j'ai mis 13 Tzameti sur ma telé hier 20- 07-2011 alors qu'il pleut tous les jours en ce moment,et la je vois les premières images en noir et blanc je me dis aie aie aie...et bien croyez-moi si vous le voulez,je viens de voir le film Français le plus déroutant possible depuis une bonne dizaine d'années lorsque j'avais vu:Seul contre tous de Gaspar Noé!film tourné avec trois tunes espagnoles,gueules d'acteurs comme on ne voit plus depuis les années 50,bref un veritable petit bijou d'inspiration imaginative.A voir absolument.
Scénario plutôt original, pour le cinéma en tout cas, couleurs originales et violence assez originale aussi. Ce 13 Tzameti est très intéressant pour son ambiance et sa mise en scène, bien qu'il pèche par son rythme mais bon, je suppose que le suspens n'aurait pas été aussi efficace sans ces p*tain de 30 minutes d'attentes entre chaque coups de feu !
D'un coté une réalisation stylisée plutôt agréable a l'oeil et de l'autre un scénario moralement très discutable .Reste a savoir si les prix obtenus (Sundance et Venise) le sont pour la qualité de la mise en scène (noir et blanc ,cadrages , lumières) ou pour le potentiel polémique de ce huis clos sanglant. Ça part mollement et il faut vraiment s'accrocher a l'intrigue qui décolle réellement a partir de l'excellent mais trop court jeu de piste qui se termine dans une maison isolée ou commence le cauchemard.On comprend bien vite les règles de ce jeu débile mélange entre la roulette russe et le snuff movie ,passé le choc du 1er tour ,la répétition de la même scène lasse et aboutit sans surprise sur une finale entre le 13 et Recoing que notre héros gagne forcement avant de subir la vengeance du frangin qui le retrouve comme par miracle.Ce Fight Club du gun bénéficie d'acteurs inégaux plus connus pour leur tête que pour leur nom ,le perso de Seb fait trop jeune 1er et ne colle pas.
La tension du film est palpable par son scénario et la sobriété de sa mise en scène. L'acteur principal incarne avec perfection l’adrénaline et la peur qu'une personne peut ressentir dans ces moments.
2sur5 Frustrant et pauvre dans le sujet : le spectateur assiste au développement d'une mécanique imbue sans autre leitmotiv que sa plate radicalité (le noir et blanc très 90's sociales). L'oeuvre se voudrait existentielle, ce n'est qu'un essai formel sans âme ni souffle. Le film se voudrait humain, trop humain, ses personnages ne sont que les pions d'une démonstration (en plus d'être faux et statiques parce que ça fait ''arty''). Passée la surprise du jeu étrange, que d'ennui devant cette avalanche d'éléments fonctionnels répétitifs et bien ordonnés. Le cinéaste estime nous perdre dans un Sodome et Gomorrhe du crime ; alors certes, 13 tzameti est quelquefois vaguement fascinant par sa démarche quasi ''documentaire''. Mais le principe obéit à une logique aberrante qu'aucune chaire et qu'aucun point de vue ne vienne creuser. Au lieu de se pâmer devant un climat surréaliste, on se lamente d'une séquence si mortifère, on s'interroge sur la valeur d'une idée simple (et d'une simple idée de papier), on réalise que conjuguer celle-ci aux lieux communs de la métaphysique cheap n'est toujours pas la meilleure des solutions. 13 tzameti est un essai paradoxal ; comment ignorer le talent technique de Babluani ? Impossible puisque justement, cette maîtrise est trop évidente ; on voit ici le film d'un élève appliqué, un bon ouvrier du bizarre. Le seul regret, c'est que cet ouvrier ne semble pas penser une seconde à décliner une identité, un ton, un univers.
Faut-il y voir un film culte comme certains le disent ? Je ne pense pas, tout simplement parce que l'idée subversive du film puise dans un classique du cinéma américain avec un autre shooté de la roulette russe, j'ai nommé, l'incroyable Christopher Walken sur fond de guerre du Vietnam. Et une fois qu'on connait "the deer hunters"(incontournable), on ne peut plus envisager ce jeu de la mort dans un autre contexte. Alors d'accord, "13 Tzameti" dispose d'une belle étrangeté qui nous tient en haleine avec une photographie soignée et une distribution tarentinesque... mais pour ma part, ça ne suffit pas, dommage !
percutant, c'est le moins qu'on puisse dire ! réaliste et crue pas spectaculaire juste froid et sordide! très réussi de ce point de vu... c'est quand même le genre de film qu'on ne regarde qu'une fois! (pour ceux qui sont allez jusqu'au bout)
Sur les bases d'un synopsis alléchant, Gela Babluani nous entraîne pour une mystérieuse virée dans la triste vie d’un jeune homme désespéré. Sobrement stylé, ce « Fight Club » à la française enchaine, avec quelques maladresses et de brutales coupures de rythme, les scènes chocs où se rejoignent des personnages nerveux, survoltés, sans user de futiles artifices visuels.
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3,0
Publiée le 24 juillet 2010
Fils du rèalisateur Temur Babluani, Gela Babluani a signè avec "13 tzameti" (Tzameti dèsigne le nombre 13 en gèorgien) un premier long-mètrage à l'atmosphère oppressante! Sublimè par une magnifique image en noir et blanc, le film allie originalitè du scènario et rigueur de la mise en scène! Incroyable de naturel, Georges Babluani (le frère) donne une crèdibilitè inouïe à cette histoire sordide où des paumès participent à un jeu de roulette russe collective qui fait froid dans le dos! On se souviendra longtemps de ce n°13 où l'innocence est forcèment condamnè face à la montèe de la haine! Un thriller noir et violent, qui fut couronnè au festival de Sundance 2006, en recevant le Grand Prix du Jury dans la section Films de fiction...
fascinant et glauque. un huit clos ou l'enfer ce sont les autres Sartre n'a qu'à bien se tenir tant atmosphère que dégage ce film est oppressante. une histoire parfaitement plausible qui laisse planer un doute sur la condition humaine et les fantasmes de ceux qui en profitent.
ici rien n'est gris, il y a le bon et le mal, tout comme l'image du film tourné en N/B