule et ses yeux bleus. Malgré tous ses défauts, le film reste sympathique même si un peu soporifique
Un bon thriller avec parfois même un très bon suspense dont l'originalité première est de se dérouler sur fond d'attributions de Prix Nobel. Quelques transparences minables, parfois un petit manque de rigueur et l'absence de l'étincelle d'un grand metteur en scène empêchent ce film d'être un grand du genre. Et pourtant, il serait dommage de ne pas prendre plaisir à le regarder surtout qu'il lorgne beaucoup vers Hitchcock, en particulier "Une Femme disparaît" et "La Mort aux trousses" (on remplace la scène de la vente aux enchères par un congrès de nudistes (ben oui, on est en Suède donc forcément!!!) et c'est dans...heu...!!!). Et puis, ensuite c'est pas tous les jours que l'on peut tomber sur un film qui réunit Paul Newman (d'un charisme digne de Cary Grant!!!), Edward G. Robinson, Elke Sommer, Micheline Presle et Gérard Oury. Autrement les américains sont bien américains, les français bien français, les suédois bien suédois, les italiens bien italiens, les cocos bien cocos, et l'ensemble ne manque pas d'humour. Donc il ne faut pas s'étonner après que les plus de deux heures de film passe très vite.
j'ai adoré un classique c'est très drôle j'aime beaucoup Paul Newman j'ai passé un excellent moment dommage que je ne le trouve pas en dvd j'adorerais le revoir
1963, de Mark Robson, avec Paul Newman, Elke Sommer et Edward. J. Robinson et, dans des petits rôles, Gérard Oury et Micheline Presle (Dr Marceau et sa femme), et Sacha Pitoeff, en tueur. Faux polar et vraie comédie autour d’une intrigue peu crédible, mais très amusante. A Stockholm, se prépare la remise annuelle des Prix Nobel. Parmi plein de gens sérieux, débarque le lauréat du Nobel de littérature, un américain au charme ravageur (Newman !), très alcoolisé et encadré en conséquence par une superbe suédoise, chargée de limiter ses excès. Il soupçonne le scientifique allemand, Prix Nobel de Chimie de n’être qu’un imposteur, et va réussir, après bien des péripéties, à le prouver.
Agréable à regarder. On croirait du Alfred Hitchcock (jusqu’à la musique) mais ce n’est pas du Hitchcock. Il y a même un acteur dans ce film qui joue dans « La Mort Aux Trousses »..
Remarquable film à suspens restituant de manière intense les coups tordus de la guerre froide. Le réalisateur a fait un gros travail de qualité et on pense à Hitchcock dans ses excellents films sur un sujet proche, L'ETAU et LE RIDEAU DECHIRE.