Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
joselefer
2 abonnés
44 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 25 janvier 2010
Frissons, délicatesse, intensité...sexe et tout le reste. 2eme vision de ce film et le plaisir reste le même. Comme j'ai aimé sofia et son "lost...", j'aime toujours Pascale et sa "Lady...". Au plaisir de vous revoir et de vous aimez à nouveau.
C'est presque par obligation, comme une sorte de thérapie cathartique, que j'en viens finalement à m'exprimer au sujet de ce qui fut récompensé autrefois d'un César (on n'oserait même plus s'en étonner...) Célébrer à ce point la médiocrité en deviendrait presque méprisant pour sa réalisatrice Pascale Ferran. Cette pauvre dame a juste voulu faire un vieux film pour vieilles personnes, avec son histoire à l'eau de rose qui se traîne mollassonnement ; avec ses personnages et ses dialogues translucides ; sans oublier bien sûr la petite réalisation bien plate qui rappellera à tous les bons moments passés avec mamie devant France 2 le dimanche après-midi... Mais voilà qu'en promouvant ce film comme symbole ultime du septième art français, l'académie des César jette sur lui une incompréhension qu'il ne cherchait pourtant même pas à provoquer. Parce qu'au fond, on n'est animé d'aucune animosité contre ce "Lady Chatterley" aussi inoffensif qu'il est fade, mais - une fois de plus - je ne peux m'empêcher de rester totalement hébété à l'égard d'une académie capable d'ériger cette forme si creuse de cinéma en tant qu'étendard. Je peux comprendre que sortir des attentes formelles dont a besoin le bon peuple c'est très sophistiqué comme attitude, mais quand même, mesdames et messieurs les bobos, efforcez-vous la prochaine fois de faire cela avec un minimum d'intelligence...
Film très attachant par le jeu des acteurs très simple et réaliste...enfin un film où ça ne "surjoue" pas!!! On se laisse entrainer dans la monté des sentiments amoureux de ce couple improbable...Je le regarderai certainement un de ces jours de nouveau avec beaucoup de plaisir.
Film absolument superbe à tous points de vue : le récit est porté par des acteurs magnifiques, une photo et une musique sublimes, des silences se suffisant à eux mêmes, et enfin une reconstitution d'époque, avec son rythme d'alors, tout à fait extraordinaire. A déguster comme un bon Chateau Cheval Blanc. Evidemment, les jeunes amateurs incultes et amoureux de red bull ne peuvent apprécier. A chacun son bonheur.
Une nullité effarante, et surtout une telle lenteur que je me bénis de l'avoir enregistrer pour avoir pu accélérer. Encore merci d'avoir coupé le film en deux parties pour pouvoir s'arrêter à la première !
Il ne faut pas se laisser arrêter, comme moi, par l'étiquette déprimante d'adaptation du pilier de la littérature "érotique" de D.H. Lawrence . Le "Lady Chatterley" de Pascal Ferran, par ailleurs inspiré paraît-il d'une version méconnue du livre, est avant tout un film "politique" au sens plein du terme, car traitant de l'affranchissement de l'être tout entier (envers les conventions, envers les règles, envers la société) qui ne peut que se produire quand les corps découvrent le désir, puis le plaisir, puis enfin l'offrande toute entière de soi. Oui, le film est long, parce que Ferran a compris qu'il faut prendre le temps, avec nos fameux amants, de la découverte et de la transgression, pour que celles-ci aient aussi valeur d'éblouissement pour le spectateur, d'abord vaguement indifférent, puis rapidement enchanté, et enfin bouleversé par ce dialogue final, posant clairement la question fondamentale de la liberté que l'on s'accorde face au monde. Sublime résonance du dernier mot : "Oui".
Film somptueux, magnifiquement bien interprêté, calme, posé, le tout dans des décors naturels somptueux, des personnages simples mais très intéressant, luttant chacun pour rester à leur place dans ce monde tellement enclin à céder à la loi du paraître. D'une très grande sensualité, d'une beauté hypnothisante…
Le début est prometteur car le ton est juste et la campagne est bien filmée. Ensuite, l'histoire d'amour est crédible, ce qui n’est déjà pas une mince affaire, Lawrence ayant tout fait pour qu’elle ne le soit pas ! Mais c’est un paradoxe que de faire, à partir d’un roman, un film aussi long (presque trois heures tout de même) et d’omettre autant de thèmes chers à l'auteur du roman. La lutte des classes n’est qu'esquissée et la mutation de la société anglaise complètement occultée. Dommage car, derrière une mise en scène très (trop ?) académique, les comédiens sont excellents.
Une œuvre sincère et assez fidèle au roman de D.H. Lawrence. Malgré les quelques maladresses et un manque de moyens évident, on tombe sous le charme de cette rencontre entre une jeune bourgeoise et son garde chasse dans une Angleterre sous l’emprise de la morale victorienne. C’est un plaisir d’observer l’actrice Marina Hands s’épanouir tel un papillon au fur et à mesure de ses contacts avec son amant dans une nature omniprésente. Pourtant, même si cette œuvre laisse une impression agréable et a largement mérité ses César, Dominique Ferran aurait peut-être pu faire un peu plus court que 2h38.
TELEfilm et non film affligeant. Lors de diffusions sur Arte, j'ai essayé plusieurs fois en toute bonne foi de le regarder en entier. Impossible, c'est consternant, vieillot, défraîchi, lent, ennuyeux, mal joué et même ridicule. On croit rêver. Ferran a trop souvent visionné "Au théâtre ce soir" et ne sait pas ce qu'est le cinéma. Aucun des césars reçus n'est mérité. Encore un délire typiquement journalistique.
Après 11 ans d’absence, Pascale Ferran fait son grand retour au cinéma avec une œuvre qui n’est pas passé inaperçue. Il s’agit de Lady Chatterley (2006), une adaptation du classique de la littérature érotique de l’écrivain D.H. Lawrence. Pour la petite anecdote, c’est la troisième adaptation du roman, après L'Amant de Lady Chatterley (1955) et la version érotique (et éponyme) datant quant à elle de 1981. Il est étonnant que le cinéma Français d’aujourd’hui puisse produire ce style de film. Alors que l’on pensait ne plus revoir ce genre de film sur nos écrans, le cinéma érotique est de retour dans une version soft certes. Doté d’une très belle mise en scène, où l’on découvre au fur et à mesure les protagonistes, qui eux, se découvrent à nous petit à petit, tout en se découvrant eux même l’un à l’autre. Une histoire d’amour comme on en voit plus, douce, passionnante, communicative, attendrissante, on reste émerveillé par ses séquences où le jeune couple à l’impression de retomber en enfance, se découvrant l’un et l’autre. Une œuvre étonnante et séduisante, portée par la grâce et le courage de ses acteurs (Marina Hands & Jean-Louis Coulloc'h).