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Un visiteur
0,5
Publiée le 1 mars 2009
je n'ai pas du tout aimé ce film. mon ex me l'avait un peu imposé pour pouvoir voir des films un peu plus attirants avec ses "amis", et moi je me suis tapé cette merde. le fait que je deteste desormais cette ex n'arrange rien à l'affaire! sandra si tu me lis ^^ va pourir au mans!
Ah bon Dieu, le film n'a vraiment rien à voir avec sa bande-annonce : celle-ci laissait suggérer le schéma classique du pédophile qui drague une mineure et l'amène chez lui, Et retournement de situation, il est pris en otage par une fille qui n'a pas peur de se salir les mains, façon slasher et tout et tout, avec un plus sur le face à face entre deux personnages, plein de faux-semblants et de révélations comme le savent si bien faire les américains. Mais on est à des années-lumières de tout ça! Tout d'abord, et ce qui m'a dégoûté dans le film, n'est pas le gore puisqu'il n'y en a pas, mais une certaine de forme d'encouragement à la torture et à l'auto-justice sur de présumés coupables, Chose qui ne semble plus choquer personne au pays du Patriot Act et de Guantanamo, et le haro sur un type de crime peut mis en lumière au cinéma : la pédophilie. Ensuite, il n'y a ni slasher, ni twists final, rien de captivant, le face à face est particulièrement inutile car on ne s'imprègne pas de leur psychologie. Finalement, 1h45 à voir un type attaché se faire torturer gratuitement par une ado et chialer comme une merde. Le film m'a donné de sacrées sueurs froides. Âmes sensibles s'abstenir. À réserver aux fans de sordide et malsain.
Un film vraiment nul, l'idée du huit clot tiens sur pied, en revanche le stresse n'est pas au rendez vous, le film tourne en rond et devient de plus en plus répétitif, aucun vrai rébondissement!! Ellen Page est inssuportable.
un film d'une nullité absolue. Je n'ai jamais accroché devant tant de blabla inutile. Mal foutu, saoûlant, mal filmé, mal joué, j'ai failli quitté la salle à plusieurs reprises. La bande annonce m'a induit en erreur... ce huis clos est franchement peu recommandable
EXCEPTIONNEL, réussir un huit clos avec uniquement 2 personnages et une violence accrue : chapeau bas. Sujet difficile mais un duo d'acteur excellentissime. A voir absolument.
Quel déception ce film. S'il est vrai que le suspense parvient à nous tenir en haleine jusqu'au bout parce qu'on veut savoir, tout le problème réside dans la fin du film. Trop rapide et trop bâclée. Et puis, outre l'issue, on notera certains vides dans le film, certains oublis pour la compréhension du spectateur.
Les films qui dérangent sont souvent très bons. Hard Candy en fait partie, le spectateur est torturé en se demandant qui peut être le plus salaud, au bénéfice du doute. Seule la fin en apporte la réponse.
Thriller au potentiel intéressant ou comment un potentiel pédophile va se voir devenir la victime, Hard Candy est une déception car à aucun moment il ne convainc. Pourtant, il y a du bon dans ce film notamment l'interprétation des deux acteurs principaux, Ellen Page et Patrick Wilson, qui se révèlent très bon. Le problème se situe au niveau de la réalisation qui ne procure aucune mais vraiment aucune tension. En abusant des cadrages resserrés, des gros plans et des contrechamps, le réalisateur annihile toute efficacité à son récit. S'y ajoute des incohérences assez grosses (spoiler: une émasculation ne saigne pas bien sur et n'est pas douloureuse du tout ) qui enlève toute crédibilité. En résulte alors un film assez mou, voir ennuyeux sauvé uniquement par l'interprétation de qualité de ses deux acteurs.
Peut-être l'un des seuls films de David Slade qui vaille la peine d'être regardé entièrement. Mise en scène sur le fil du rasoir, acteurs habilement dirigés, intrigue oppréssante, Hard Candy est une référence.
Film qui sort de l'ordinaire, les 2 acteurs nous tiennent en halène tout le long du film. Excellente interprétation. Cela reflète la réalité d'internet et des ados inconscient qui s'aventure chez des inconnus... Peut etre que le -16ans est un peu sévère, c'est purement psychologique. Très bon film, scénario remarquable.
Deux acteurs admiratifs, l'un Jeff humilié, l'autre Hayley une fille qui obtient tout sans le moindre mot. Un film psychologiquement remarquable, tant on est pris dans le vive du sujet du début jusqu'à la fin, très surprenant, qui est sans aucun doute un des plus grand Thriller de cette année.
Premier film réalisé par le clippeur anglais David Slade, Hard Candy (désignation argotique des filles mineures sur la internet) joue sur le danger récent et permanent du tchat sur la toile et des risques qu'encourent les jeunes à discuter avec un correspond sans visage. L'histoire, originale, raconte donc la rencontre entre Hayley, jeune surfeuse de 14 ans, et Jeff, un photographe d'une trentaine d'années, charmeur et attachant. Le fil de l'histoire, au préalable déroutant, se transforme en thriller étouffant lorsque la victime mineure se transforme en bourreau avide de vengeance plus que de justice. Dans le rôle de cette gamine tortionnaire, la révélation Ellen Page, excellant en jeune fille machiavélique aussi fragile que dégénérée face à un Patrick Wilson (Le fantôme de l'opéra) tour à tour manipulateur puis terrorisé. L'alchimie entre les deux acteurs quasi-omniprésents fonctionne à merveille, la tension montant crescendo dans ce scénario intelligent, instaurant une atmosphère tendue brillamment mise en images par une réalisation exemplaire, faite de plans sobres mêlés à des rotations de caméra du plus bel effet. Nous regretterons cependant une fin un peu convenue qui déçoit un tantinet... Mais un tel suspense et une révélation finale tellement surprenante font de ce premier film absolument terrifiant une agréable surprise.
Voici un film à l'ambiance particulièrement malsaine. Jugez plutôt le speach : un trentenaire invite une jeune fille de 14 ans chez lui avec des intentions que Polenski ne saurait renier mais une fois sur place les rôles s'inversent et la jeune fille compte bien rendre la vie dure à son petit pédophile. Le film joue sur une impression de mal être constant et tente de nous mener sur l'ambigüité des sentiments que l'on peut éprouver pour les personnages. Ainsi il tente de nous faire nous "attacher" ou tout du moins comprendre la psychologie du père pervers excellemment interprété par Patrick Wilson et à d'autres moment nous confronte au sadisme malsain de la "justicière" elle même jouée par une Ellen Page plus que convaincante. Si du point de vue de l'interprétation il n'y a rien à reprocher, en revanche je serais plus sceptique quant la structure du scénario qui tourne au final très vite en rond gérant assez mal son huis clos. De temps en temps Slade introduit maladroitement quelques scènes "d'action" pour tenter de réveiller son spectateur. D'une part ces scènes sont visuellement pénibles, le réalisateur tentant de s'essayer à des effets de style maladroits mais d'autre part elles arrivent surtout au mauvais moment sentant qu'elles tiennent davantage du passage obligé en vue d'introduire un nouveau suspens. L'ensemble se laisse suivre malgré tout malgré son ambiance malsaine mais jamais insoutenable.