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Frédéric M.
186 abonnés
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4,0
Publiée le 1 août 2024
J'avais raté ce film à sa sortie, j'aime le Besson en film d'action (Léon,Nikta) ou SF (5e element). Pas fan de Jamel, j'étais juste intriguée par le pitch et la beauté de cet ange. Au final, un très beau film, touchant, sincère, simple. L'actrice est magnifique et sonne juste. La photo noir & blanc fait un bel hommage à Paris.
Angel-Attend reste avec moi ! La photo est magnifique, J.Debbouze est excellent, comme à chaque fois où un "comique" joue des scènes dramatiques. Par contre, le malaise réside au milieu du film, difficile d'accèpter son coté un peu absurde, ou Debbouze et son Angel-A passe tout leurs temps, dans une boite de nuit afin de, vous comprendrez pourquoi, en regardant le film. Besson imagine son Angel-A d'un point de vue bien enfantin sans réel grande qualités au niveau scénaristique. On peut passer un très bon moment malgré tout, grace a des scènes comme "le miroir" ou bien surtout la fin, térriblement remplis d'émotions et de force visuel. au final : 2 étoiles pour un bon film avec ses lacunes. Mais surtout pour un J.Debbouze qui peut vous captivez par son naturel.
« Angel-A » est une sorte de « Joséphine, ange gardien » en plus trash. On pourrait vraiment le penser tant le scénario n’offre rien de consistant à se mettre sous la dent. Un script tout juste pour un téléfilm ou une série de seconde zone. Que dire en plus du choix de Jamel Debouzze pour occuper le premier rôle ?? Ce dernier devrait se cantonner à la comédie et laisser le registre dramatique à des acteurs dignes de ce nom. En effet, dès que le film aborde des passages plus graves, le célèbre humoriste n’arrive pas à transmettre la moindre émotion. C’est d’ailleurs le problème récurrent de ce long métrage de Luc Besson. Tout y est plat et apathique. La faiblesse des dialogues n’arrangent pas cet état de fait et contribuent à enfoncer cette œuvre dans la médiocrité. Luc Besson devrait laisser l’écriture du scénar’ à des gens plus compétents et se concentrer sur la seule réalisation, fonction dans laquelle il excelle.
Un Fisher king... mais en mini-jupe. Thème rebattu, traité sans véritable originalité (le type en question mérite-t-il une aide venue du ciel ?), à la morale un peu branlante (apprendre à s'estimer : on se croirait à Hollywood) et à la sauce trop sirupeuse, mais si bien mis en image par tout le talent de Besson : une photo d'ambiance, dépressive (noir et blanc) et pleine d'espoir (la grande luminosité), une réalisation maligne, typée, jouant de tout les contrastes (notamment celui entre les acteurs), une direction d'acteur qui nous offre un Jamel en comique assez fin et presque émouvant. Du Besson producteur : tout pour l'image !
Une assez bonne surprise, pour ce film en noir et blanc au vingt-et-unième siècle (un choix toujours très risqué, mais qui passe bien ici), qui narre la relation entre une femme "angélique" et un petit escroc qui ne peut plus rembourser ses dettes. L'intrigue intéresses, surtout dans des séquences-clés : le bar "à prostitution" dans les toilettes qui n'est pas du tout ce que l'on pense, la fin qui est mignonne tout plein... Le film accuse seulement quelques longueurs ponctuelles et quelques bavardages qui durent un peu de trop, mais il se laisse largement regarder. Le style Besson est bien présent dans les séquences dynamiques de combat, la musique est élégamment choisie, et les acteurs jouent bien. On redécouvre Jamel Debbouze dans un autre registre que le comique que l'on connaît, et malgré l'accent prononcé de l'actrice-titre (accent qui peut un peu agacer au début, il est vrai), celle-ci s'en tire admirablement, surtout à la fin, réussie. La durée courte (1h29) du film l'aide à être marquant, et soigné, et il ne s'étire pas en palabres à la fin, on termine positivement cette belle petite découverte qui mérite d'être vue. Bien interprété, avec une intrigue sympathique et une fin réussie, un film intéressant.
L’habitué des superproductions Luc Besson revient à ses premières amours (voir "Le dernier Combat") et signe ce film intimiste dont on retiendra l’interprétation avec un duo vedette impeccable (Jamel Debbouze en looser et Rie Rasmussen en ange atypique) et des 2nds rôles surprenants (le génial Gilbert Melki, l’excellent Serge Riaboukine…). Un casting qui ne réussit pourtant pas à masquer un scénario lourdingue sur l’importance de s’aimer soi-même. Une naïveté que Besson revendique mais qui rend son film franchement niais par moment. Quant à la fin, elle est quand même assez ridicule ! Reste quelques bonnes scènes et une vision intéressante d’un Paris pratiquement désert que Besson magnifie par l’utilisation du noir et blanc.
Un très beau film avec un duo que tout éloigne mais qui fonctionne bien. Le film fait très Amelie Poulain bondé de quête du bien être tout ça mais il y a comme une magie dans ce film, quelque chose d'émouvant dans cette relation (j'ai versé ma larme j'avoue). Dommage que la fin n'ai pas été a la hauteur de mes espérances.
André est un petit escroc mythomane et malheureux. Ayant gagné une green card à la loterie, il se dit américain, prétend avoir un duplex à New York et des affaires en Argentine, mais c’est bien Paris qu’il arpente pour échapper aux petites frappes et aux gros durs qui veulent lui faire rembourser ses dettes. Au moment où il s’apprête à se jeter dans la Seine, une grande pétasse blonde (c’est dans le scénario !) saute avant lui, et par réflexe, il la sauve. Elle lui promet alors de faire tout ce qu’il lui demandera. Elle s’appelle Angela, et l’on va vite découvrir que cela peut aussi s’écrire comme le titre du film : Angel-A. Elle a des anges les pouvoirs de divination et de persuasion, plus une droite ravageuse. Entraînant André dans une errance nocturne, elle va lui servir de coach, et lui révéler qu’avant d’espérer se faire accepter par les autres, il faut commencer par s’aimer soi-même.
C’est un Besson. Indubitablement. Un peu comme l’affiche de Virgin, on peut jouer à retrouver pêle-mêle les ingrédients de ses précédents films : le noir et blanc du « Dernier combat », les bas-fonds de « Sub way », la Mathilda de « Leon » grandie trop vite (jusqu’à ses « OK » et ses « cool ! »), les personnages dézingués du « Cinquième élément », et même l’humour éléphantesque des dialogues de « Taxi »… La photographie de Thierry Arbogast, son complice depuis « Nikita », est superbe. Besson a filmé un Paris rêvé, sans habitants ni voiture, un Paris d’un petit matin d’août. Il maîtrise toujours autant le cadrage et la dynamique du montage, et certaines scènes sont particulièrement réussies.
Mais tout cela n’est pas suffisant pour sauver un scénario plein de bons sentiments, avec un message qu’on croirait tiré d’un séminaire de communication pour cadres de Jacques Salomé… Tout cela en fait un film très bavard, et la tchache de Djamel conjuguée au français phonétique du mannequin Rie Rasmussen amènent rapidement le spectateur à décrocher. Quand on se rappelle que Luc Besson s’est limité à dix films, il est dommage que celui qui est malgré tout un des cinéastes les plus intéressants de sa génération, ait ainsi dilapidé une de ses cartes dans un film si creux. http://www.critiquesclunysiennes.com/
J'ai trouve ca vraiment magnifique, un decors parisien fantastique, une histoire sympathique, des acteurs impressionants, qui corrige le probleme du cote gnangnan.
Jamel Debbouze incarne André, un petit malfrat parisien aux abois qui doit de l'argent à tout le monde et principalement à des truands. Dans un premier temps, Debbouze fait du Jamel, celui qu'on aime, tout en tchatche et pataquès. Dans un Paris monumental, touristique et quasi désert, très joliment filmé en noir et blanc, les déambulations d'André sont d'abord plutôt amusantes. Cependant, la comédie et le récit se gâtent à l'apparition, sur un pont de Paris, d'une longue et blonde créature appelée à jouer, spoiler: implicitement puis explicitement, l'ange gardien d'André qu'elle affranchit de ses dettes tout en s'appliquant à lui donner confiance en lui.
Petit à petit, le sujet se délite dans un bavardage philosophico-sentimentalo-gnangnan qui pourrait même se conclure, spoiler: pour peu qu'Angel-A renonce à son intemporalité, par une histoire d'amour, certes contrastée entre l'immense nordique et le petit maghrébin, mais convenue. Jamel est bien plus convaincant et intéressant -en tout cas ici- dans son registre comique que dans les envolées humanistes basiques auxquelles s'essaie Luc Besson. Sa partenaire, belle plante un peu fade, n'a pas de répondant et affaiblit le duo. Le film devient ennuyeux et stérile, jusqu'à faire paraître l'esthétique de la réalisation vaine et pompeuse.
Je n'ai pas accroché à cette amourette particulière entre un ange en mission et un homme au bout du rouleau. Le côté étrange de cette histoire d'amour filmée en noir et blanc, dépaysante et prometteuse à la base, finit par tomber dans le ridicule le plus grotesque, à l'image d'une fin risible spoiler: (les ailes d'ange, que c'est kitsch!!!; c'est filmé façon parodie) . Entre-temps, après un démarrage correct et drôle spoiler: (la première scène avec le train qui couvre l'explication, la chanson "Alouette" et le commissariat) , le film s'enlise dans des scènes beaucoup trop longues et statiques, garnies d'une avalanche de dialogues très inégaux et offrant une balade sympathique mais trop lente et contemplative de Paris. Le vrai point positif, c'est le parti-pris de montrer un Paris vide, symbole de l'isolement des deux personnages principaux et de l'aventure intemporelle qu'ils vivent, éloignée des tracas du quotidien, comme dans une bulle. Seuls quelques protagonistes secondaires demeurent (les bons Serge Riaboukine et Gilbert Melki) pour faire le lien avec le passé d'André. Côté distribution, Jamel Debbouze s'en sort correctement dans un rôle à contre-emploi, par contre Rie Rasmussen est une grosse erreur de casting, entre son accent qui rend l'ensemble parfois peu compréhensible et une apparence physique très cliché. Au final, habitué aux films rythmés et bourrins, Luc Besson part complètement à l'opposé et offre un film globalement ennuyeux et mal fini.
L'exercice de style était assez intéressant et attisait la curiosité. Comme souvent Luc Besson maitrise la forme mais pas le fond, intégrant des significations symboliques maladroites à cette histoire qui aurait pu être réussie bien qu'assez basique.
Ou a bien a pu passer le Luc Besson qui nous faisait rêver avec ses films ? Avec le passage a l'an 2000 il avait arrete de faire ses propres films on attendait donc logiquement bcp de son retour derierre la camera mais c'est malheuresement un gros manqué à croire qu'a force de produire des films simpliste et commercial ca a deteind sur lui :S le film pourrait valoir 2 étoiles mais je le note à mesure de la déception qu'il a été.