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Un visiteur
4,0
Publiée le 29 septembre 2006
Un film énigmatique dans son sens (on le qualifie de film-spirale), tout comme le personnage de Klimt, qui par moments reste mutique, ou semble ne pas vouloir choisir.
Ce film effleure "en douceur" certains éléments biographiques : les querelles des peintres, Klimt apparemment assez détaché de cela, comme s'il savait qu'il n'imposerait pas son opinion ; l'ami Schiele qui est tellement caricatural et effrayant dans ses postures (un autoportrait animé !) qu'il en oublie d'être grotesque, mais au fond parle à peine.
Certains "tableaux scéniques" m'ont plus marquée que d'autres, soit parce qu'ils permettent de ressentir la singularité de cette époque viennoise, soit parce qu'ils participent à l'onirisme en rompant l'organisation du réel, spatialement ou temporellement : la révélation que Klimt choisissait tous ses modèles juives (et leur faisait des enfants), ce qui lui valait une certaine protection bourgeoise (c'est ce qui est dit), l'humanisme à travers la rencontre avec les chinois, les expositions embourgeoisées et les relations humaines hypocrites, le soldat halluciné annonçant les nouvelles du front, les miroirs sans tain, la scène du passage (très belle scène)... et les multiples Lea... Le film tourne d'ailleurs autour de cette femme. Réelle ou fantasmée ?
Ce film sophistiqué ne s'oubliera pas de sitôt, tant il joue avec l'imaginaire tout en s'arrêtant juste à temps. Cette construction est fascinante. A voir en VO sous-titrée ! Merci M. Ruiz !
Incompréhensible. Je pensais aller voir un film qui pourrait m'en apprendre un peu sur Klimt en tant que peintre, je n'ai vu qu'un délire de réalisateur qui se veut branché en mélangeant toutes les notions d'espace et de temps. On n'apprend pour ainsi dire rien du tout sur lui. Pire, on ressort de la séance avec l'impression que tous les peintres sont des malades mentaux. Une insulte à l'art. La moitié de la salle est sortie avant la fin, j'aurais du en faire autant. Nul.