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Julian85
31 abonnés
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1,0
Publiée le 9 octobre 2006
Paris en noir en blanc qu est ce que c'est beau! A part ça? rien. Réalisation sans imagination, actrice horripilante, et surtout scénario très poussif. Jamel Debbouze fait ce qu il peut pour éviter le désastre, mais rien n y fait c est juste mauvais. Très décevant
Un scénario de téléfilm servi par une mise en scène clinquante. Luc besson nous prouve un fois de plus qu'à défaut d'être le visionnaire de génie que les critiques de cinoche nous ont tant vanté,il n'est rien d'autre qu'un marchant de film,"empruntant" ça et là les quelques ingrédients nécessaire à la composition de sa soupe populaire,de plus en plus indigeste. Et si malgré tout ce angel-a réussi à nous toucher au détour d'une idée ou d'une réplique,c'est parce que le bougre à du métier!
Décidément, Luc Besson divise toujours autant avec ce nouveau métrage ni totalement mauvais, ni pleinement convaincant. Partant d'une histoire déjà vue, notamment dans le magnifique "La fille sur le pont" de Patrice Leconte, le cinéaste parvient progressivement à nous attacher à des personnages à la psychologie pourtant sommaire. Grâce à un humour sympathique et à un grand sens de la mise en scène, le cinéaste nous entraîne dans son sillage. Pourtant, l'ensemble apparaît comme très inégal, avec alternance de très belles scènes évoquant Wim Wenders ou Frank Capra, mais aussi de plans ratés ou d'idées foireuses. Autre point négatif : le casting. Si Jamel Debbouze ne s'en tire pas trop mal, on a du mal à s'attacher au sosie de Milla Jovovich et à son insupportable accent. Enfin, on était en droit d'attendre de la part de Besson un esthétisme poussé, mais les images en noir et blanc ne sont pas assez contrastées et déçoivent sur le plan visuel. Le nouveau Besson n'est donc ni la merde tant décriée partout, ni un grand film. Simplement un moment agréable à passer sans s'ennuyer.
Très difficile de retranscrire une si grande réussite en quelques lignes. Luc Besson aura réussi à réaliser l'un des plus grands chefs-d'oeuvres du cinéma et je pèse mes mots. Il faut voir avec quelle maîtrise il transmet une émotion si sincère et si juste que ça en devient grisant. Avec Angel-A, on a l'impression que Besson, le scénariste, écrit le film qu'il a toujours voulu écrire; que Besson, le réalisateur, réalise le film qu'il a toujours voulu montrer, mais surtout que Besson, le spectateur, a fait le film qu'il a toujours rêvé de voir. C'est touchant, sans-arrêt juste, sincère, et incroyablement beau. Si vous ne devez voir qu'un seul film ces vacances-ci et que vous voulez absolument voir King Kong, allez en voir deux. Et si vous ne devez voir qu'un seul film ces vacances-ci et que c'est Angel-A, aller quand même le voir deux fois.
Projet séduisant et ambitieux au départ, Angel-A s'avère être un gros manqué dans la filmographie de Luc Besson. Pourtant, celui-ci avait réuni de belles idées au départ : tourner ce film en noir et blanc (il faut d'ailleurs reconnaitre que Paris est bien filmé) avec un Jamel Debbouze à contre-emploi et le mannequin Rie Rasmussen a ses cotés, qui donnait au duo une allure plutot touchante et originale. Bien que cette dernière ne soit pas une grande actrice, sa belle présence physique finit tout de même par payer. S'il faut chercher des failles à ce film (et il y en a), c'est d'un point de vue scénaristique et de subtilité dans le message. Tout sonne faux, presque du début à la fin. En effet, difficile de ne pas sourire lorsque l'on voit "l'ange" Rie Rasmussen tabasser trois mecs à tour de bras, ressemblant ainsi à Jean Reno dans Léon ou encore fumer comme une cheminée, faisant même passer Humphrey Bogart pour un débutant! De plus, les dialogues sont assez ridicules, essayant de faire passer de l'émotion, alors que cela ressemble à du mauvais théatre de boulevard. Seuls quelques scènes font mouche, justement quand nous ne sommes pas dans le dialogue mais plus dans le visuel, ou Besson semble décidément plus à l'aise. Les seconds rôles sont eux sans grande consistance, excepté Serge Riaboukine, convaincant, Gilbert Melki étant lui nettement moins bon que d'habitude. Même la rédemption, thème pourtant poignant, n'est pas convaincante, car la manière de la développer n'est pas bonne (grand numéro de ridicule quand Jamel doit dire qu'il s'aime dans un miroir). Enfin, alors qu'on aurait au moins pu espérer une fin un peu plus consistante, elle s'avère hélas pire que tout, sommet de ridicule ou l'on y croit pas une seconde et ou la belle morale est sauve : le couple finissent ensemble. Les plus belles histoires d'amour ne se terminent elles pas toujours mal, monsieur Besson? Besson qui semble hélas avoir montré ses limites de cinéaste. Pas nul. Juste complètement manqué.
Un film ennuyeux à mourir, les acteurs sont plus que mauvais et le scénario ? reste à savoir si un scénariste était vraiment présent sur le tournage....
1 étoile pour les vues de Paris et Jamel Debbouze. L'histoire commence bien, on se laisserai bien prendre... Et puis cet ange perd en crédibilité, car il est trop prévisible... On devine tout, y compris les dialogues. On tombe dans un classique désastreux qui ne laisse plus aucune place à la surprise, et à mes yeux encore moins à la magie. Dommage, effet raté.
Bien qu'aillant certains défauts (notamment celui d'aller un peu trop vite...) ce film n'est pas exempt de qualité. La qualité de la photographie en noir et blanc est très belle et s'inspire notamment de certains films expressionnistes des années 20. Jamel Debbouze dans un rôle proche de Woody Allen prouve encore une fois que c'est un grand acteur.
Comment ne pas aimer ce film. Cela est vrai qu'on ne comprend pas toujours ce que raconte Jamel deBouzz, mais son personnage devient attachant au fil de l'histoire. Le "noir et blanc" donne beaucoup de poésie à ce film.
Un maître du cinéma en panne d'inspiration,une poésie creuse.Une mise en scéne pas digne d'un Besson.Quelque moments d'émotion pas mal joués par des acteurs trop fleur bleue.
Quelle surprise ce film, Luc Besson sort de ses traditionnelles "daube" en tant que producteur. Et nous sort une oeuvre merveilleuse avec un grand "Debbouze", magnifique et dramatique avec une photo grandiose. Bravo Besson, tu nous avais habitué à beaucoup moins bien (mais seulement en tant que producteurs)!!
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1,0
Publiée le 13 octobre 2020
Angel-A est fondamentalement une mauvaise idée et vous vous demandez sans cesse s'il y a un message ou quelque chose derrière l'évidence mais non il n'y en a pas. C'est simplement l'histoire d'un homme qui est aidé par un ange effronté lorsqu'il est en détresse. Il passe la plupart du temps à rencontrer des personnages secondaires stéréotypés dans tout Paris sans rien faire de digne d'être raconté dans un film. Citoyen américain plutôt invraisemblable et le passage de l'ambassade des États-Unis était probablement la partie la plus inutile du film. Jamel Debbouze n'est tout simplement pas un bon acteur et je ne l'aimais pas ni lui ni le personnage qu'il interprète. Sans aucun doute le plus mauvais et le plus prétentieux film de Luc Besson...