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Un visiteur
4,0
Publiée le 22 août 2007
Un premier film qui redonne de l'espoir au cinéma français. Un noir et blanc sublime qui plonge le spectateur littéralement dans une ambiance dérangeante, qui ne le laissera pas de marbre longtemps après le film. Un scénario plutôt bon dans son déroulement, des acteurs plus que correctes et qui ne se résume pas qu'à un simple casting de "gueules". D'excellents plans et une mise en scène trés soignée (même si elle pène à décoller), le réalisateur Gela Babluani peut être fier de son travaille. "13 Tzameti" est un peu notre "Hostel" Français... en mieux, avec lequel on réussi à distinguer beaucoup d'analogies entre les deux oeuvres. Un bon moment de tension.
Une plongée facinante dans un univers où rode la mort. La première partie du film est captivante car on est impatient de savoir vers quel destin va le héros. La deuxième partie fait frissonner. Le réalisateur montre avec froideur le spectacle de la mort donnée et reçue.
Auréolé de multiples prix, 13 Tzameti mérite amplement le statut de film culte. Pour sa première oeuvre, Gela babluani signe un thriller franco-roumain captivant et glacial. Du grand art !
La vie est un jeu de chance et les vivants, par définition, des joueurs. Devant des mafieux s’en délectant, des existences se parient à la roulette russe. Mais une fois que la perte et le risque ont été côtoyés, reste-t-il de l’importance à tout cela ?
film tres etrange ou le realisateur ns confronte a une situation tres ambigue chocante kan on sai kell existe le noir et blanc la musik colle parfaitemen au scenario qui apres tout et pa mal du tt film interessan kil fo avoir vue
Avis à tous les superstitieux et aux cinéphiles vénérant Melville, ce film est fait pour vous. 13 (Tzameti) - titre énigmatique aux résonances slaves - nous plonge dans un univers et un paysage qui pourraient parfaitement être la Géorgie natale du réalisateur. Dès les premières scènes, nous pouvons percevoir l’utilité du noir et blanc qui semble écraser des personnages pommés, sombres, terriblement marqués. Cette funeste ambiance règnera tout au long du film, maintenant le spectateur dans une tension presque palpable dans la salle. Si tout cinéphile qui se respecte aura rapidement fait le rapprochement avec, parfois Voyage au bout de l’enfer, mais surtout l’univers de Jean-Pierre Melville, ce film ne ressemble à aucun autre tant la violence, l’absurdité, le monde mafieux sont filmés avec étrangeté sans laisser la violence et les ficelles du film noir prendre le dessus. Et voilà me semble-t-il, où réside toute l’habileté du réalisateur Gela Babluani. Il fait tout d’abord de son film un « film de gueules » comme nous aimons les appelés en France : il semble avec sa caméra dessiner les traits anguleux de chacun des visages des personnages, mal rasés, inquiétants et inquiétés, à la fois terrifiants et grotesques. Derrière ce conte sanglant relatant les jeux de la mafia moderne, le réalisateur y ajoute une pointe d’humour qui fait, pour moi tout le film. Le spectateur, à la fois tendu et amusé, s’y perd parfois. Je pense à l’irrésistible numéro de l’arbitre sous morphine, complètement hystérique, hurlant à chaque tour les mêmes consignes. C’est dans ce genre de scène et de personnage que je reconnais le grand cinéma.
Un film de très grande qualité. Quelle merveille de suspense et de tension. On se laisse emmener dans cet univers effrayant de la perversité humaine à contre-coeur, on en sort sous le choc. Un jeu de roulette russe qui ne peut pas laisser indifférent tant les silences et les personnages illustrent la détresse, la pitié et le sadisme au milieu de billets de banque vociférants.
Un film attachant malgré ses faiblesses : un noir et blanc qui n'apporte rien, une trop longue mise en place, un jeu d'acteur limité ( quid de leur direction ? ) et une caméra très peu inventive au moment du "championnat". Restent une certaine tension, et une noirceur assumée jusqu'à la fin. Pas si mal...
J'ai adoré, j'ai eu la trouille, le suspence est croissant de minutes en minutes... le debut est un peu long à mon gout, mais apres on flippe...et je me suis dit : et moi, si j'etais à sa place, je ferais quoi ??? histoire suprenante et prenante. Encore !
Une descente aux enfers terrifiante. Malgré un début hésitant, on est vite aspiré par cette oeuvre lugubre, d'une noirceur extrême. On a beau se dire que cela n'est qu'une fiction, mais on ne peut s'empêcher de penser que cet univers clandestins existe peut-être, quelque part sur la planète et cela glace le sang. Le choix du noir et blanc renforce encore un peu plus l'angoisse lancinante de ce thriller très original et inclassable.
La première demi heure est un désastre. C'est mou, c'est mal joué, c'est inintéressant (2 minutes pour descendre d'un toit...). Mais ensuite, vous allez avoir droit à un concentré de suspense, de tension et de folie. 13 Tzameti brille par son scénario inventif et son ambiance âpre et pesante. Vous vous souviendrez de ce film, vous en parlerez autour de vous. Regardez le donc ne serait ce que par curiosité et vous verrez : "dès que l'ampoule s'allume..."
De très bons acteurs trop peu connus à mon goût, un belle image en noir et blanc, un scénario béton, des scènes touchantes et troublantes à la fois, un jeu dans lequel il ne faut jamais tomber, un dénouement qui ne laisse pas indifférent, voilà à quoi se résume ce long métrage issu d'une famille Géorgienne. Vous n'en sortirez pas indemne et c'est se qui fait tout son charme. Seul hic, tout le monde ne pourra pas en profiter de par sa dûreté, mais bon faites le maximum pour le voir, c'est une grande surprise. Alors bon film à toutes et à tous !
Un suspense grandissant au fil des minutes qui défilent.. Puis, le choc. Le début est un tout petit peu long, mais très excusable car en effet, la suite n'est que plus "délicieuse". Tous les acteurs sont criants de vérité. En particulier, Georges Babluani. Ce jeune homme qui se retrouve "prisonnier" dans un périple cauchemardesque bien malgré lui. L'enfer est au bout de son chemin, là où la moralité et la dignité humaine n'ont plus leur place. Ce film est un pur chef-d'oeuvre.
13 Tzameti est un voyage à sens unique dans un univers déroutant. S'y aventurer sans brassart peut nous faire couler à pic.
Le scnéario modeste en soi est exploité de façon méticuleuse par Babluani qui propose une mise en scène à la hauteur de l'ambiance : glauque et prenante à souhait.
13 Tzameti reste tout de même extrêment dur, et n'est pas à mettre dans chaque salon.