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    Lady Chatterley
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    298 critiques spectateurs

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    hubertselby
    hubertselby

    68 abonnés 436 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2013
    Le film traite du désir féminin dans l'Angleterre du début du XX siècle. ce voulait libérer la femme de la cellule capitonnée dans laquelle la société la maintenait contre son gré. C'est une libération et c'est ce que retranscrit le film. Le titre d'une des éditions du livre est " L'amant de Lady Chatterley ", la version de Pascale Ferrand recentre notre Lady au centre de l'histoire en faisant disparaître l'amant au seul profit de cette femme qui reprend une bouffé d’oxygène dans les bras de cet " homme des bois ".
    Les mécontents auront attendu du cul avec impatience en vain. Ce n'est pas le propos de la réalisatrice. Ici, on traite de l'épanouissement ! Clifford dans son état est une prison pour lui-même est son mal-être rejaillit sur son épouse, il l'enferme elle aussi et grâce à cet homme de la nature, cet ours mal léché elle goutte aux plaisirs simples de la vie, aux plaisir de la tendresse pudique et à la chair.
    Ils sont tous les deux assez maladroits, tel des enfants se découvrant et se blessants par les mots qu'ils échangent ne sachant pas les choisir dans leur transgression mutuelle.
    On assiste aussi à la confrontation des classes, prolo contre bourgeoisie mais Lady n'en fait pas réellement partie, elle est au-delà de ça, elle est dans la découverte un peu naïve du corps masculin, certains diront que ça lui donne un côté bébête, moi j'y vois du touchant.
    Les plans sur la nature sont longs et rappelle cette douceur de vivre, ce jardin d’Éden (la référence biblique saute aux yeux) qu'incarne la forêt les protège du monde extérieur et du carcan de la société.
    Les deux amants comédiens personnifient la bonté et la douceur, j'apprécie cela. Hippolyte Girardot est un parfait sagouin, difficile de porter de la sympathie dans son cocuage...
    La scène de la pluie est drôle, ça donne un côté hippie à cette dame du monde, ils retombent en enfance tous les eux, ils redécouvrent qu'ils sont les enfants de la nature, on est pas loin de Rousseau...
    Mais la Lady renoncerait-elle à son statut social et à sa fortune si on le lui demandait pour vivre avec son garde chasse ?
    Parce que son bon plaisir réside tout de même dans le fait qu'elle puisse s'échapper à sa guise et retrouver un lit confortable le soir avec un dîner raffiné qu'elle n'a pas eu à préparer ?
    Oh je suis peut-être médisant, on sent qu'elle en est tombé amoureuse de son Parkin, j'allais lui donner la note " bien " mais dans un dernier élan de sympathie je lui mets la note " très bien " grâce aux derniers échanges de dialogue et au fait qu'ils laissent planer le doute !
    Bref il est question de disposer de soi-même à sa libre guise pour une femme amoureuse.
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 octobre 2012
    Malgré une critique très louangeuse et les conseils de certains de mes proches, parmi les 120 films que j'ai vus en 2006, j'avais soigneusement évité "Lady Chatterley". Devant la razzia aux Césars, je me suis dit que je pouvais pas décemment avoir vu "Un Ticket pour l'Espace" ou "Sheïtan" et ignorer un film déjà vendu dans 23 pays...

    Bon, et ben, j'aurais dû continuer à me fier à mon intuition. "Lady Chatterley", bizarrement tourné dans une Corrèze qui ressemble bien peu aux bassins miniers d'Angleterre, dure plus de deux heures et demi, ponctuées d'actions trépidantes : une balade dans les bois, un coït, une balade dans les bois, un coït... On comprend que Pascale Ferran ait voulu restituer l'importance de la végétation comme symbole de la vitalité dans la deuxième version de Lawrence, "Lady Chatterley et l'Homme des Bois", mais du coup, elle nous inflige une suite de cartes postales champêtres dans une réalisation bien plate.

    Que dire d'autre ? Marina Hands s'en sort plutôt bien, instillant une côté enfantin dans sa naïveté ; Jean-Louis Coulloc'h - Pascale Ferran a souhaité faire appel à un inconnu - arrive à faire illusion au début quand Parkin reste enfermé dans sa gangue, mais il est désastreux quand il commence à s'ouvrir, et la scène finale est digne de la collection Harlequin. Tant qu'à récompenser un film d'auteur, les professionnels de la professions auraient été plus inspirés de choisir "Les Fragments d'Antonin" ou "13, Tzameti", plutôt que ce téléfilm académique et chiant.

    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    Santu2b
    Santu2b

    249 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 novembre 2010
    J'avoue que je m'y suis beaucoup ennuyé. Quoi qu'on en dise, le plus gros handicap du film est sa longueur (2 heures 40 de va et viens entre cabane et chateau...c'est pas toujours envoûtant...). Une seule chose nous fait tenir jusqu'au bout : Marina Hands qui s'impose comme l'une des actrices françaises les plus douées de sa génération. Ce qui est intéressant ausi est l'alliance opérée par Pascale Ferran entre la nature, le désir et la poésie qui transforme Lady Chatterley en un langage des plus fins et des plus élégants. Mais ce joli assemblage est cadré dans un monde terne et très vieillot. Cela divisera pas mal de monde.
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    228 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 février 2007
    César du meilleur film pour "Lady Chatterley", a-t-on pu voir hier aux Césars, sur une fameuse chaîne cryptée...
    Franchement, vu la piètre qualité du film (selon mon humble avis : beaucoup trop long et pompeux), on est en droit de se poser des questions.
    Reste la sublime Marina Hands, qui mérite vraiment son César de la meilleure actrice tant elle illumine le film. Si il faut le voir, c'est pour elle, uniquement. Sinon ? Un vulgaire film érotique en costumes (rare !).
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 août 2008
    Je dirai tout d'abord que ce film se singularise par sa fémininité et que c'est l'expression même de celle-ci, dans ses délicatesses et ses nuances subtiles, qui m'a touchée. Si ce n'est pas le chef-d'oeuvre que l'on a proclamé ici et là, ce n'est pas non plus le navet que quelques-uns se sont plus à caricaturer. Excessivement soigné, peut-être trop au goût de certains, il se déroule avec une lenteur calculée qui allie la fraîcheur et la solennité, sans une once de vulgarité, et bénéficie de l'interprétation empreinte de charme de Marina Hands. Fête des sens, il mêle complicité et tendresse, sensualité et passion. Ode à la vie d'une jeune femme frustrée par l'infirmité de son mari, il s'accompagne d'une célébration lyrique des beautés de la nature. L'une des scènes les plus réussies n'est-elle pas celle où les amants nus se poursuivent sous la pluie ? Pascale Ferran a eu raison de faire de son garde-chasse un homme plus tendre que rustre, sinon l'attachement de la jeune aristocrate aurait paru incompréhensible Ce qui la lie à son amant est, au-delà du plaisir sensuel, celui d'une proximité immédiate dans l'ordre de la sensibilité. Tous deux sont d'autant plus proches qu'ils partagent le goût des choses simples. S'il y a des naïvetés et si la fin est décevante, les presque trois heures de la version intégrale ne m'ont pas semblé fastidieuses, car il y a dans cette projection une fluidité, une harmonie, une volupté auxquelles il est difficile de résister. La plus grande faiblesse réside dans les concessions accordées par la cinéaste au discours social, abordé de façon simpliste et conventionnelle, comme si l’auteur voulait s'en sortir d'une pirouette et se donner ainsi bonne conscience à propos d'un sujet épineux. En définitive, le personnage du mari infirme, homme sans corps et sans vie charnelle, m'est apparu davantage comme une victime qui n'a guère que son statut social pour tenter d'exister, face à une épouse qui lui échappe et qu'il aime.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 avril 2009
    je ne sais pas si les critiques avaient fumés, mais un tel film (non, rectification, une telle arnaque) ne mérite pas toutes ces éloges ni tous ces prix. Le film souffre d'énormément de longueurs (et on souffre en le regardant) les acteurs sont mauvais et sans charisme; l'histoire, si on peut appeler ça comme ça, se résume au scènes d'amour (en fait je devrais plutôt dire : au scènes au culbute, car les personnages ne font passer aucun sentiment) les dialogues sont nullissimes et ridicule (j'ai eu le plus gros fou rire de ma vie quand Lady Chatterley dit du sexe de son amant : "on dirai un petit bourgeon" avec la voix niaise assortie !)
    Bref c'est un film qui se veut émouvant mais qui en fait est risible, sans poésie, sans romantisme, et sans rien d'ailleurs. J'aurais du y réfléchir a deux fois avant de perdre deux heures et demi de ma vie pour cette daube infâme.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 24 novembre 2006
    Je ne comprends pas du tout ce qui a suscité un tel engouement. Lady Chatterley de Pascale Ferran restera pour moi un film raté, proche de la mièvrerie. Le film tombe complètement à côté de la plaque et manque de souffle tout bonnement. Le film est interminable et pourtant ne suffit pas à faire comprendre l'évlution des personnages. Alors qu'il y 2-3 dialogues sur 2h30 les 10 dernières minutes nous farcisses le crâne de "Tu m'aimes ? oh oui je t'aime, on s'aime pour la vie alors..." Dégoulinant...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 24 avril 2007
    Aurais-je autant eu une dent contre ce film s’il n’avait duré qu’1h30 au lieu de ces 2h40 interminables ? La catastrophe s’annonce au fur et à mesure, au début on espère encore avec cette histoire érotico-amoureuse. Le vrai problème, c’est que le film est plié au bout de trois quarts d’heure et qu’on ne fait ensuite que patauger dans la mièvrerie d’une relation au déroulement ultra prévisible. Mais en plus de cela, le film se vautre dans un recyclage cinématographique bien au dessus de ses prétentions : un thème et une réalisation entièrement Chabroliens, un épilogue copié/collé sur le style Truffaut, un scénario qui fait hésiter sur un éventuel remake des "Amants" de Louis Malle (1958) (et la longueur du film joue à ce niveau définitivement contre lui). Mais le pompon c’est la séquence de réconciliation finale qui peut directement concurrencer un feuilleton AB Production. César du meilleur film de l’année ? Oui, évidemment ce n’est que du bon sentiment naïf et très vaguement subversif qui ferait une très bonne saga télévisuelle de l’été.
    dahbou
    dahbou

    204 abonnés 2 186 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 avril 2008
    Acclamé par la critique et vénéré par les Césars, "Lady Chatterley" est pourtant ce qui se fait de pire dans le cinoche d'auteur à la Française. Toute notion de mise en scène où de réalisation sont abandonnées, on se contente de plan fixe digne d'un téléfilm appuyé par une photographie horrible et par une direction d'acteur à la ramasse sans oublier des dialogues consternants. Le tout est long, plat et complètement creux représentant parfaitement ce renoncement très Français à devenir une oeuvre de cinéma pour n'être qu'un téléfilm destiné aux intellos du dimanche et à la critique bien-pensante.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 juillet 2007
    Lent, rasoir.... et aussi long que le discours (lent et rasoir d'ailleurs) lu par Pascale Ferran lors des Césars.... (et puis ces voix off insupportables et inutiles : la cerise sur le gâteau...). Au secours Visconti, revient !!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 1 août 2007
    Un très grand film burlesque, vraiment. Je n'avais pas autant ri au cinéma depuis longtemps - mais ça ne devait pas être l'intention de la réalisatrice. Le comble de ce film, ce sont ses dialogues, d'une pauvreté effarante : la Lady anglaise s'exprime comme une bobo parisienne. Une dégoulinade de bons sentiments à la mode. En revanche, ce film me rend très inquiet sur l'état mental de la critique cinématographique française.
    Hotinhere
    Hotinhere

    551 abonnés 4 958 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juillet 2022
    Adaptation du célèbre roman de D.H Lawrence, une chronique adultère sensuelle et délicate mais manquant un peu d’intensité, qui bouscule les tabous d’une époque, portée par l’interprétation (césarisée) de la lumineuse Marina Hands.
    César du meilleur film. 3,25
    thethythy
    thethythy

    20 abonnés 434 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 septembre 2012
    L'adaptation du célèbre roman de D. H. Lawrence par Pascale Ferran est très bien réussie. Elle y montre la lente rencontre progressive et intime de deux amants que la différence de condition sociale sépare puisqu'elle est chatelaine et lui garde forestier. C'est la rencontre de l'homme des bois avec la femme de son employeur. Il est rustre mais pas sans délicatesse avec les choses de la nature et donc avec cette jeune femme tolérante, insatisfaite par son mari (convalescent à la suite d'une blessure reçue durant la guerre) et ouverte à la condition humaine. Les deux personnages principaux sont remarquablement interprétés avec justesse et beaucoup de retenu. Cet amour est filmé sans pudeur et sans voyeurisme, avec sensualité mais sans érotisme. La réalisation est sobre et sans artifice visible.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    130 abonnés 2 230 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 septembre 2011
    INTIMITE. Promenons nous dans les bois, pendant que le garde chasse.... ah ah ah. Il va me manger toute crue....Marina Hands est trés jolie, les paysages magnifiques mais la situation pas trés excitante.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 147 abonnés 5 132 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2019
    Un très beau film qui met le désir en première ligne. Une sorte de libération aussi. Le parallèle avec la nature, la liberté et la nudité est peut-être facile mais c'est filmé d'une façon splendide et chatoyante pour tous les sens.
    C'est très beau
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