C’est mon président américain préféré, c’était en 2013, l’ouverture et c’est aussi le cas pour la postérité, faire des petites choses transformées en grands pas qui marquent, confirmant une deuxième fois la réouverture de ce visionnage passionnant.
Ceci est appelé communément un biopic, on attend pas l’heure allongée de partir, pour entendre cet emblématique personnage historique, bien au-delà des frontières lointaines de la politique pour les nuls en cours d’histoire américaine.
Après la fondation paternaliste révolutionnaire indépendantiste signée traité émancipation obtenue du royaume colonial, fut édifiée viendra le conditionnement, comment cela fonctionne et voilà que s’est déroulée les assemblées au congrès des États du Nord désunis face à la sécession du Sud.
Un conflit au cœur du débat sensationnel sur l’abolition de l'esclavage en Amérique, aucun ennui pendant plus de 2h20 comme décompte, c’est splendide et l’on ressort grandit des scènes de ménage parlementaire aux différents partis pro et anti.
Il y a une certaine façon plaisante à regarder cette mise en scène, observons les intervenants montés au créneau, la tension artérielle dans les salles d'attente législatives, l'exécutif fin prêt, le 13ème amendement en cours de route.
Le puisement d’archives, de fait relayé, sur l’homme et sa vie, sa femme forte et convaincue, ses fils, l’aîné touché par la dure réalité, se porte volontaire dans l’effort psychologique guerrière, et le plus jeune joue aux maquettes de train et se divertit au final, voyant la figure paternelle tragique annoncée, une instable et émouvante biographie familiale.
Ses amitiés particulières imaginées sobrement, mis en avant la modestie du bon dirigeant, le social subira moult profondes mutations évolutions au cours suivant par de sage parole soldat aux couleurs de la patrie, tout un mythe construit venant de la réalisation d’Amistad a un stade professionnel.
Maîtrisant d’une main de maître le sujet de l’histoire, un même scénario beaucoup plus étoffé : dit le professeur Steven Spielberg ; la bibliothèque est au complet comblé, en voyant le temps qui a vu tant défilé, remettant le mérite à sa place le contexte sociologique, ce chef-d’œuvre à relever au podium du cinéma.
La note ne se fiera qu’à son intuition, pas aux barèmes d'influence critique, presse et spectateurs réunis interagissent sur le jugement rendu lors du vote pour ou contre l’esclavage, sudiste versus nordiste, point crucial scellant une guerre qui entamera la hache, républicain et démocrate, à la barre et aux urnes de tradition orale, l’écrite se verra après.
Plus en apprenant davantage l’histoire de ce grand monsieur, philosophe politicien orateur déterminé, courageux et moralisateur face à la destinée de son pays et de la sienne, exceptionnellement poétique tel un mélodrame théâtral assistant à cette ultime représentation.