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    Lady Chatterley
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    298 critiques spectateurs

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    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    268 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 octobre 2013
    Un film magnifique. Pascale Ferran a dépoussiéré le roman de D. H. Lawrence et a réussi à en extraire la quintessence, sans lyrisme excessif, sans érotisme clinquant, sans fausse pudeur non plus. Une manière directe mais délicate d'aborder les sentiments ainsi que les désirs. La réalisatrice prend son temps pour évoquer l'éveil d'une femme à la sensualité et à l'amour, en osmose avec l'éveil de la nature. Un corps qui se libère et se découvre, une féminité qui s'incarne progressivement. Hormis quelques apartés "engagés" sur la politique et l'opposition des classes sociales, Pascale Ferran se concentre sur l'histoire des deux amants, la passion, l'expression des corps et les mots qui vont avec. Elle ose l'expression d'une forme d'absolu et fait jaillir une émotion "pure". Les acteurs sont pour beaucoup dans la réussite de ce film : Marina Hands, d'un naturel et d'une sensibilité bouleversants, et Jean-Louis Coulloc'h, massif, tout en intériorité, admirable.
    Pomacantha
    Pomacantha

    13 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 août 2013
    Pour moi c'est un chef d'oeuvre intimiste dans un cadre et des costumes de film à grand spectacle. La sensualité à la fois dévoilée et tout en retenue suggère bien plus que dans d'autres films avec scènes de "nus". La "course" dans l'herbe est un moment unique du 7ème art et la dimension politique et sociale n'est pas oubliée. Le film est fidèle au livre, en retranscrit les meilleurs passages et les acteurs sont excellents.
    Angela Ki La
    Angela Ki La

    56 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 juin 2013
    On va procéder par élimination, puisque sans 5 césars, et la courbette générale de la critique de « métier », des médias aussi, je n’aurais même pas eut l’idée de regarder ce film, tellement il ne me disait rien. Par élimination ça donne :
    Meilleure adaptation : Très drôle, on doit d’abord juger le film, pas l’adaptation. Si je ne me trompe, il y avait un seul film tiré du roman éponyme en lice ce jour-là, donc meilleure adaptation ça ne veut rien dire.
    Meilleure actrice : Passe encore, Marina Hands se débrouille pas mal, bien qu’elle accentue un peu le côté nunuche de son personnage : « je ne connais pas le sexe, qu’est-ce que c’est ?… »
    Meilleure costume : De nouveau très drôle, vu qu’il ya trois costumes dans le film, deux pour Lady Chatterley, et un pour son mari.
    Meilleure photo : Bizarre. Le jeu de la lumière du jour dans les feuillages des arbres, ça plaît beaucoup apparemment.
    Meilleur film : Face à des succès comme « Indigènes » ou « Ne le dis à personne », ça se discute, à moins que l’étiquette film d’auteur, ça suffise à faire fondre un jury.
    Résultat, ce n’est pas terrible, et je suis gentil, c’est vraiment très linéaire. C’est voulût, le montage est tellement soigné qu’on ne sent pas trop le temps passer, mais on a l’impression de lire le film au lieu de le regarder. Et les intertitres en rajoutent dans le, « je-fais-un-film-à-l’ancienne », et il est sérieux mon film. Un tableau campagnard, qui a l’avantage de ne pas faire joli, ou carte postale champêtre, mais fuit la sensualité et ne la remplace pas par de l’érotisme, ne choisit pas entre les deux. Juste un voyeurisme prude, et un faux discours social, genre lutte des classes. Que reste-t’il d’autre ? Pas grand-chose.
    ned123
    ned123

    157 abonnés 1 683 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mai 2013
    J'ai vu un film... d'une rare finesse et d'une grande subtilité. Il y a un certain naturalisme dans la manière filmer les émois de cette jeune lady... On a rarement aussi bien filmé le manque, le silence et le doute. Ce film de Pascale Ferran est une véritable histoire d'amour où l'amour sous beaucoup de forme a sa place... Que ce soient les relations entre Constance, son garde-chasse, son mari toutes sont empreintes de tendresse, de vérité et de sincérité. D'ailleurs, le succès de ce film réside dans le temps qu'il prend pour montrer la douleur de l'absence de désir, puis la montée de ce désir et enfin comment le désir arrivent à ce que les personnages croient (ou pensent) être de l'amour... Et les choses importantes prennent du temps... Et ce film nous en donne. Les mots, les visages, les corps, les coeurs sont mis à contribution pour nous permettre à l'éclosion de tant de sentiments à une époque corsetée par tant de conventions. Mais l'Europe de la fin de la 1ère guerre mondiale n'est plus celle du siècle passé... Ici, H. Girardot livre un rôle d'une rare humanité, conscient de son infirmité de son incapacité à satisfaire les aspirations de sa femme... Laquelle femme, admirablement jouée par Marina Hands apporte une sensualité naïve à son personnage, et tellement de détachement lorsqu'elle est emporté par sa liberté émotionnelle et physique retrouvée. J'ai découvert Jean-Louis Coulloc'h que j'ai trouvé terrien, sans excès dans un rôle pas facile. Ce film aurait pu une "gaudriole" ou une "partie de jambes" en l'air qq peu intellectuelle (pour le prétexte...), eh bien, il n'en est rien... C'est naturellement subtile. réellement sensuel et éminemment sincère. Finalement, la critique que je pourrais donner est l'absence d'empathie et d'émotion que j'ai ressenti en tant que spectateur... J'ai vu cela plus comme une étude sociologique d'une époque que d'une histoire où j'étais interpelé, pris à partie... Mais peut-être que ne pas trop convoquer les sentiments du spectateur permet aux comédiens d'être en résonance avec leurs personnages ?
    ferdinand75
    ferdinand75

    549 abonnés 3 869 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 avril 2013
    Une tentative de styliser à l'extrème ce roman culte, par une professionnelle , intello des écoles de cinéma; mais c'est plutôt raté. On s'ennuie beaucoup , les alternances d'effets cinématographiques : flous, ralenti, plan séquence, démontrent "l'expertise" de Pascale Ferran , mais ne donne pas de chaleur au film. On a parfois l'impression d'un film démonstration de sortie d'école ( Fidis) .On comprend que la profession ait primé le film au César , en remerciement à une réalisatrice issue du sérail. Mais le film en lui même est médiocre. Il faut mieux revoir la version ancienne de Ken Russel, violente charnelle , sensuelle qui correspondait plus à l'esprit du livre. Avec un garde chasse sauvage , bestial et superbe qui dynamitait le film .
    guy m.
    guy m.

    6 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mars 2013
    Un récit convaincant, qui laisse au spectateur le temps d'accompagner des personnages attachants, peints avec finesse. Le casting est parfait. A la troisième vision, je reste sous le charme de cette célébration de la nature, celle des champs et des forets, et la nature humaine de deux amants magnifiques.
    djacno T.
    djacno T.

    37 abonnés 858 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 janvier 2013
    Un long film loin de l'histoire originale. Ici, le romantisme victorien cède sa place au seul voyeurisme.
    Difficile d'accrocher quand rien n'est crédible et les acteurs transparents.
    On a du mal à croire que la frigide, peu sexy et muette Marina Hands tombe sous le charme d'un homme moche, hirsute et gauche sans aucun charisme. Malheureusement, dans ce film salace, on ne retient que les scènes de nue et de sexe car mal amenées, mal tournées, sales, mal jouées et trop crues, elles suscitent plus le dégoût que l'envi. A éviter sauf si vous voulez vous ennuyer 3 h devant une huître et un poulpe!
    Hotinhere
    Hotinhere

    551 abonnés 4 958 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juillet 2022
    Adaptation du célèbre roman de D.H Lawrence, une chronique adultère sensuelle et délicate mais manquant un peu d’intensité, qui bouscule les tabous d’une époque, portée par l’interprétation (césarisée) de la lumineuse Marina Hands.
    César du meilleur film. 3,25
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 26 décembre 2012
    Après deux tenatives de le voir à a télé, j'ai vu le DVD.Sujet banal mais qui amène de bonnes émotions autour de cette passion. Les acteurs se complètent pour un ensemble très attachant. En fait j'ai adoré idem Franckie et Jhonny - Falling in love etc
    ER  9395
    ER 9395

    86 abonnés 1 337 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 novembre 2012
    Malgré les critiques presse élogieuses , très peu d'émotion pour moi à la vision de ce film.
    maxime ...
    maxime ...

    240 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 décembre 2016
    Il y'a quatre ans je me posais la question à savoir si oui ou non j'avais un cœur tant ces trois heures m'étais indifférente. J'étais surement un peu plus cynique à l’époque, ce premier visionnage c'était effectué trop tôt à tel point que je n'avais pas saisi l’essentiel, sa beauté. Pascale Ferran signe une romance bouleversante, dans la veine de film comme La leçon de Piano de Jane Campion ou bien La femme d'à coté de François Truffaut. Marina Hands, Hippolyte Girardot et Jean-Louis Coulloc'h sont époustouflants, l’ambiguïté et la souffrance se font ressentir sous différent aspects et ceux grâce à ces trois acteurs aux combien talentueux ! Les textes aide aussi, les dialogues sont des plus intenses et magnifié par la délicatesse de la caméra de Pascale Ferran. Une merveille !
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 octobre 2012
    Malgré une critique très louangeuse et les conseils de certains de mes proches, parmi les 120 films que j'ai vus en 2006, j'avais soigneusement évité "Lady Chatterley". Devant la razzia aux Césars, je me suis dit que je pouvais pas décemment avoir vu "Un Ticket pour l'Espace" ou "Sheïtan" et ignorer un film déjà vendu dans 23 pays...

    Bon, et ben, j'aurais dû continuer à me fier à mon intuition. "Lady Chatterley", bizarrement tourné dans une Corrèze qui ressemble bien peu aux bassins miniers d'Angleterre, dure plus de deux heures et demi, ponctuées d'actions trépidantes : une balade dans les bois, un coït, une balade dans les bois, un coït... On comprend que Pascale Ferran ait voulu restituer l'importance de la végétation comme symbole de la vitalité dans la deuxième version de Lawrence, "Lady Chatterley et l'Homme des Bois", mais du coup, elle nous inflige une suite de cartes postales champêtres dans une réalisation bien plate.

    Que dire d'autre ? Marina Hands s'en sort plutôt bien, instillant une côté enfantin dans sa naïveté ; Jean-Louis Coulloc'h - Pascale Ferran a souhaité faire appel à un inconnu - arrive à faire illusion au début quand Parkin reste enfermé dans sa gangue, mais il est désastreux quand il commence à s'ouvrir, et la scène finale est digne de la collection Harlequin. Tant qu'à récompenser un film d'auteur, les professionnels de la professions auraient été plus inspirés de choisir "Les Fragments d'Antonin" ou "13, Tzameti", plutôt que ce téléfilm académique et chiant.

    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    155 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 mai 2012
    Le dernier long métrage de Pascale Ferran fait plutôt bonne figure dans le paysage cinématographique français actuel, définitivement morose et médiocre. A l'inverse, son «Lady Chatterley» célèbre l'amour et la joie de vivre, tout en faisant preuve d'une sobriété et d'une qualité formelle remarquables. Si l'interprétation dans son ensemble n'est pas spécialement extraordinaire, Marina Hands s'en sort avec les honneurs : sa sincérité et sa simplicité, doublées d'un réel talent, lui permettent de transmettre les émotions les plus diverses, toujours avec une retenue bienvenue. Elle réussit aisément à donner chair à son personnage de femme délaissée, reprenant soudain goût à la vie grâce à l'amour d'un homme et la relation extra-conjugale qu'elle entretient avec lui. Un amour tout aussi absolu que charnel. Et c'est là que le relatif talent de Pascal Ferran intervient : si la suggestion n'est pas franchement de mise ici elle réussit tout de même à nous éviter le classique érotisme racoleur et gratuit que l'on voit partout de nos jours, et lui donne au contraire un véritable sens, faisant de cette union physique une sorte d'ode à la féminité et même à l'humanité, en ce qu'elle a de plus intime et de plus passionné. Elle nous offre même des prises de vues superbes (merci à Julien Hirsch et sa belle photographie), sublimant cette histoire certes émouvante mais un brin classique. La bande-son est tout aussi aboutie et maîtrisée, et il en va de même pour la jolie musique composée par Béatrice Thiriet. Alors on pourra reprocher au film ses excès de naturalisme ou un certain manque de profondeur, mais le travail réalisé est tellement soigné, avec une réelle exigence, qu'il faut bien louer Pascale Ferran et son équipe, et reconnaître la réussite de son projet plutôt osé. Au final «Lady Chatterley» est donc un long métrage qui s'il ne vaut pas forcément le détour demeure d'une cohérence et d'une qualité appréciables. [1/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 mars 2013
    Une lenteur voulue et recherchée. C’est cet aspect qui donne sa force au film. Honnête.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 28 août 2017
    En bref : L’amant de Lady Chatterley, écrit par D.H Lawrence en 1928, autrefois si controversé, s’est aujourd’hui élevé au rang de chef-d’œuvre. L’histoire si bien connue, maintes fois reprises, qui avait choquée en raison de son érotisme et du rejet des barrières sociales est, dans notre société actuelle, plus conventionnelle qu’elle ne l’était alors. La dernière adaptation en date est celle-ci : Lady Chatterley, signée Pascale Ferran. Presque une dizaine de nominations, encensée par la critique, saluée dans tous les festivals… Et la seule question qui vient en visionnant cette Lady Chatterley c’est : Pourquoi ? Pourquoi ce film a séduit ? Long, fade, sans le moindre rythme narratif… La version de Ferran manque surtout de la plus évidente des qualités : de la sensualité, avec la capacité à exploiter le capital érotique d’une telle histoire. La complicité sexuelle qui lie deux êtres aussi différents, socialement et mentalement, n’apparaît absolument pas. Niveau casting, on s’interroge également : si Constance Chatterley est très bien interprétée par Marina Hands, on ne peut pas en dire autant de Parkin. Franchement, pourquoi avoir choisi Jean-Louis Coulloc'h pour interpréter le rôle ? Alors qu'il est censé inspirer le désir, il laisse de marbre. Aucun charisme. Aucun charme. Il est à l’image du film, trop plat, trop lisse, trop insignifiant. Au bout de la première demi-heure, un ennui tangible s’empare du spectateur et cela ne va pas en s’améliorant... Difficile à croire, mais cela empire plutôt de minutes à minutes ! Voir quelques beaux paysages forestiers et une demeure luxueuse ne suffit pas à maintenir l’intérêt en éveil. Pourtant, le talent de Marina Hands est visible, elle porte presque tout le film sur ses épaules mais hélas, son jeu ne permet pas de relever le niveau. Cette Lady Chatterley est définitivement d’un ennui mortel. Si vous ne rentrez pas dans la catégorie des chauvins ou des amateurs de romantisme mièvre, vous vous épargnerez cette accablante ballade dans les bois.
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