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Timdu26
91 abonnés
481 critiques
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4,5
Publiée le 20 février 2012
Derrière une qualité technique banale, vue et déjà vue, il y'a un scénario très interessant. Tout d'abord bien sur philosophique sur la question "Qu'est-ce que le bonheur ?". Mais l'aspect le plus intéressant que j'ai pu trouver là est la ressemblance du scénario à la vie de Benoît Poelvoorde. En effet, le cinéma lui a détruit sa vie, sa femme, son moral. Cette machine à café c'était "C'est arrivé près de chez vous" et tout d'un coup tout le bonheur qu'il ne souhaitait pas lui est tombé dessus. Un film criant de vérité pour Poelvoorde, un film touchant.
La thématique du bonheur au centre d'un film a tous les risques d'être le doux remake de oui-oui au pays de l'arc-en-ciel, mais là ou le film sait poser le plaisir, il sait aussi poser l'angoisse. Quelque chose demi-doux mi-amer s'en dégage et parvient à nous toucher sans trop se mélanger, et à nous offrir quelque chose de plutôt frais.
Tout un film pour nous expliquer que le bonheur est une chose compliquée à apprécier et que ce qui fait le sel de la vie c’est la variété plutôt que la monotonie. La démonstration de Philippe le Guay a un peu tendance à enfoncer des portes ouvertes et pour une fois on peut trouver le réalisateur moins inspiré qu’à l’accoutumée. Heureusement le toujours touchant Benoît Poelvoorde vient au secours du metteur en scène en apportant toute sa curieuse bonhomie à ce personnage qui ne sait jamais se contenter de l’instant présent. Avec lui, Rufus dans une courte mais géniale apparition apporte le côté lunaire qui fait tout le charme de ce film à moitié réussi.
Un bon postulat de départ, une bonne mise en bouche... puis, le projet ne tient guère ses promesses ! Reste la performance de Poolvoerde, des seconds rôles intéressants, davantage que la miévrerir assumée d'une chute peu maîtrisée.
Hier encore je trouvais ce film vachement bien, mais alors aujourd'hui ... je n'en suis vraiment plus si sur... Oui je sais ce que vous vous dites. Mais le génie, ça va,... ça viens...
Bien qu'étant relativement méconnu du grand public, "Du jour au lendemain" est une comédie française idéale, rafraichissante mais réfléchie. Mettant en tête d'affiche l'excellent et jubilant Benoît Poelvoorde (qui apparemment compte arrêter sa carrière dans quelques années) ainsi que des seconds couteaux réputés tels que Rufus ou bien Robert Castel. Le film est léger et se laisse très facilement voir. Pourtant il apparait aussi comme original face aux tonnes de comédies fadasses "Made in France". Avec son côté satirique et surréaliste (presque fantastique), "Du jour au lendemain" nous amène à réfléchir autour de thèmes fondamentaux et quotidiens tels que l'importance et la place que tient le travail dans notre vie ainsi que les interminables questions pouvant se poser autour du bonheur et de l'ouverture d'esprit ou de l'estime de soi. Doté d'un humour noir efficace, cette comédie vous confrontera à des situations parfois très drôles, à la limite de la répétition mais sous un angle et des comportements toujours différents. Avec le pretexe de la théorie loufoque de "la mécanique des fluides", ce film nous expose à un exemple d'overdose de bonheur, après être passé du statut de parfait looser à celui de parfait winner. Benoît Poelvoorde interprète à merveille cet homme simple et sans assurance qui va du jour au lendemain (comme l'indique si brillamment le titre) se retrouver à être reconnu et aimé de tous. Pendant un temps, cela peut être très enviable et agréable, mais cela va vite empirer en une véritable envie de ne plus être au centre de tous les regards et au cœur du succès et de la quasi idolâtrie. Ce film se veut résolument comique (et le prouve tout au long) mais amène le téléspectateur à réfléchir , et c'est ça qui est réellement intéressant. Outre cet aspect clé du film, notons une ambiance générale très agréable et une mise en scène très banal (comme d'habitude dans ce genre de film... et peut-être que tant mieux!). Bref, Philippe Le Guay nous livre là un très bon moment de distraction, riche en sens, en mystères et même en émotion, avec un Benoît Poelvoorde en très grande forme. 14/20
13 713 abonnés
12 426 critiques
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3,0
Publiée le 10 mai 2011
Avec "Du jour au lendemain", Philippe Le Guay a voulu raconter une fable afin de dèchirer la grisaille du quotidien! Un postulat de cinèaste qui se retrouve dans le choix d'insèrer une rafraîchissante sèquence de comèdie musicale à la façon d'un Jacques Demy pour ensoleiller son propos! Parce qu'au dèpart, on n'est plutôt plonger dans un univers que l'on voit un peu tous les jours avec ce petit bonhomme ècrasè par des dècors urbains oppressants et recroquevillè dans son appartement, comme dan son bureau à la banque! Interprète crèateur au talent sans ègal, Benoît Poelvoorde est parfait, sublimant l'ingratitude de cette vie grise auquel il s'enfonce, aidè par un entourage pourtant haut en couleur avec la sublime Anne Consigny, comèdienne d'une très grande beautè, Rufus en vigile, ou encore Robert Castel, le prototype du pied noir qu'on prend plaisir à revoir même si c'est dans un second rôle! On passe un joli moment avec tout ce beau monde...
Une mauvaise comédie ou on peut encore voir un benoit Poelvoorde mal utilisé,il n'arrêtera donc jamais d'être dans des comédies de seconde zone.Si il veut battre le record de l'acteur le plus présent dans les mauvaises comédies il est sur la bonne voie,aller et un de plus a ajouter a sa filmo.
Scénario un brin particulier pour une comédie française non moins particulière. Un homme malchanceux (Benoît Poelvoorde) au quotidien peu recommandable (période de licenciement et de divorce ...) se retrouve, du jour au lendemain, dans une vie quasi-rêvée... Le film se base sur une construction très singulière, répétant en boucle les mêmes situations mais avec un petit décalage qui à chaque fois donne tout son sens et sa saveur... Tout lui sourit, mais l'homme commence à se poser des questions, un peu comme Truman dans «The Truman show», sur la réalité du monde qui l'entoure. L'histoire prend alors un tournant inattendu et intéressant. S'il possède d'indéniables défauts (une mise en scène quelconque notamment, ...) le film se démarque de la comédie lambda. Et c'est pas mal du tout.