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fapasse
13 abonnés
10 critiques
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2,5
Publiée le 10 mars 2007
Ce qui aurait pu donner matière à un film bouleversant de bout en bout devient malheureusement le gros défaut du film. A trop vouloir filmer lennui de Lady Chatterley, Pascale Ferran a fini par mennuyer à mon tour. Certes Marina Hands est extraordinaire, quoi que comme certains ici, jai vraiment eu limpression de voir Audrey Totou à lécran (ce nest pas une critique, juste une remarque). Certes le film prend son envole quand les deux amants se livrent enfin, mais il reperd hélas aussitôt son souffle lors du départ de la belle Constance. Résultat, après 60 minutes de sieste et 60 minutes dintérêts, retour à une léthargie effroyable.
Que dire des plans de coupe utilisés à foison à part quils ont heurté ma rétine et que je ny trouve aucune signification valable pas plus que les cartons qui ne font que dire ce que lont va voir pour une partie et qui éludent des scènes qui auraient eu plus de poids que ce qui nous a été souvent montré pour la seconde.
Du coup jai limpression dun film non maîtrisé et rattrapé au montage à la sauve qui peut. Jaimerai vraiment avoir Pascale Ferran en face pour quelle mexplique quelles étaient ses intentions. Jai mal à croire quon ai voulu sciemment ennuyer le spectateur et le priver de belles séquences pour labreuver de scènes et de plans maladroits.
Pour les césars ??? Une preuve supplémentaire que lart ne fait appel quà la subjectivité.
J'y suis allé vraiment sans conviction. Je n'avais entendu parler ni du film, ni livre. L'affiche ne m'inspirait pas du tout. Je passe si souvent à côté de certains films et il semblait tellement peu accrocheur que j'y suis vraiment allé par défaut, pour avoir raté la séance d'un autre. Mais je dois reconnaître m'être laissé totalement prendre dès le début. Et un peu plus encore, chaque minute. Au fur et à mesure. Le rythme, les sous-entendus, ce qu'on laisse deviner, le désir sous-jacent... C'est allé crescendo. J'ai 27ans (ni très jeune, ni très vieux). J'ai 27ans... Pardon... Mais j'ai eu le coeur en érection toute la durée du film. (J'ai seulement dit "le coeur"?) Passion ou amour? Une chose est sûre: l'histoire dont on rêve tous ou dont on a tous rêvé un jour. Fort, doux, délicat, passionné. Plus brûlant que le plus obscéne des films pornographique. La nature humaine et la cour amoureuse dans toute sa splendeur. Des mois que je n'ai pas tant apprécié (adoré?) un film. Magnifique.
Mérite 1,5 *. Le traitement sensuel et humain du sujet aurait mérité un meilleur résultat. Sans vouloir être pudibond, légèrement trop de nudité gratuite (sans tomber certes dans la vulgarité) sans intérêt. La fin est ratée et nuit malheureusement au reste du film. Les acteurs ne sont pas en cause et tirent plutôt leur épingle du jeu. Dommage...
Ce film est une histoire d'amour, une histoire d'amour incomprise à l'image même de son insuccès. C'est une oeuvre essentielle qui redéfinit de manière moderne et tout à fait actuelle, le sexe et les clivages sociaux. Ces derniers ne sont de des barrières invisibles et donc stupides, tandis que la sexualité n'a rien d'honteuse ni d'obscène, c'est simplement la manifestation de deux êtres qui s'aiment et se donnent du plaisir mutuellement. Magnifique leçon de vie, envers et contre tous, Lady Chatterley est un film essentiel, porté par deux interprètes extraordinaires et une nature prodigieusement filmée, comme personne, sauf Terence Malick peut être, n'aurait pu le faire.
Ce film est vraiment magnifique. Surtout après une petite digestion de quelques minutes. C'est un film à déguster, qui rend parfaitement l'atmosphère du livre.
Lamour est imparfait, les films damour le sont aussi. Mais ce Lady Chatterley était attachant et un film damour ne ma jamais autant fait rire, il y a des scènes d'anthologie dans ce film à se "rejouer" entre amis. Alors je lui en sais gré au-delà de toutes les lourdeurs académiques du scénario, de ses interminables longueurs
J'avais raté ce film lors de sa sortie. Le voir aujourd'hui à l'aune du discours de P.Ferran à la remise de son César lui fait perdre une étoile. "Lady Chatterley" est admirable de sensualité et la mise en parallèle de l'évolution des saisons et de l'amour que se portent les deux héros est d'une grande poësie. Mais désolé, Mme Ferran, votre film n'est pas un "film du milieu", ces films que vous essayez de défendre et qui trouveraient judicieusement leurs places entre des navetons du style des "Bronzés 3" (que certains se plaignent de ne pas voir aux Césars ....et encore heureux !!!) et des films d'auteur incompréhensibles ("INLAND EMPIRE" ???). Je suis parfaitement conscient que ce film (ne serait ce que par son excessive lenteur) va décontenancer une trés grande partie du public et l'éloigner encore plus de ce style de cinéma. Comme je l'ai déjà écrit, je ne comprends pas qu'il soit de plus en plus difficile de faire un film capable de réconcilier grand public et public plus exigeant (ne parlons pas de la critique dont l'excessivité des louanges sur ce film en dit long sur son rapport au public). Il est du devoir des cinéastes comme de tous les artistes d'essayer de parler au plus grand nombre. Cela ne signifie en aucune manière de faire du nivellement par le bas. Ce n'est qu'en éduquant que l'on parvient à s'élever. Signe qui ne trompe pas sur ce film : P.Ferran a fait appel à la famille Deleuze, grand théoricien du cinéma qui, pour ma part, m'a énormément ouvert les yeux mais qui reste abscons pour beaucoup de lecteurs. Le cinéma est une forme d'expression artistique à laquelle il est aujourd'hui le plus facile d'avoir accés. Aussi, quand les réalisateurs auront compris qu'en faisant des films capables non seulement de faire réfléchir sur notre monde mais aussi de divertir, d'émouvoir car c'est aussi cela le cinéma, alors là, oui, nous aurons tous à y gagner. Donc, désolé pour le grand public, mais par respect pour vous, n'allez pas voir ce film pourtant superbe.
Ce film réalisé par Pascale Ferran est une merveille sur tous les plans. Je me suis absolument pas ennuyé malgré la longueur et la lenteur du film. La nature est très bien filmée et c'est un plaisir d'être dans la végétation, la musique est dailleurs quasi absente,cest le chant des oiseaux qui la remplace. De plus, les scènes d'amour ne sont pas violentes comme on le voit dans certains films, ici elles montrent bien le fait que le garde chasse et Lady Chatterley sont amoureux, les ébats sont beaucoup plus sensuels que dans nimporte quel autre film.La réalisatrice a vu juste en ne filmant pas directement et en nous laissant le fait dimaginer ce qui se passe, cest beaucoup mieux je trouve,plutôt que de tout nous montrer.La suggestion est favorable dans les films car je trouve les scènes damour souvent longues et rasoirs.Ici on voit juste le minimum et tout est laissé à notre imagination.Ce film est illuminé par l'actrice principale Marina Hands qui joue naturellement, le rôle de Constance lui va à merveille.Pascale Ferran ne montre pas seulement une découverte sensible de lamour et de la sexualité mais cest aussi un récit sur la différence entre les classes sociales, on voit avec ce film quelles peuvent être franchies et que la comtesse se plait avec un homme pauvre.Lady Chatterley ne supporte pas le fait que son mari disent que la vie est faite ainsi et quil y a toujours des gens supérieurs qui ordonnent des autres plus faibles.Constance représente la douceur même et la gentillesse quelle joue à merveille.Cest en aucun cas un film porno, mais un film qui montre justement la sensualité et la sensibilité.Je félicite Pascale Ferran pour ce film, elle mérite amplement son oscar du meilleur film de lannée et je lencourage dans ses idées sur le faite que le cinéma dart et dessai est en train de disparaître et quil faut réagir.Il en est de même pour Marina Hands qui si elle continue à faire des films comme celui-ci a un grand avenir devant elle
Merci aux césars de m'avoir influencé et de m'être ennuyer durant 2H44. Certes la musique de B.Thiriet est inspiriée mais sous exploitée, le reste ?????. Beaucoup de lenteur inadaptée et de contemplation peu nécessaire, les acteurs sont au diapason, mais aucune émotions arrivent à nous envahir. Dommage.
Tout commence par un retard : le MK2 Quai de Seine n'est jamais qu'à 5 stations de chez moi mais il faut que j'arrive en retard et que je loupe Le Direktor... Il faut donc trouver une solution. C'est Lady Chatterley, histoire de voir le gagnant des Césars.
Ce film, c'est une histoire vaudevillesque des plus classiques : une bourgeoise qui prend pour amant un de ses domestiques dans l'Angleterre de l'entre-deux guerres. Le mari est un patron infirme, l'amant un homme simple et bourru.
Plusieurs idées me sont venues au cours du film : d'abord, l'héroïne est une neuneue à la Amélie Poulain. Ensuite, filmer une histoire d'amour entre deux personnes simples est très difficile et, dans ce cas, c'est passablement loupé. Alors que la réalisatrice cherche visiblement à montrer la sensualité avec discrétion et un regard, somme toute affectueux pour ses personnages, le sentiment général est celui d'une immense niaiserie et d'un grand vide. On a l'impression de voir une série de saynètes sans relief et n'ayant pour but que de montrer le talent du monteur...
Sévère déception, d'autant que le film, et ce n'est pas le moindre de ses défauts, est ennuyeux. En bref, du cinéma français contemporain typique.
Trop long, trop superficiel, dialogues sans intérêt et (pour ceux entre les deux héros) incongrus vu le contexte, mise en scène de téléfilm. Marina est très belle, c'est ce qui sauve le film :-)
Du cinéma comme on laime. Histoire dune femme qui se refuse à la mort lente auprès dun mari paralysé. Joli prétexte pour un hommage à la femme en quête de liberté totale. Tout au long du film, par petites touches successives, on suit sa lente métamorphose,image du papillon sortant du cocon le retenant prisonnier. Mais pour arriver à ses fins na-t-elle pas au bout du compte inversé les rôles ? Après tout, « lhomme des bois », aussi frustre quil ne parait au premier abord, nest il pas, lui, libre dans sa tête avant quelle le choisisse, sans questions donc à fortiori sans réponses ? Parfaitement maîtrisé du début à la fin, on se laisse prendre par la beauté du lieu, son silence, et la passion des corps qui sapprivoisent. Si on ajoute un casting réussi, on a là tous les ingrédients dun grand film au César mérité. Avec une Marina Hands tissant avec candeur et néanmoins détermination la toile dans laquelle Jean-Louis Coulloc'h se trouve emprisonné petit à petit. Après tout, quel homme naimerait pas être dévoré par cette Lady ?
Avant d'entrer en salle, j'avais peur de tomber sur un film très "ennuyeux", en sortant j'ai été étonné. C'est un bon film "romantique" qui est très, comment dire, très bien fait.
Film peut-être réservé au plus de 70ans... étant donné la lenteur, l'archaïsme du scénario. Je suis parti avant la fin et ce pour la première fois de ma vie! Quelle scandale! Combien de césars? Où va t'on? Je déconseille vraiment, je suis écoeuré...