AlloCiné
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Comédie avec Poelvoorde assez fade, un peu raté...Au début ça commence plutôt bien mais ça devient finalement très naïf et incohérent. De plus la mise en scène manque de rythme. Reste Poelvoorde parfois assez touchant et toujours juste. Mais bon Bof bof bof.
La bande annonce donne l'idée principale et le déroulement des 10 premières minutes. Sauf que derrière, le film ne va nul part et l'intrigue s'enlise.
Ajoutez à cela que le film à 10 ans et que certains clichés récurrents des comédies (l'employé en cravate avec un patron tyrannique, qui travaille dans une banque, vit dans une cité dortoir et prend le RER le matin) passent de moins en moins avec les ans. Tout ceci donne des situations et des dialogues souvent fades et éculés.
Ajoutez à cela que le film à 10 ans et que certains clichés récurrents des comédies (l'employé en cravate avec un patron tyrannique, qui travaille dans une banque, vit dans une cité dortoir et prend le RER le matin) passent de moins en moins avec les ans. Tout ceci donne des situations et des dialogues souvent fades et éculés.
Le scénario est un peu bancal surtout vers la fin mais l'interprétation de Benoît Poelvoorde est bonne. Il est moins excessif que d'habitude. Comédie amusante que l'on peut aussi regarder avec philosophie.
Il vaut plus que les deux étoiles du spectateur, le spectateur est capricieux. Bon c'est un film bon enfant mais l'histoire est intéressante et les situations sont rocambolesques, elle belle note d'humour. L'acteur principal est un monstre du cinéma, il fait rire rien qu'en le voyant. Peut être qu'il sauve le film, sans lui c'est une étoile assurée.
Sincèrement je ne suis pas fan de Poelvoorde et de tous les films satiriques/ comédies français. L'ayant vu dernièrement sans m'avoir attiré à l'époque. J'ai été surpris du talent de Poelvoorde que j'ai trouvé convaincant et vraiment lui même. Je m'en fou de la critique des autres quand je dois donner mon avis et je ne me fie qu'à ceux faisant son bon usage. De plus je me fie à mes propres idées quand j'ai vu un film et non à ce que la critique dégage, etc. Le film est très bon et très basique dans sa forme globale. A un moment donné on finit par perdre goût et on finit par se demander qu'est ce qu'il fou notre Benoît! C'est justement cette folie qui s'en dégage qui apporte de l'intérêt dans cette histoire.
La suite des évènement vient nous replonger de manière plus subtile avec tous le sens apporté dans ce film. Si on va plus loin que nos simples appréhensions à propos de notre points de vues et nos propres ressentis. Avec du recul on comprend à quel point les hommes et les femmes sont susceptibles et fragiles dans cette histoire qui pousse les choses dans l'excès. Un excès maîtrisé et parfaitement à l'image de la psychologie des gens et de chacun intérieurement et dans nos moment de doute!
Sans Poelvoorde ce film n'aurait pas fonctionné pour moi! Et c'est là que tout prend son sens, car on voit le talent de cet acteur pour faire de quelque chose d'ordinaire en quelque chose de grand. Le tout, en toute simplicité!
La suite des évènement vient nous replonger de manière plus subtile avec tous le sens apporté dans ce film. Si on va plus loin que nos simples appréhensions à propos de notre points de vues et nos propres ressentis. Avec du recul on comprend à quel point les hommes et les femmes sont susceptibles et fragiles dans cette histoire qui pousse les choses dans l'excès. Un excès maîtrisé et parfaitement à l'image de la psychologie des gens et de chacun intérieurement et dans nos moment de doute!
Sans Poelvoorde ce film n'aurait pas fonctionné pour moi! Et c'est là que tout prend son sens, car on voit le talent de cet acteur pour faire de quelque chose d'ordinaire en quelque chose de grand. Le tout, en toute simplicité!
L'idée de départ vaut le détour mais le scénario n'est pas abouti et souffre d'un manque de perspicacité. Heureusement Poelvoorde excelle dans ses pirouettes de jeu, passant de la résignation, à la découverte, puis à la plénitude, à l'angoisse, à la paranoïa, au refus, à la décompensation puis à la prise de conscience.
Un vaudeville qui n'en est pas un, Du jour au lendemain a du potentiel mais ne l'exploite pas vraiment. Benoît Poelvoorde ne peut pas tout faire et ceux qui l'entourent n'en font pas assez. L'idée est porteuse et enchaîne les gags jusqu'à une prise de conscience du héros qui rejette ce "don du ciel" lui ouvrant pourtant les portes d'un "bonheur" certain.
weihnachtsmann
Au-delà de sa vague analogie à "un jour sans fin", le film dépeint en vérité un homme face à sa dépression. Un jour gai, un jour triste jusqu'au burn-out: "je ne veux pas qu'on m'aime". Il arrive ainsi à se détruire en rompant les liens d'amour ou d'amitié qui se sont formés. C'est un esprit comédie dramatique (pas assez drame) sous forme de simple comédie (pas assez drôle). Moyen finalement
Le grand talent de ce film est de faire prendre conscience au spectateur qu'il ne faut pas chercher très loin le bonheur et que celui-ci peut parfois se résumer à une succession de petits riens de la vie quotidienne. Par ailleurs, sous les apparences d'un scénario qu'on pourrait, à tort, trouver simpliste, ce film nous montre que ce soudain bonheur apporte son lot de stress
spoiler:
: stress des responsabilités d'une vie professionnelle qui évolue, stress d'un père de famille nombreuse
... Parfois, ce flot de responsabilités fait qu'on aimerait retrouver le bonheur de l'enfant ou du malade interné insouciants et totalement pris en charge. Le personnage principal, campé avec brio par Benoît Poelvoorde, est un être cartésien et agnostique, qui n'était habituellement pas gâté par l'existence et qui part à la recherche des causes de son bonheur soudain. C'est l'originalité de cette quête qui enthousiasme les spectateurs ! Le réalisateur et scénariste Philippe Le Guay est très doué pour observer la vie quotidienne des français et en saisir les aspects comiques. Ainsi, 3 ans auparavant, avec « Le Coût de la Vie », il nous avait montré de quoi il était capable et « Du Jour au Lendemain » confirme tout son talent. Ce film se rapproche, pour moi, davantage de « Bruce Tout Puissant » (Bruce Almighty, 2003) que de « Un Jour Sans Fin » (Groundhog Day, 1993) : le héros vit une succession de journées monotones très semblables les unes aux autres - comme, d'ailleurs, la plupart des français qui travaillent - mais ces journées ne représentent pas un seul et même jour. Par contre, le héros a LE pouvoir de changer la vie des gens qui le côtoient en leur apportant, pourtant sans le vouloir, du bonheur spoiler: (offrir un chien à un couple de retraités qui a perdu le leur, faire redémarrer la vie sexuelle de ses voisins, rendre riche un client qui a des problèmes d'argent, partager un fraisier avec un vigile suicidaire, etc.)
; même en voulant leur perte, il ne leur donne que du bonheur ! Par rapport à « Bruce Tout Puissant », la grande qualité de « Du Jour au Lendemain », c'est de ne pas en faire trop, de ne pas tomber dans la démesure et de se contenter d'observer les petits riens de tous les jours. On sort du film tout sourire et plein de bonheur ; ce film ne révolutionne pas le Cinéma mais il égaye agréablement une journée. Après le film, on savoure encore plus les petits bonheurs de l'existence comme le fait de visionner un tel film... Enfin, quel plaisir aussi de retrouver Robert Castel, le créateur du célèbre Kaouito, toujours alerte à 73 ans et formidable dans son rôle de client qui a toute confiance en son conseiller financier. A noter, une très belle affiche du film, très créative, qui résume bien l'idée directrice du scénario.
... Parfois, ce flot de responsabilités fait qu'on aimerait retrouver le bonheur de l'enfant ou du malade interné insouciants et totalement pris en charge. Le personnage principal, campé avec brio par Benoît Poelvoorde, est un être cartésien et agnostique, qui n'était habituellement pas gâté par l'existence et qui part à la recherche des causes de son bonheur soudain. C'est l'originalité de cette quête qui enthousiasme les spectateurs ! Le réalisateur et scénariste Philippe Le Guay est très doué pour observer la vie quotidienne des français et en saisir les aspects comiques. Ainsi, 3 ans auparavant, avec « Le Coût de la Vie », il nous avait montré de quoi il était capable et « Du Jour au Lendemain » confirme tout son talent. Ce film se rapproche, pour moi, davantage de « Bruce Tout Puissant » (Bruce Almighty, 2003) que de « Un Jour Sans Fin » (Groundhog Day, 1993) : le héros vit une succession de journées monotones très semblables les unes aux autres - comme, d'ailleurs, la plupart des français qui travaillent - mais ces journées ne représentent pas un seul et même jour. Par contre, le héros a LE pouvoir de changer la vie des gens qui le côtoient en leur apportant, pourtant sans le vouloir, du bonheur spoiler: (offrir un chien à un couple de retraités qui a perdu le leur, faire redémarrer la vie sexuelle de ses voisins, rendre riche un client qui a des problèmes d'argent, partager un fraisier avec un vigile suicidaire, etc.)
; même en voulant leur perte, il ne leur donne que du bonheur ! Par rapport à « Bruce Tout Puissant », la grande qualité de « Du Jour au Lendemain », c'est de ne pas en faire trop, de ne pas tomber dans la démesure et de se contenter d'observer les petits riens de tous les jours. On sort du film tout sourire et plein de bonheur ; ce film ne révolutionne pas le Cinéma mais il égaye agréablement une journée. Après le film, on savoure encore plus les petits bonheurs de l'existence comme le fait de visionner un tel film... Enfin, quel plaisir aussi de retrouver Robert Castel, le créateur du célèbre Kaouito, toujours alerte à 73 ans et formidable dans son rôle de client qui a toute confiance en son conseiller financier. A noter, une très belle affiche du film, très créative, qui résume bien l'idée directrice du scénario.
Un Benoît Pulvoorde paranoïaque, avec un esprit dérangé.(sauf que)
Mais rien ne laisse entrevoir cette idée dans un début de film , qui paraît s'enfoncer dans un scénario décalé, tout cela n'est qu'un leurre !
La construction se met en place au fur et à mesure de l'histoire ; et l'on rigole avec ce Malinois qui rentre dans cet appartement, là , le grand Pulvoorde rentre en scène, enfin, il ne l'avais pas réellement quitté ! il est bon du début à la fin !
Bref, surprise ! je me suis régalé !
Mais rien ne laisse entrevoir cette idée dans un début de film , qui paraît s'enfoncer dans un scénario décalé, tout cela n'est qu'un leurre !
La construction se met en place au fur et à mesure de l'histoire ; et l'on rigole avec ce Malinois qui rentre dans cet appartement, là , le grand Pulvoorde rentre en scène, enfin, il ne l'avais pas réellement quitté ! il est bon du début à la fin !
Bref, surprise ! je me suis régalé !
Une petite comédie dans la pure tradition française, avec un Benoit Poelvoorde en forme et nous démontrant l'étendue de son talent. L'histoire reste cependant trop convenue et classique et les instants de rire restent bien trop rares. Une comédie sympathique mais sans plus...
Benoît Poelvoorde apporte sa touche personnelle, agréable et drôle dans une comédie vraiment bizarre, tirée par les cheveux, poussive et dont le second degré est abscons.
Les cinq premières minutes du film sont très drôles, le reste est abominablement idiot et pesant. J'ai du mal à savoir ce qui était le plus mauvais à regarder entre
spoiler:
la chanson plus cul cul que Blanche Neige et la dernière image du film...
Redzing
Un cadre de banque, qui rivalise de guigne, se voit un beau matin devenu frappé par la chance et le bonheur. Troublé, il va chercher à comprendre ce qui lui est arrivé. "Du jour au Lendemain" est une comédie dramatique médiocre, dont le scénario étire péniblement une idée qui aurait été plus propice à un court-métrage. La réalisation est sans saveur, et les seconds rôles à la fois fade et trop nombreux. Sans compter que la réflexion sur l'acceptabilité du bonheur est un peu lourdingue. Reste Benoît Poelvoorde, assez sobre dans le rôle principal.
Caine78
Honnêtement, je pensais vraiment lui accorder deux étoiles, avant de me rendre compte que cela serait encore un peu généreux. Car il ne démérite pas pendant un certain temps, ce « Du jour au lendemain ». Je trouve même qu'il y a d'assez bonnes idées concernant cette réflexion très subjective sur ce qu'est le bonheur, d'autant que Benoît Poelvoorde s'avère en grande forme. Mais bon, quelques scènes ont beau être réussies, les errements du héros plutôt cohérents quant à ses interrogations et à sa quête de vérité quant à cette « chance » lui tombant tout à coup dessus sans la moindre raison alors qu'il a toujours tout raté, quelque chose finit par coincer. Finalement, tout cela paraît en définitive assez vain, le propos finissant gentiment par rentrer dans le rang sans réellement avoir répondu à quoi que ce soit, préférant la solution de facilité lors d'un dénouement d'une banalité assez désespérante. Le pire, c'est qu'au fond je n'ai rien contre ce film gardant malgré tout quelque chose de sympathique, mais le trouvant en définitive tellement anecdotique que je ne peux m'empêcher d'y voir une belle occasion manquée, une de plus pour notre « belle » comédie française...
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