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Misoramengasuki
66 abonnés
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2,0
Publiée le 13 février 2011
Beau, intelligent et pourtant dun ennui profond. Le travail de Raoul Ruiz est à maints égards admirable: faire un film "à la manière de" Gustav Klimt nétait pas un mince défi, et dans labsolu le réalisateur chilien sen sort haut la main. Collages, jeux de miroirs, déstructuration de lespace, flou savamment entretenu entre illusion et réalité... tous ces procédés familiers du grand peintre viennois se retrouvent à lécran. Nous baignons ainsi dans un monde étrange, souvent déroutant, où lil et lesprit sont stimulés en permanence. Techniquement, cest de très haut niveau, intellectuellement cest très impressionnant et visuellement cest magnifique (grand sens de la composition et des couleurs, photographie de grande qualité...). Après "Le temps retrouvé", Ruiz prouve quil a des affinités particulières avec la Belle Epoque. Il semble trouver dans cette période de raffinement, de sophistication, de décadence feutrée et de bouillonnement artistique un cadre naturel à son langage cinématographique. A vrai dire, le seul vrai raté concerne la langue dans laquelle il est joué: dans cet univers très Mitteleuropa, langlais fait totalement décalé. Et puis surtout, en dépit de ses innombrables qualités, ce film NE PARVIENT PAS A M'INTERESSER ! Jadmire, je respecte, je nai pas limpression davoir perdu mon temps. Mais je naccroche pas, et ça finit assez rapidement par me plomber les paupières. Impression que ça tourne à vide, quil ne sagit que dun brillant exercice de style. Dailleurs, en sortant, jai éprouvé lirrésistible besoin daller voir "OSS 117". Peut-être que je naime pas Klimt, finalement...
Ce film ne m'a pas convaincu. Pourtant, j'adore Klimt (enfin, ses tableaux) et ça m'intéressait vraiment de découvrir sa vie. On apprend donc pas mal de choses sur lui mais j'ai l'impression que le film ne se focalise pas assez sur le personnage. Je pense donc qu'on passe à côté de pas mal de choses. Ce film a donc un gôut d'inachevé car il n'a que partiellement rempli sa mission.
Le visuel est si beau qu'on a du mal à décrocher. Mais suit-on vraiment ce qui se passe? John Malkovich attire toute l'attention comme d'habitude, et les décors, costumes sont là pour qu'on ne se lasse pas. Mais on en sort sans ligne concrète du récit. Je reste dubitative
Avec Klimt,Raoul Ruiz nous présente un très grand n'importe quoi,le scénario est flou,la réalisation est incompréhensible du fait d'un enchevêtrement de scènes n'ayant aucun rapport entre elles,tant au niveau de la chronologie que des actions des personnages.Mais le pire dans tout ça c'est que l'on s'ennui du début à la fin,je suis le seul de toute ma famille à être resté jusqu'au bout du film,je suis donc le seul à avoir vu la fin qui relève tout simplement du grotesque.Raul Ruiz n'arrive pas à nous apprendre quelque chose sur Klimt,en revanche il parvient sans peine à nous faire perdre notre temps avec cette daube.Heureusement que les décors sont beaux et que les acteurs jouent correctement,sinon c'était le 0 étoile assuré pour ce navet où presque tout est à jeter.Minable!
Esthétiquement c'est un beau film malheureusement le réalisateur tombe dans ces travers habituels qui rendent le film peu accessible. Peut être qu'en ayant lu une biographie complète du peintre avant de voir le film on arriverait à suivre mais à froid c'est incompréhensible.
Avec ce film j'ai redécouvert le génie extraordinaire de Gustav Klimt, je ne peux donc que saluer l'oeuvre de Raoul Ruiz. L'hommage au peintre est souvent brillant, et se propose de reproduire l'atmosphère et la beauté des toiles du maître avec beaucoup de talent. Surtout que Ruiz ose développer une non-linéarité de la narration, ce qui s'avère bien plus efficace qu'une simple chronologie de la vie de l'artiste, procédé trop souvent utilisé de nos jours dès qu'il s'agit de retracer la vie d'une personne disparue. Malheureusement le «Klimt» de Ruiz se rapproche parfois plus du piteux «Van Gogh» de Pialat que de l'«Edvard Munch» de Watkins, modèle absolu du genre. En effet, le style (pas toujours maîtrisé d'ailleurs) de Ruiz prend trop souvent le pas sur l'oeuvre de Klimt, comme s'il n'était qu'un prétexte et un faire-valoir du film du cinéaste, comme si Klimt servait Ruiz et non l'inverse. On s'éloigne donc de l'approche respectueuse et intéressante de Watkins pour de temps en temps verser dans l'abscons autosatisfait et nombriliste. Mais dans l'ensemble «Klimt» est prenant et retrace avec un certain brio la psychologie de l'autrichien ainsi que son époque. A noter l'apparition savoureuse de divers de ses contemporains, tels que Georges Méliès ou encore Egon Schiele (grande influence de Fritz Lang par ailleurs, lorsqu'il était encore peintre). Un long métrage intéressant même si pas toujours pertinent, parfois douteux dans sa démarche même, mais qui se rattrape par une esthétique magnifique. [2/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
Un ratage total. Quelle prise de tête ! ...et qu'on ne me parle pas de génie, de suggestions biographiques, de vie sublimée, de sublime réalisation, de génial réalisateur. C'est une daube ; il n'y a rien à y comprendre, que l'ego fantasmatique d'un réalisateur qui croit jouer au plus fin et qui n'est que lourdeur et ennui prétentieux. Quant à l'excellent Malkovitch, il essaye d'être au diapason de l'artiste (entendez Ruiz, bien sûr, car Klimt n'est qu'un prétexte) et il adopte un jeu remarquablement fin, subtilement nuancé, tellement qu'il n'y a plus rien que le vide du personnage et des expressions. J'avais mes doutes déjà sur Ruiz depuis son Proust (artiste qui n'est pas ma tasse de thé, cela dit, encore moins ma madeleine, tout au contraire de Klimt), mais là, le maniérisme Belle Epoque (scènes tournantes dans la bonne société des cafés et des bordels, dialogues avortés, souci du détail costumier pour faire quand même vrai dans le délire, etc.), ça dépasse tout ! Quelle honte de se servir ainsi du génial décadent viennois au lieu de, même maladroitement, le servir ! J'aurais pardonné à un biopic plat format télé, mais là, la prétention est telle qu'il y a crime contre l'artiste, le vrai, l'ami Gustav ! Triple zéro si c'est possible. Deux heures de ma précieuse vie perdues !
Une bio essentielle sur un auteur aussi révolutionnaire que rebelle (autant symboliquement que dans les actes) en dépit de quelques erreurs. Indispensable.
Un film qui apparait incompréhensible, je savais que ce n'était pas une biographie, mais je pensais trouver des clés pour comprendre l'oeuvre de Klimt par rapport à ses expériences. Or il n'en est rien, après deux longues heures de film on n'est pas plus avancé, peut-être parce que le film commence alors que Klimt est déjà un peintre reconnu et admiré. J'ai apprécié par contre la reconstitution de l'ambiance à Vienne, les cafés, les expos, les rencontres étranges, et les allusions à ses oeuvres, trop rares malheureusement. Certains passages du film manquent d'explications, et il faut connaitre l'histoire du peintre pour comprendre et les apprécier. Un film qui nécessite de se documenter avant d'aller le voir...
Raoul Ruiz à l'avantage de nous proposer quelque chose qui n'est pas formaté, dans un style figuratif, onirique, qui demande une vraie démarche au spectateur. Certains se poseront des questions, seront interpellés....soit. Mais quel ennuis ! et cet ennuis m'a étreint dès le générique ce qui est tout de même légèrement ennuyeux, si je puis dire....ça tourne, ça tourne, et alors ? On espère trouver le fil, un signe, un indice, quelque chose qui nous raccorde à Klimt et son histoire....mais non. On dérive dans les eaux obscures de l'inconscient de l'artiste, on s'éloigne et on s'indiffère. Dommage.
C'est un très beau film. La mise en scène y est magistrale, les décors des bijoux, le jeu des acteurs parfaitement maîtrisé. Le "parti-pris" onirique n'empêche pas la compréhension globale du film ni la précision dans les éléments biographiques et me semble approprié au point de vue d'un réalisateur qui voit, me semble-t-il, en Klimt un peintre gentiment halluciné à la recherche d'un objet vital et pictural changeant et se dérobant comme un serpent d'eau. Un bémol, si j'ose dire, pour la musique, souvent outrageusement appuyée.
J'adore Klimt et j'adooore John Malkovich.... Mais malheureusement, ce film ne m'a pas fait l'effet que j’espérais. Il y a beaucoup de choses que je n'ai pas compris et j'ai eu beaucoup de mal à me mettre dedans.. Mais bon, la prestation de John Malkovich vaut quand même le détour!!
Expérimental, trop prétentieux par son décalage fictionelle, de bonnes idées plastiques, qui révèle Klimt comme un vulgaire provocateur incompris , fanatique des femmes....Laissons place à la fiction , laissons! Ce montage très maladroit , est fait pour mettre le spectateur dans l'embarras( est ce un rêve ou une réalité ) montrer l'artiste vivant plus par ses rêves , que par ses réalités qui l'exaspère, le rend difficile à décrypter.
Un film où l'impérialisme idéologique d'un réalisateur , écrase le minimum fourni d'un peintre si grand et où il y a tant à dire, au delà même de son sujet , il s'engouffre tellement , qu'il va jusqu'à ridiculiser tout une époque, tout un empire, tout un art. Honte à Raoul Ruiz.
Ps: Le personnage de Shiele encore moins developper que celui de Klimt ( :( ) est extratordinaire sur cette représentation fantasmatique.On peut pas faire mieux.
Klimt, ou comment faire un film sur un peintre sans évoquer son uvre LArt Nouveau, la Sezession Viennoise, lespoir pourtant légitime dadmirer quelques toiles au passage, ny comptez pas. A peine en aperçoit-t-on quelques unes, atypiques ou curieusement délavées. Cest un festival de jolies femmes plus ou moins vêtues, donirisme, de fantasmes de Klimt -ou de Ruiz ?- On sy perd entre Méliès, Schiele, Kokoschka, Hegel, des critiques, des ministres, des voyeurs, des mécènes qui auraient mérité plus d'intérêt, des scènes tournantes dans un café Les acteurs sont tous bons mais que pouvaient-ils faire dans cette galère ? Lesthétisme tourne à lennui. Heureux autres spectateurs européens qui ont eu droit paraît-il à une version amputée dune demi-heure !
Frustrant. Sans histoire ni lien entre les scènes, on est sans cesse perdu dans des images métaphoriques. Si encore on pouvait en retirer quelque chose, mais ce n'est pas avec ce film que l'on peut apprendre quoique ce soit de constructif sur Klimt.