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dahbou
205 abonnés
2 186 critiques
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1,0
Publiée le 10 août 2010
Bessson confirme son talent de bon réalisateur avec un noir et blanc tout simplment slpendide et un Paris magnifique par contre, il confirme aussi qu'il est un mauvais scénariste avec une histoire naïve à souhait remplie de psychologie de bazar et prévisible à souhait sans parler d'un casting trés inégale entre bons comediens et comediens insupportable.
Film éblouissant et plein d'espoir. Le choix de Paris et du noir et blanc renforce la beauté du film et de son histoir : celle d'un homme reprenant goût à la vie grâce à l'amour. Une jolie moral très bien filmé, sans être son meilleur film, Luc Besson nous prpose son plus beau film esthétiquement parlant.
Besson s'attarde, et erre dans la nébuleuse parisienne, magnifiant la capitale et Jamel comme rarement. Là c'est du Besson qu'on aime, mais c'est si rare.
Difficile de résumer ce que l'on ressent au sortir d'Angel-A. Alors, dans le désordre, les points positifs: Jamel, le cadrage, le découpage très simple (si on excepte quelques plans à effet du genre de celui qui débute la séquence "tour eiffel"),Paris quasi vide et irréel, Melki et Riaboukine. les points négatifs: quelques facilités et incohérences sans gravité dans les dialogues, l'impression que le film manque de liant (de longues séquences qui se succèdent sans laisser un peu de temps entre elles pour passer d'un lieu à un autre ou au non-dit sur les sentiments des personnages. Le film aurait gagné à durer 10 ou 15 minutes de plus pour le fluidifier), la toute fin est superflue. la grande inconnue du film: Rie Rasmussen. on aime ou on n'aime pas (perso, j'aime). Mais elle (ou son personnage) risque de partager le public. Je persiste à penser qu'une version longue en dira plus sur ce qui m'a manqué dans le cheminement émotionnel d'André et Angela. En tous cas, le film réserve de beaux moments esthétiques et/ou d'émotion et est sans aucun doute une oeuvre d'auteur (une patte de cinéaste indéniable).
J'aime beaucoup Besson, j'étais donc ce matin à la première aux Halles.Mon enthousiasme a vite disparu.Une première partie genre "La fille sur le pot" en nettement moins bien, et une seconde (dont Besson a demandé de ne pas en parler) absolument stupide et déjà vu.Faire jouer un tchatcheur (Djamel Debbouze, plutôt bon) et une fausse actrice (Rie Rasmussen mauvaise à tout point de vue, notez notamment son "jeu de bras", agaçant)entraîne forcément beaucoup trop de dialogues.Besson prend le spectateur pour un con en expliquant tout dans le moindre détail.Et la magie n'agit pas.Quelques scènes drôles,Gilbert Melki et Djamel crédibles n'empêchent pas au film d'être très mauvais.
Avec "Angel A", Luc Besson évolue très loin de son meilleur niveau. L'idée de départ est bonne, de même que le choix du noir et blanc, logique quant au thème traité et procurant un résultat visuel appréciable. Seulement, le scénario reste superficiel. On tourne en rond, le pire étant les 20 dernières minutes franchement soporifiques. Les dialogues sont digne d'un concours littéraire de collégiens. Platitude est le maître mot. Si vous espériez que ce film bouleverse votre conception de la vie, autant vous dire tout de suite que vous serez déçus. Du coup, que reste-t-il à "Angel A" ? Quelques scènes marrantes, une série de cartes postales sur les hauts lieux parisiens ou encore les formes plantureuses de Rie Rasmussen. Pas grand chose donc, mais c'est déjà ça.
Un tournage ultra-secret, un titre énigmatique pour ça ? Bon Un noir et blanc signé encore une fois par Thierry Arbogast, une photo de toute beauté certes. Jamel Debbouze signe pour moi sa meilleure performance et Dieu sait que je ne suis pas fan de lhumoriste que je mets souvent dans le même sac à noyer avec Eric et Ramzy, Omar et Fred et les autres dits « comiques » immatures et sans talent. Il se révèle néanmoins très juste dans les scènes démotion. Luc Besson, après avoir produit en série des chefs duvres (dans leur genre, rendez-vous sur Nanarland) tente de relever le niveau avec Angel-A. Une réalisation plus sobre et classique que dhabitude, notre belle capitale déserte très bien filmée mais un scénario laissé au placard (comme souvent chez Besson). On pense souvent à un Amélie Poulain en noir et blanc (avec le même Debbouze qui porte encore un prénom très français, Lucien chez Jeunet, André chez Besson) mais où lhumour est remplacé par la mièvrerie, la niaiserie. Rie Rasmussen possède beaucoup de charme et dentrain, bien que ses dialogues fassent un peu trop « je ressers mon texte que jai appris phonétiquement ». Angel-A est au final assez prétentieux, dune poésie clichée et très publicitaire, très bavard, dune morale assez enfantine (la beauté est à lintérieur, croire en sa bonne étoile, lamour cest bien (« cest mieux que la guerre » comme dirait Miss France) et au final aussi grotesque que risible. Besson revient donc à un cinéma plus intime certes, dune beauté plastique évidente mais dun humanisme de pacotille car trop bon enfant.
Visuellement magnifique, Angel-A s'enfonce grandement à cause d'une dernière partie d'un sentimentalisme forcé qui fait perdre au film toute personnalité. Luc Besson signe alors un de ses moins bons films mais les performances de Jamel Debbouze et Rie Rasmussen (au début, elle récite son texte pour devenir bien plus convaincante au final) sont fortement réussies et ils forment un couple assez tendre dans le fond. Après une première partie moyenne et une seconde partie tirant sur le fantastique (inspirée par Les Ailes Du Désir par exemple), Angel-A a le mérite de s'offrir un final de grande classe qui fait gagner un certain intéret au film. A découvrir donc mais Luc Besson est désormais bien loin de Léon ou de Subway...
Luc Besson gardait dans son tiroir ce scénario depuis 10 ans. Malheureusement, avec lâge, il ne sest pas bonifié et a perdu au contraire de son originalité. Aussi, il est dommage que la recherche rationnelle de soi-même, thème principal de cette histoire, soit résolue finalement par lirrationnelle. Une fin nous ramenant à la réalité aurait été préférable. Heureusement, beaucoup déléments du film reposent sur les épaules de Jamel qui sen sort très bien. Il est touchant dans son rôle de galérien et parvient à embellir lhistoire par les touches dhumour quil place habilement ça et là. En revanche, laccent de Rie Rasmussen ma parfois gênée, jai eu du mal à comprendre certaines répliques. De plus, elle récite trop son texte de manière théâtrale ce qui enlève de la crédibilité aux scènes.
Globalement on ne peut pas jeter la pierre à Luc Besson car les images, les plans sont magnifiques, Paris semble vide (il a eu lintelligence de filmer pendant que la foule parisienne était occupée sur le tournage de Da Vinci Code), et, en noir et blanc, tout a un charme fou. Mais lhistoire reste un peu banale.
luc besson est l'un des réalisateurs les plus talenteux de sa génération. mais il en est le pire scénariste. on lui a dit 10000 fois mais il persiste et signe avec cette bluette qui se veut originale. c'est certes esthétique, mais c'est terriblement mal foutu et en aucun cas la magie n'opère, car là où il vaut émouvoir, besson fait hurler de rire. le ridicule ne tue pas, mais il fait angel-a.
J'ai bien aimé les débuts de luc besson (le 5ème élément...) mais je trouve qu'il perd son style au fur et à mesure des films. J'ai été déçu par ce film, malgré les bonnes critiques de mes amis. Le scénario était bon mais il a été mal exploité. On s'ennuie ferme, l'action n'est pas présente. Cette étoile est uniquement dédié a Jamel et au scénario. La voix du mannequin est soporifique, et incompréhensible. On doît être trop attentif à ce qu'elle dit, parce que son accent gâche tout. Elle ne met pas de la vie à son texte, on dirait qu'elle le lit. A déconseiller, même si vous le louez c'est une perte de temps.
Besson nous sort un film surprenant d'humanisme et de tristesse. Reposant sur des dialogues forts, émouvants et sincères, Angel-A en fera réfléchir plus d'un sur les valeurs de la vie. Debbouze prouve une fois de plus qu'il est un bon acteur et est bien épaulé par Rasmussen, touchante en ange gardien. Les deux forment un bon duo auquel on peut facilement s'identifier dans cette belle ville de Paris. En plus, la photo est de qualité (le rendu noir et blanc très esthétiquement réussi) et certains plans valent bien le coup d'oeil.
Alors oui dans ce film les reproches que l on fait habituellement à Besson : faiblesse du scénario, une certaine forme de naïveté et d opportunisme en même temps; semblent justifiées. Je n ai pas du tout accroché à l histoire de ce looser sauvé par un ange. Il n empêche le film a tout de même une certaine beauté avec son Paris estival filmé avec un noir et blanc très soigné et assez hypnotisant.