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Un visiteur
5,0
Publiée le 27 novembre 2006
remarquable plongée dasn les sensations amoureuses sans sentiments de culpabilité ou de mièvrerie. Scène de pousuite amoureuse sous la pluie inoubliable, légère et insouciante, jeux amoureux.. Interpétration extraordinaire surtout pour Jean Louis Coulloc'h
Pour se permettre d'adapter un roman aussi grandiose, il faut être méga sûr de son coup. Et là, le pari n'est pas gagné. C'est en général assez plat, à tous les niveaux, surtout au niveau de l'image, mais aussi du jeu des 2 personnages principaux. L'interdit ressenti à la lecture ne surgit pas dans le film. Ce dernier reste assez timide, avec des longueurs permises à l'écrit, mais non à l'écran. L'acteur qui joue Parkin est assez antipathique et Constance reste un peu trop naïve et froide! Dommage ce film manque d'audace, de contrastes, de chaleur, de fureur Même les cadres choisis manquent d'esthétisme
Je ne comprends pas du tout ce qui a suscité un tel engouement. Lady Chatterley de Pascale Ferran restera pour moi un film raté, proche de la mièvrerie. Le film tombe complètement à côté de la plaque et manque de souffle tout bonnement. Le film est interminable et pourtant ne suffit pas à faire comprendre l'évlution des personnages. Alors qu'il y 2-3 dialogues sur 2h30 les 10 dernières minutes nous farcisses le crâne de "Tu m'aimes ? oh oui je t'aime, on s'aime pour la vie alors..." Dégoulinant...
Ce film est magnifique. Intelligence, et beauté des images. Ce film tout en finesse sur des personnages en quête d'eux même nous raconte l'apprentissage de la véritable liberté.
LADY CHATERLEY est tiré de la deuxième des trois versions du livre de D.H LAURENCE, Lady Chaterley et lhomme des bois : une jeune notable partage une vie terne dans château. Encore plus terne depuis que son mari revenu de la première guerre mondiale est paralysé de tout le bas du corps. Croisant le garde-chasse du domaine, une liaison charnelle va se développer. Le titre dualiste du roman fait aussi apparaître le choix du financement et de la réalisation : la version longue est pour le cinéma tandis que la mini série en deux parties passera à la télévision sur Arte. Ce qui est marquant, cest la différence entre les scènes classiques, pesantes, ennuyeuses comme la scène introductive - dans le château des Chaterley (laction se passe en Angleterre), à la différence de celles dextérieur, dans la nature. Une nature si douce, innocente, comme Constance. La nature qui au fil des saisons va voir poindre, éclore le désir et le plaisir, lensemble filmé de manière naturelle, sans fausse pudeur, sans voyeurisme et culpabilité. La nature pris au sens biologique, la force spécifique au vivant, doù on tire sa force. Le personnage de cette jeune femme, remarquablement interprété par Marina Hands, ne se résume pas seulement à ce plaisir (quelle fera évoluer de la part dun amant rustre dans son sens littéraire habitant de la campagne) mais aussi à cette prise de conscience sociale, cette volonté de ne pas subir mais dêtre actrice de sa vie. En ce sens, Lady Chaterley est moderne. On pourrait presque se passer de dialogues tellement que le décor, les corps se suffisent à eux-mêmes. Dailleurs la scène finale, entre les deux amants nest pas vraiment concluante en ce qui concerne les paroles du garde-chasse. Loin de lennui et près du film qui aurait pu être parfait, cest autant à une invitation de littérature couplée à des sentiments panthéistes dont nous sommes conviés.
Seule une femme, Pascale Ferran merci, pouvait réaliser un travail aussi fin ; et faut-il que les protagonistes principaux, Marina Hands, Jean-Louis Coulloc'h et Hippolyte Girardot l´aiment et lui fassent confiance pour être aussi parfaits ! Film aux longueurs et aux langueurs directement héritées du dix-neuvième siècle, mais à la sensualité éclatante, il rend vain tout navet pornographique en ce que rien n´y est gratuit ; on a justement longtemps envie de quitter la salle, au début, tant l´ennui de l´héroïne est bien rendu, et ce bien qu´on nous rassasie de belles prairies fleuries, de sous-bois pittoresques ou autres plans d´eau moirée. L´atmosphère accentue alors à merveille la passion contenue et réprimée des futurs amants. Que de pudeur ! Que de pudeur, encore, dans les scènes que l´on qualifierait, ailleurs, de torrides ! J´ai été touché par la fragilité (avouée) du garde-chasse, lequel s´épanouit d´ébats en ébats au fur et à mesure que son amour pour Lady Ch. croît, j´entends par là qu´il ne rugit pas pendant l´étreinte, mais plutôt qu´il gémit comme un enfant. Il y a là beaucoup d´authenticité et de fraîcheur, une gageure quand on montre des scènes où les acteurs sont dans le plus simple appareil. Ils sont à nus, vulnérables, et leurs yeux l´expriment à merveille ! Un grand merci aux professionnels accomplis que sont Marina Hands et Jean-Louis Coulloc'h et longue carrière à eux.
Très decevant. Les critiques presse, les avis d'amis, le très bon souvenir de "Petits arrangements" m'avaient convaincue. Je ne comprends pas du tout ce qui a suscité un tel engouement. "Lady Chaterley" restera pour moi un film raté, proche de la mièvrerie et qui est totalement passé à côté de son sujet (la force de l'attirance physique). Les parallèles avec la nature sont lourdement présentés, et avec assez peu de grâce. J'ai pensé bien sûr à "La leçon de piano", mais on est très très loin de la puissance du film de Jane Campion. Les personnages ne sont pas séduisants ni attachants, sauf peut-être et c'est un comble, le mari joué par H. Girardot, excellent, malgré un rôle mal écrit. Pour finir, la scène de la déclaration est complètement ridicule.
Un film nature et intelligent. L'absence de culpabilité de Lady Chatterley est tres intéressante. Le comédien du garde chasse a des ressmblance avec Marlon Brando. Marina Hands est pas mal même si à chaque instant je pense que Juliette Binoche aurait été maginfique.
Cest dabord une histoire damour, pure, généreuse et pleine de tendresse. Dès que Constance passe le petit portail, elle nous invite dans un univers féerique qui napportera que du bonheur. Le film se concentre sur lamour improbable de cette aristocrate avec son garde-chasse, amour qui grandit au milieu dune nature dont linfluence est palpable par les deux amants. Cest ce cadre poétique, merveilleusement filmé, qui unit et réunit Constance et Parkin. Ce grand terrain de jeu qui ne semble nappartenir quà eux est le troisième personnage principal du film qui malgré ses humeurs (la pluie, le soleil, la neige ) est toujours chaleureux et se place comme le témoin privilégié, le complice magnifique des étreintes et du bonheur des deux protagonistes.
Le jeu de Marina Hands est un mélange incroyable de douceur et de détermination ; Marina, vous êtes ma révélation. J-Louis Coulloch est quant à lui sublime de sensibilité, son charisme rappelle beaucoup celui de Marlon Brando.
La dernière scène est remarquable, on est bouche bée tant cette conclusion est belle, il ny a pas dautre mot car cest simple et épuré jusquau sublime.
Le plaisir que ma procuré ce film pèse largement 17,5.
Un vraiment beau film. Je ne sais pas trop quoi en dire. Au début, j'ai trouver l'image laide (sans doute à cause du DV) et le film un peu long. Pourtant, il me laisse une empreinte profonde depuis une semaine. Les personnages de la bourgeoise et du garde chasse sont étonnants car pas du tout stéréotypés. Les comédiens sont tres intéressant.
"Lady Chatterley" est un magnifique film sur la rencontre en vérité entre un homme et une femme. Raconter cette rencontre avec autant de sensibilité, de sincérité dans les relations fait de "Lady Chatterley" un chef d'oeuvre !!! J'ai passé 2h40min de bonheur, je l'ai vu deux fois en l'espace de quelques jours, pour encore m'imprégner de cette nature, dépeinte sur plusieurs saisons. Lady Chatterley est une femme qui découvre le désir, qui l'explore, l'apprivoise : elle sort de sa solitude... Parkin revient à la vie sociale, lui aussi s'ouvre... Quoi de plus beau que de voir ces deux personnages s'ouvrir, s'offrir l'un à l'autre... Vraiment, je ne taris pas d'éloge sur ce film...
enfin du vrai cinema comme on n'en voit plus guère, car il relie l'intelligence et le sensible. Chaque instant de ce film est une vibration intense et profonde. La camera est tactile, elle nous mène dans un présent panthéiste avec grâce et assurance. Ce film démontre un savoir faire cinématographique irréprochable et un travail colossal. Le temps qui passe, les saisons (le premier plan sur la campagne limousine....et non pas anglaise, car cela a été tourné dans le limousin, est saisissant de beauté), la neurasthénie, un mari glacial....et puis le franchissement de la barrière, et ce sont les sens qui sont de nouveaux en éveil, l'esprit qui se délie, le corps qui se trouve, l'amour sans ombrage qui s'exprime, bref la vie dans ce qu'elle a de plus merveilleux, de plus libre, mais aussi de plus élevé. Les âmes sensibles, contemplatives, aimantes y trouveront leur bonheur. Ce film est un test puissant de sensibilité! Il crée une démarcation très interessante à analyser entre ceux qui y sont sensibles, et ceux qui ne le sont pas....mais c'est un autre débat!
Le livre n'avait d'intérêt que son coté sulfureux qui malheureusement s'est quelque peu éteint; Il aurait fallu pour en retrouver le goût de l'interdit faire de ce film quelque chose de plus relevé, or il ne s'agit que de la transcription somme toutes fidèle d'un livre daté, et le fim s'en ressent, avec des récitatifs d'un autre âge, une lenteur et une mièvrerie appuyée, on s'ennuie ferme, c'est vieux, vieillot, démodé. Il aurait fallu James Ivory pour célébrer à son avantage la campagne anglaise avec plus de brio. pour les dimanches pluvieux ! on imaginait Constance Chatterley plus...épicée !
Malgré des longueurs, ce film est tout à fait étonnant.
Ce n'est plus une simple bourgeoise qui s'envoie en l'air avec son garde-chasse mais le parcours initiatique et charnel d'une épouse qui aurait pu être sacrifiée sur l'autel des valeurs de la bourgeoisie anglaise de cette époque. Un film avec aussi une dimension politique, sociale et feministe. Courez-y.
Un film très poétique, que j'ai trouvé un peu ennuyeux par moments, mais toujours très beau. Dans l'ensemble j'ai trouvé que le film manquait d'action, mais je l'ai beaucoup aimé et je le conseille! Et Marina Hands a une ressemblance frappante avec Audrey Tautou!