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soniadidierkmurgia
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4,0
Publiée le 7 août 2012
Un film coup de poing parfaitement maîtrisé par son jeune réalisateur qui profite de l’occasion pour donner le premier rôle à son jeune frère. Sans vedette le duo arrive à donner une crédibilité à cette histoire sordide où des paumés se jouent la vie pour satisfaire des bourgeois en mal de sensation qui préfèrent miser leur argent sur des bons hommes plutôt que sur des chevaux de courses (c’est devenu si banal et ennuyeux et puis que ne ferait-on pas pour se singulariser ?). Par son aventure très atypique le jeune émigré roumain arrive tout à la fois à sortir sa famille du besoin et à donner une piste essentielle aux autorités pour démanteler ce réseau de l’horreur. Mais le metteur en scène n’ira pas plus loin dans l’enquête policière là n’est pas son propos ne voulant pas détourner notre attention de cette horreur qui nous échappe mais qui doit sans doute être réelle. Le film fait parfois penser à Hostel sans tout le décorum des films d’horreur. Le noir et blanc renforce le propos très sombre du film. Relativement court le film est sans concession et nous file un véritable coup de poing dans l’estomac. Pas étonnant qu’il ait été récompensé au Festival de Sundance. Metteur en scène à suivre.
Au départ le spectateur ne sait pas trop dans quelle aventure il s'embarque (tout comme le protagoniste) L'ambiance devient lourde et dérangeante et la découverte du "lieu" ne fait qu'accentuer cet atmosphère pesante. Très bonne et touchante interprétation de Georges Babluani.
Très bon film ,très noir,qui sait mettre la pression au fur et a mesure que le temps passe!tout ceux-ci est complètement immorale, mais cela reflète bien notre monde malheureusement!a voir
Drôle d'ambiance pour ce séduisant thriller Franco-Géorgien primé dans une paire de Festivals reconnus... Jeune réalisateur aux prises avec son premier gros projet, Gela Babluani s'est dès les premiers instants attaché à dépeindre un univers graphique atypique, nous plongeant dans une sorte de BD déjantée traitant du gangstérisme d'un point de vue inattendu. Pas de réalisme ou de style pseudo-documentaire, n'en déplaise à quelques décérébrés débitant tout un tas d'âneries dans notre presse actuelle à la pensée globalement anesthésiée... Non, le cinéaste a fait le pari osé de proposer un style posé, à l'écart et à l'abri du tape-à-l'oeil normalement dominant dans ce genre de fables tout en narrant progressivement une intrigue surréaliste quoique réellement prenante. Cette descente aux enfers à laquelle nous ne croyons guère dans le fond est en effet plus que convaincante, grâce notamment à un côté visuel propre et sans bavures. Photographié dans un noir et blanc intriguant, "13 Tzameti" se lance régulièrement dans d'intéressantes variations d'ombres et de lumières, le tout à travers un montage sobre soutenant très bien un cadre mobile et vivant. Le brio de quelques séquences entretient un suspense solide, débouchant sur une conclusion correcte (ou comment retomber à peu près sur ses pattes après s'être embarqué dans un conte assez fou). Notons l'interprétation à la hauteur et emballons-nous comme je le disais plus haut pour cette ambiance réussie. Après, on pourra toujours reprocher à Babluani de grosses incohérences dans la construction de son scénario ou bien encore de s'être détourné trop rapidement d'un aspect psychologique malheureusement clairement délaissé. Bien trop soft, ce film plaisant nous laisse un peu sur notre faim. Peur de tomber dans un gros truc de barge ? Sans doute et c'est bien dommage... On se retrouve en gros devant un film de genre réussi, qui aurait pu nous proposer bien mieux encore ! Bien mais pas de raisons d'en faire un pataquès.
Que c'est bon du cinéma français quand un film comme 13 tzameti ! C'est dingue comme c'est bien réalisé, le fondu noir et blanc est bien transposé, les éclairages sont somptueux, et une certaine maitrise des cadrages, énormément de plans créatifs; j'avoue que ça met du temps à démarrer, mais après c'est psychologique, et c'est ça que " Hostel " aurait du être sans cet hémoglobine grotesque ! A voir vraiment.
Bon Bon Bon, d'une manière générale j'aime pas trop le cinéma français (trop élitiste avec des desplechin,truffaut et compagnie...trop nul dans l'action (hey Luc...bon respect pour Léon, Nikita et le grand bleu )non vraiment le cinéma français c'est cool mais dans la comédie (vous voyez: 3 frères, Dîner de Cons...). Mais voila de temps en temps certains réalisateurs nous balancent des OVNIs qui n'ont rien à envier aux autres cinémas. 13 Tzameti bien qu'imparfait est de ceux là. (Au même titre qu'un "Bernie" ou un "Calvaire"). ..."ça sert à rien", j'en ai marre de ces critiques bidons comme quoi le cinéma doit toujours nous apporter un plus dans notre crise existentielle, mais merde: non le noir et blanc n'apporte pas un contraste imagé des différents personnages en rapport avec leurs émotions...non le scénario ne vous apprendra rien sur les conflits des pays Nord/Sud, de la crise alimentaire, la pénibilité au travail, ... Mais le Cinéma ce n'est pas que des graines et des mulets (j'ai fort apprécié du moins), des syriana, Des rois et des Reines,...regardez Les coen et le Tarrantino: c'est du cinéma intelligent et bien ficellé..c'est prfois tout ce qu'on demande. Pour en revenir à 13 Tza, c'est un bon divertissement inteligent voila tout.
Attention, ce film n'est pas à laisser entre les mains de tout le monde. C'est très très noir, angoissant et dérangeant. Quand l'homme, par vénalité, est capable du pire... On se prend ensuite à réfléchir : impensable réalité ? A méditer. Seul petit bémol, la fin est un peu casquette et bancale.
Une mise en scène indigente, des dialogues plats, des acteurs peu convaincants et pas convaincus eux-mêmes (même Aurélien Recoing ne réussit pas à émerger, tandis qu’Augustin Legrand a l’air plus benêt qu’autre chose). Et le noir et blanc, c’est pour faire genre ? Je ne vois vraiment pas ce que ça apporte, mais peut-être que l’auteur y voyait un moyen d’y introduire une touche arty afin de compenser les faiblesses de sa réalisation… Peut-être cela plaira-t-il aux cinéphiles les plus snobs... Pour ma part, j’avais hâte que cela finisse, on m’en avait pourtant dit du bien… Pour résumer : amateuriste et sans intérêt.
Certainement un des films marquant de l'année 2005. Mais il manque un petit quelque chose pour me marquer totalement. Le thème du film, est très mystérieux pendant plus d'une demi heure. Une fois la trame découverte, le suspense est intense, horrible et malsain. La photographie est super.
13 tzameti posséde 2 éléments qui le valorisent (d'étre en noir et blanc et la scéne de la roulette russe qui est génial). Ces éléments permettent de gommer les inperfections du film et de le rendre agréable mais pas indispensable dans sa dvdthéque.
13 Tzameti nous montre que le cinéma français gagnerait à s'affranchir de ses deux tendances fortes : le populaire prout prout (les bronzés, les ch'tis, Disco), le pseudo-intectuel qui mise tout sur le facteur psychologique et les dialogues sans parvenir, dans la plupart des cas, à être mieux qu'un sous Allen ou un sous Bergman. Il gagnerait à montrer un visage plus poisseux, plus noir, plus osé, plus underground, à l'image de Tzameti.
Quel claque !!! Ce néo-réalisateur nous sort une histoire stupéfiante, filmer de très belle façon grace au choix du noir et blanc. Véritable électrochoc pour un budget minim qui à su également faire le parie avec des acteurs inconnus tous crédible. Chapeau.
Un film très noir, où les sentiments du personnage principal se répercutent directement sur le spectateur. Oppressant, c'est le mot qui vient à l'esprit. Après un début à l'atmosphère pesante, on suit, la peur collée à la peau, le cheminement de ce jeune homme dans un jeu pas comme les autres.
Tout concourt à rendre le film étouffant. La réalisation, la photographie (tout en N&B), la musique (presque omniprésente, le silence n'en est que plus accablant), et la qualité des acteurs, les principaux étant vraiment bons.