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Un visiteur
1,0
Publiée le 29 janvier 2013
À l'instar du piteux "Cheval de Guerre", "Lincoln" est un film fade, sans fond ni point de vue, plombé par un classicisme étouffant et un scénario de bureaucrate qui n'a rien à montrer ni à dire, malgré le fait qu'il soit très bavard. Ici, tout sent la poussière, la naphtaline et les vieilles planches (on peut même voir la poussière voler à l'écran). C'est lent (2h29!), c'est poussif, c'est artificiel. La musique de John Williams (mille fois entendue) tente de sauver les meubles en construisant une émotion, mais ne vous y trompez pas, ce biopic d'Abraham Lincoln en dégage autant que sa page Wikipédia. Spielberg semble paralysé par spoiler: suite sur Plog Magazine, les Critiques des Ours: http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2013/01/lincoln.html
Spielberg, dont c'est le vingt-septième long métrage, a réussi à encore me surprendre avec sa nouvelle fresque historique baptisé "Lincoln". Le film a du mal à démarrer et patauge un peu dans sa première demie-heure, mais une fois la machine lancée, Spielberg ne cesse de nous régaler. Sa mise en scène est un pure merveille, très fluide et ultra maîtrisée. Le réalisateur américain arrive à rendre son film poétique et lui donne une âme qui le rende vibrant pour le spectateur. Le contexte historique est représenté de manière très réaliste ce qui nous permet de nous immerger profondément au sein de l'oeuvre. Daniel Day-Lewis est impeccable, très convaincant et mérite pleinement son troisième oscar. "Lincoln"est une fresque historique poignante, un moment d'histoire mémorable que Spielberg magnifie et grave dans la mémoire des spectateurs. Un grand film pour un grand cinéaste.
Steven Spielberg est devenu un maître dans l'art de nous raconter l'Histoire avec un grand H. Avec Lincoln, le réalisateur nous raconte une partie de l'histoire américaine mais réalise également le biopic d'un personnage central qui a sculpté le pays. Un film qui n'est pas sans nous rappeler Amistad réalisé des années plus tôt et qui nous racontait l'arrivée tumultueuse aux Etats-Unis d'esclaves qui ont voulu regagner leur liberté par l'intermédiaire de l'ancien président des Etats-Unis John Quincy Adams. Alors que The Amistad ne fait que gratter la surface de l'histoire de la guerre de sécession. Avec Lincoln, Steven Spielberg met les pieds dans le plat et nous plonge au cœur de la guerre qui aura été la plus meurtrière pour les américains. Plutôt que de nous montrer les champs de bataille et ses horreurs, le réalisateur nous parle d'un homme: Abraham Lincoln et de son combat pour faire passer le XIIIème amendement et libérer tous les esclaves.
Parler de Lincoln c'est toucher à un trésor national pour les Etats-Unis voilà sans doute pourquoi ce biopic a tendance à tourner à l'hagiographie. A travers ce film on découvre le président Abraham Lincoln un homme qui était particulièrement aimé de son vivant et dont la popularité rivalisait avec celle de George Washington. Alors qu'il était aimé de la nation et que la guerre de sécession touchait à sa fin, le président décide de mettre toute sa carrière et son mandat en jeu en voulant faire adopter le XIIIème amendement pour abolir définitivement l'esclavage. On découvre alors comment la Maison Blanche a réussi à faire adopter une loi qui sur le papier n'avait aucune chance de passer. Un exploit qui nécessitait de la diplomatie de la ruse et de un rien de fourberie. On découvre le lobbying à l'américaine ainsi que la manière de faire virer un vote. Lincoln se penche également sur la vie privée de l'homme sa relation à la fois touchante et orageuse avec sa femme, son amour inconditionnel pour son plus jeune fils et enfin la douleur d'avoir perdu un enfant. Spielberg a choisi de mettre en exergue le génie politique de l'homme et sa manière de concevoir des plans pour parvenir à ses fins.
Pour incarner Lincoln il fallait un acteur aux épaules larges et capable d'encaisser un tel rôle, le réalisateur a fait appel à l'acteur oscarisé Daniel Day-Lewis. Un choix judicieux qui nous permet une fois encore d'admirer cet acteur au talent incommensurable et qui se fait tellement rare sur les écrans. Mais celui qui selon moi lui vole la vedette est très certainement Tommy Lee Jones dans le rôle de Thaddeus Stevens qui est véritablement magistrale. Pour les besoins de Lincoln, Steven Spielberg a rassemblé la crème de la crème, il n'est pas allé chercher des acteurs ultra médiatisés mais de vrais acteurs que nous connaissons tous mais qui font peu de films choisissant la qualité à la quantité. C'est le cas notamment de Sally Field, Hal Holbrook, David Strathairn, etc...
Un casting excellent pour une mise en scène particulièrement travaillée. Un travail sur les couleurs vraiment fascinant, des dialogues drôles mais aussi d'une grande complexité qui révèlent les moments les plus sombres de l'histoire américaine. Selon moi, il s'agit d'un des meilleurs films de Steven Spielberg, il faut également souligner le travail du compositeur qui a fait une bande originale magnifique, mais qu'attendre de plus de la part de John Williams?
Seul minuscule bémol à ce film, la complexité des dialogues ne convient peut être pas à un public qui ne possède aucune connaissance sur le fonctionnement politique américain ni sur l'histoire du parti républicain. Le film va assez loin dans sa description du système et du pouvoir et les personnes qui ne connaissent pas suffisamment les institutions où les personnages historiques qui ont marqué cette partie de l'histoire américaine risquent de ne pas comprendre toutes les subtilités du film.
Le sujet du film est certes important, car on y suit le président des Etats-Unis, Abraham Lincoln, qui doit faire face à un terrible dilemme : à savoir abolir l’esclavage pendant la guerre de Sécession, ou alors attendre que ce conflit s’arrête, mais avec le risque que cela ne puisse aboutir. Mais l’histoire ne m’a malheureusement pas plus toucher que cela ce qui fait que j’aurai bien du mal à mettre ce drame historique parmi les plus belles réussites de ce réalisateur. Reste une œuvre tout de même très réussi, comme en témoigne la superbe et intimiste mise en scène de Spielberg et aussi l’extraordinaire prestation de Daniel Day-Lewis qui campe avec énormément de conviction le rôle principal. Grâce à cette magnifique performance, le comédien gagnera d’ailleurs un Oscar qui est je pense amplement mérité. Un film qui est donc tout à fait recommandable, même si sur la vie d’Abraham Lincoln, on pourra clairement lui préféré le film de John Ford, "Vers sa destinée".
Loin d'être le meilleur long métrage de Spielberg, on retiendra surtout l'impressionnante interprétation de Daniel Day Lewis dans le rôle du président Lincoln, il y joue à merveille. Les décors, récompensés aux oscars, reflètent parfaitement l'époque de la Sécession. Bien que l'histoire soit intéressante, tant sur le plan historique que cinématographique, le film reste long par moment, et le sujet aurait pu être traité avec moins de longueurs. Mais elles ne gâchent en rien la mise en scène de Spielberg. A voir.
Une bonne surprise, Spielberg ne tombe pas dans la naïveté lénifiante qui parasitait nombre de ses films précédents de la catégorie dite "sérieuse", et dont le pire exemple est sans conteste "Amistad" qui traitait aussi de l'esclavage mais sous un angle autre que son abolition car se déroulant à une période antérieure ; une mauvaise, il tombe dans un classicisme qui s'il réserve quelques bonnes surprises, reconstitution soignée et plans parfois superbes, peut paraître pesant surtout dans une première moitié trop bavarde. Steven Spielberg n'a pas le talent d'un John Ford, cinéaste qui maîtrisait magistralement le classicisme et qui a su en tirer toutes les qualités qui peuvent en découler pour donner une force incroyable à des oeuvres tournant elles aussi autour de la figure de Lincoln comme "Vers sa destinée" et surtout le magnifique "Je n'ai pas tué Lincoln". Mais il peut s'appuyer sur un casting assez exceptionnel où on peut dire que chaque acteur a son quart d'heure de gloire ; c'est Tommy Lee Jones qui en profite le mieux. Dans la carapace du seizième président des Etats-Unis, un des hommes les plus fascinants que l'Histoire ait connu, Daniel Day-Lewis est comme à son habitude c'est-à-dire monstrueusement imposant et talentueux, se fondant totalement dans le personnage, parvenant par sa seule présence à faire pardonner beaucoup des faiblesses de la mise en scène.
Lincoln est une production américaine à destination des américains (ou aux amoureux des états-unis). On traite une période de l'histoire dont on se fiche complètement, il y a trop de blabla, les musiques de cette époque sont une prise de tête perpétuelle. Seuls le jeu d'acteurs et la reconstitution sont bonnes mais pas suffisant pour nous passer l'ennui. Si vous n'êtes pas américain, fou d'histoire ou un fan des biopic, passez votre chemin !
Du Spielberg dans toute sa "splendeur". C'est long, certes dans les décors bien reconstitués, mais d'une "morale" sidérante... Encore une fois - les réalisateurs le comprendront peut-être un jour ? - il est INUTILE de nous faire revivre une période historique dans un tel contexte si c'est pour nous opposer un point de vue qui échappe à notre culture d'aujourd'hui. On y a tout le temps droit, évidemment on est tous outrés par les avis des anti-abolitionnistes, mais c'est totalement débile finalement, car cela ne mène à rien. Pour nous, dans une société où la question est réglée depuis longtemps, on ne peut même pas se faire un avis un minimum construit sur cette question.
Ainsi on laisse pendant 2h30 Spielberg nous bombarder sa morale de merde, type pro-Oscar (DDL est bon) pro-Américain pro j'en sais rien mais pro la belle morale bien-pensante d'aujourd'hui, et on constate ça, sans pouvoir rien faire, à part constater l'inutilité du propos. Nul.
Pépé Spielberg a 66 ans. Ne lui confiez plus de caméra par pitié. Mettez-le au musée avec les autres papies des seventies. 55 minutes de blabla sans intérêt et j'ai craqué. Même avec l'avance rapide (x16) le film est leeent inutile prétentieux et moche (photographie nase). Au secours Hollywood cherche jeune réalisateur (- de 100 ans) qui n'ait pas fait de clips ni de téléfilm.
Apporter moi un couteaux , une corde !!! Le pire film probablement de ma vie !!! Même écouter du booba aurait été moin pire que sa que d'assister à ce démontage mental !!! 2h30 de blalabalabla !!! Comment on peut survivre à sa ? je voulait avaler ma bouteille de ice Tea pour m'étouffer !!! En pensant que c'était un Spielberg je me suis dit que sa serai super , mais enfete non !!! Seul point positif : bien jouer , bien filmer bien produit !!!! Mais alors comment on peut parler 2h30 sans musique sans action !!!! Un calvaire, une torture , même me faire bouffer par un lion aurait été moin pire que sa !!! Ennuyeux comme jamais lent , même quand j'écoute mon prof d'histoire je suis plus captivé que sa, je ne vous le conseille pas !!!!
Tout d’abord une mise au point, ce film a trois prétentions : cerner la personnalité d’un président devenue figure divine des Etats-Unis, ce à travers une infime fraction de sa vie ; détailler le processus politique autour du vote du 13ème amendement à la Constitution ; et donner un aperçu de la mentalité américaine à la conclusion de sa Guerre Civile. Si cela ne vous convient pas, passez votre chemin. Sinon, ouvrez-vous sans tarder à ce chef d’oeuvre signé Spielberg. Des décors extraordinaires. Des acteurs tous à la perfection de leur art, avec au centre Daniel Day-Lewis récompensé par l’Oscar. De la surprise, de l’émotion, et un humour sophistiqué ; des intrigues, des engueulades magistrales, et une grande diversité des scènes. Et surtout un lot de réflexions sur l’humanité, ses valeurs et son Histoire, qui ne vous laisserons pas indifférents. Le tout forme un récit profondément humain, autant qu’un éclairage de cet évènement fondateur de notre civilisation.
Ce film est fait exclusivement pour les américains et notamment les scolaires ou les étudiantsen en cycle histoire des Etats-Unis. Pour les autres, il n'a aucun intérêt. Le film aborde l'abolition de l'esclavage sans émotion mais seulement à la façon de l'éducation civique. Le film est du coup monté d'une façon plate et terne avec des blabla sur les amendements tout au long des 2H30. Les scènes se passsent pratiquement à 95% en lieux clos et toujours dans les mêmes endroits. Aucune scène d'action ou combats sur le terrain pour entrecouper les longs discours. Extrêment déçu :(
Un film culte sur la période de la fin de la guerre de sécession et l’abrogation du treizième amendement de la constitution des Etats-Unis d’Amérique, qui déterminait l’abolition de l’esclavage. Et que tout le travail qu’a fait Lincoln pour se battre jusqu’à la fin pour cette énorme avancée vers une Amérique plus humaine, quoi qu’il en ait fallu encore bien des dizaines d’années, pour enfin voir les noirs, qui sont nommés maintenant comme Afro-américain. Et les savoirs actuellement l’égal de toute, une magie qui a bien voulu mettre comme flambeau et cela sans le savoir réellement, un président noir en la personne de BARACK OBAMA. AUJOURD’HUI LES NOIRS AMERICAINS ONT COMME TOUS LES MEMES AVANTAGES ET POUVOIR QUE N’IMPORTE QUEL BLANC. JE M’EGARE DANS MES PROPOS, LE FILM SIGNIFIE UNE DES GRANDES AVANCEES DE NOTRE HISTOIRE. ET AUSSI LES DERNIERS JOURS DU PRESIDENT ABRAHAM LINCOLN. TUE LACHEMENT ET METTANT FIN A L’HISTOIRE D’UN DES PLUS GRANDS HOMMES DE L’HISTOIRE DES ETATS D’UNIS D’AMERIQUE. SUPERBE INTERPRETATION, ATMOSPHERE PARFAITEMENT EXECUTEE, JE N’Y ETAIS PAS BIEN SUR, MAIS D’APRES DES DOCUMENT ET PHOTOS D’EPOQUE CELA SE DEROULAIT SUREMENT COMME LE FILM LE SOULIGNE PARFAITEMENT. CE FILM EN SOI, EST UN ENORME MOMENT DU CINEMA MONDIAL. = JE NOTE 5 SUPERBES ETOILES SUR 5
Un grand et beau film de Steven Spielberg qui livre un biopic inattendu car différent de ce que ce genre très en vogue propose habituellement. Lincoln a ceci d'original qu'il ne cherche pas à donner une vision complète de la vie du président américain, préférant se concentrer sur un moment déterminant de son parcours. Il est donc question du 13eme amendement à la Constitution Américaine et des arcanes de la législation, de la figure complexe de Lincoln et des liens tortueux nouant les différents pouvoirs ( exécutif et législatif, surtout ). Bien que la durée du métrage soit de prime abord effrayante l'intérêt pour celui-ci est considérable : le classicisme assumé de la réalisation, l'interprétation flamboyante de Daniel Day-Lewis dosant l'intériorisation et l'expressivité discrète avec génie, la somptueuse photographie de Janusz Kaminski et la densité des dialogues ( allant parfois même jusqu'à devenirs abscons, permettant toutefois aux spectateurs de développer leurs exigences lexicales et/ou d'accorder un sens subjectif, émotionnel à cette belle procédure ) font de Lincoln un film profondément ample et intelligent. L'Histoire des Etats-Unis d'Amérique dans toute sa complexité, son ambiguïté et sa largeur mais aussi dans sa portée existentielle. Steven Spielberg perpétue la tradition cinématographique de John Ford, dépeignant l'homme comme un Homme. Son meilleur film, depuis longtemps.