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Un visiteur
3,5
Publiée le 4 avril 2013
Quoi de mieux pour Herzog que l’histoire de Timothy Treadwell pour traiter de son thème fétiche, l’enfermement. Tim Treadwell est un américain né dans une famille modeste, enfant normal il bascule ensuite dans la drogue et l’alcool. Suite à une rencontre avec les ours il décide d’arrêter l’alcool et de vivre avec eux pour les protéger. Durant 13 ans Treadwell se filme à leur coté jusqu’en 2003, jour de sa mort. Herzog récupère alors les 100 heures de rushs laissés par Treadwell et recueille des témoignages poignants de proches pour en faire un documentaire tout à fait singulier. Ici comme dans Aguirre le personnage est prisonnier de sa condition dans une nature incommensurable. La suite de la critique ici:
Quoi de mieux pour Herzog que l’histoire de Timothy Treadwell pour traiter de son thème fétiche, l’enfermement. Tim Treadwell est un américain né dans une famille modeste, enfant normal il bascule ensuite dans la drogue et l’alcool. Suite à une rencontre avec les ours il décide d’arrêter l’alcool et de vivre avec eux pour les protéger. Durant 13 ans Treadwell se filme à leur coté jusqu’en 2003, jour de sa mort. Herzog récupère alors les 100 heures de rushs laissés par Treadwell et recueille des témoignages poignants de proches pour en faire un documentaire tout à fait singulier. Ici comme dans Aguirre le personnage est prisonnier de sa condition dans une nature incommensurable. Treadwell au fil de son périple devient de plus en plus marginal, refusant la compagnie des hommes et prônant les règles du règne animal. Herzog ne cherche pas à faire l’apologie de cet homme, il reste objectif. Treadwell, lui, ne réussi pas à prendre le recul nécessaire sur sa situation, sa fascination pour les grizzlys et la beauté naturelle lui empêche toute réflexions lucides. Herzog le montre à deux reprises, une première ou Tim Treadwell pleure la mort d’un renard oubliant la loi de la nature et une deuxième ou il critique sévèrement les gardiens du parc de réserve des ours. Le réalisateur s’efforcera de rester impartial tout au long du film en abordant tour à tour les points positifs de l’action de cet homme et les points négatifs.
Herzog alimente son documentaire d’une réflexion sur le pouvoir du cinéma en incluant des passages ou Treadwell se met en scène dans le but de dénoncer par l’image. Le paysage devient un décor et les récits de l’homme une réflexion existentielle. Enfin, Herzog met en place une fascination du spectateur effrayé mais impatient de découvrir la mort en direct de Tim Treadwell.
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je suis aller voir ce film avec mon lycée en version original sous titré français perso je vais vous dire c mec est un malade je n'est vraiment pas apprécier ce film je m'en suis même endormis la preuve. Peut-être que c'est pas mon style ou autres ou que je devais lire pendant tout le documentaire je ne sais pas mais au moin une seul chose que je sais c'est que ce mec est un malade mentale
Au fou !! On ne peut qu’être soit ahuri par l’inconscience de gars, soit fasciné par un courage qui confine à de la folie pure. Mégalo, asocial, artiste raté, individu au discours incohérent, c’est tout ça à la fois. Voilà un gars qui a créé son propre monde en pleine nature, mais paradoxalement, il a toujours une caméra à portée de main, et se met tout le temps en scène. Je vois un être mal dans sa peau, qui a trouvé là le moyen d’avoir son quart d’heure de célébrité. Sauver les ours d’accord, mais exister médiatiquement aussi, nous en mettre plein la vue, être aimé en somme. Le plus étonnant, qu’il est pu survivre 13 ans à ce jeu dangereux. Certaines images sont réellement impressionnantes, car même à la maison, j’ai eut froid dans le dos, de le voir côtoyer la mort d’aussi près. Les défauts du personnage finissent par prendre toute la place, si bien qu’on ne voit plus que ça, et on finit par trouver le temps long. Herzog ne force pas son talent. Il n’a pas peur des sujets audacieux, on la savait déjà, mais il se contente de monter le film, et de donner à Grizzly man le premier rôle dont il a toujours rêvé. A part le sujet en or, ça reste un docu-fiction sur un original qui va finir mal.
Une des plus belles blagues que j'ai pu voir au cinéma. Les gens qui notent 5 étoiles se rendent-ils compte que ce film ne rend pas hommage à Timothy Threadwell, mais qu'il salit son image ? Utilisant des sentiments à l'eau de rose, interviewant des personnages plus attardés les uns que les autres (mentions spéciale au médecin légiste, à pisser de rire devant ses grimaces outrancières quand il mime la mort de Timothy), filmant la vie d'un autiste vivant reclu au fond des bois disant qu'il aime les animaux, qui va tripoter le caca des ours, qui insulte les gardes des réserves et qui a peur des touristes (la scène hallucinante où il voit dans un smiley une menace), qui d'ailleurs n'est pas Timothy Treadwell (c'est un acteur qui lui ressemble et qui camoufle toujours ses yeux derrière des lunettes de soleil pour faire illusion), et dynamisé par la voie soporifique de Werner qui se présente comme un grand penseur de notre temps, Grizzly Man est d'une connerie nanarde si criante qu'il en devient difficile de rester sérieux pendant une projection. Et pourtant, on continue de crier au génie pour 2 raisons : parce que c'est Herzog qui l'a fait (pour le pognon, il a tourné ce docu uniquement pour financer son Bad Lieutenant), et parce qu'on ose pas rire d'un autiste qui a dédié sa vie à une cause qu'il ne comprend pas (ce mec ne fait pas de l'écologie, c'est un simplet qui se prend pour un ours et qui a fini becté par l'un d'entre eux).
Un documentaire dressant le portrait Timothy Treadwell, un écologiste controversé , et de sa compagne Amie Huguenard, qui trouvèrent tous deux la mort, mutilés par des ours. Le film se compose pour moitié d'images d'archives de Treadwell en pleine nature approchant les grizzlys de près et de témoignages de gens l'ayant connu interviewés par Werner Herzog. Le réalisateur allemand dresse le portrait d'un homme ambigu, passionné des ours à tel point qu'il cherche à devenir l'un d'eux. Tête brûlée, il mettait néanmoins en scène ses déplacements, cherchant le bon angle de caméra ou le bon texte à réciter. Son action n'est pas apprécié de la même manière par tout le monde, on peut détester ou admirer le personnage, (il est vrai que sa naïveté et sa vision d'une nature totalement paradisiaque sans dangers peuvent prêter à sourire), sa passion jusqu'au-boutiste soulève de bonnes questions sur notre rapport à la nature et notre place dans le règne animal. Il aimait les ours qu'il préférait à l'Homme, pourtant ses images semblent en contradiction avec son discours, le grizzly étant un animal au comportement assez abject, n'hésitant pas à se livrer au cannibalisme ou à massacrer ses petits pour que la femelle ressente de nouveau des envies d'accouplement. Werner Herzog signe un documentaire passionnant et soulevant d'intéressantes questions philosophiques même si le film traîne en longueur sur ses vingt dernières minutes. Intéressant.
"Grizzly Man" est à 50% composé d'images tournées par Timothy Treadwell et il s'agit pourtant bien d'un film de Werner Herzog. De la même qu'il n'y avait que Treadwell pour partir ainsi en Alaska au milieu des ours, il n'y avait qu'Herzog pour faire ce film. Treadwell était probablement fou, mégalomane, potentiellement très énervant ; Werner Herzog l'est tout autant (rappelons pour l'anecdote que le brave homme est capable de manger ses chaussures), et avec "Grizzly Man", il fait également encore une fois un film sur lui-même, ce qui est souvent le cas dans ses documentaires, y compris dans "La Grotte des rêves perdus". Il y a donc de nombreuses mises en abyme dans ce documentaire, en parties dues à la capacité/volonté de son réalisateur de voir du cinéma partout. A l'écouter, Treadwell était le réalisateur et l'acteur de sa propre aventure, n'ayant que sa caméra pour seule partenaire. Sans doute Herzog en fait un peu trop, sans doute n'a t-il pas entièrement tort non plus, tout comme Treadwell, bien que sincère, déraille parfois complètement (et Herzog, faussement naïf, le sait très bien). "Grizzly Man" est un documentaire fait d'images amateurs, d'interviews et de quelques plans additionnels en extérieur. Par un montage malin et une voix-off qui n'appartient qu'à lui, Herzog en fait du cinéma. Et son film est au final bien plus complexe qu'il pourrait laisser croire.
Le souffle qui parcourt "Grizzly Man" emporte tout sur son passage. Le combat ubuesque de son héros et l'entreprise presque irrationnelle de Werner Herzog de voir du cinéma partout, tout le temps, s'allient pour donner naissance à un film d'ne incroyable générosité, sur le sacrifice à une cause (les grizzlys, le cinéma) mais surtout à la puissance et à l'envergure infinies.
J'ai compris Tim Treadwell, j'ai compris son combat, son amour pour les grizzlis qui est noble, ils représentaient pour lui un exutoire, une renaissance malgré la façon dont ça s'est fini pour lui. C'est un documentaire à découvrir pour ceux qui aiment les bêtes.
Bon, alors je suis plus que déçu par ce film qui n'est pas d'Herzzog mais de Treadwell ! Cela aurait pu être une étude de Treadwell, ce que le film semble être pour le néophyte, mais elle est d'une banalité...Elle n'est qu'un gros prétexte à la mise en jeu des scènes filmées par Treadwell de lui même, et rien d'autre. Les interview qui se succèdent, et qui sont d'ailleurs horriblement mal filmés deviennent vite très répétitives et très lassante, tout comme le film qui en 1h50 veut nous dire quelque chose qui se raconte en 15 minutes, tout ça pour « explorer la complexité de l'affaire Treadwell et du personnage », fin bref n'importe quoi. Le personnage de Treadwell se résume lui même grâce à ses auto-films, et les interviews sont d'une inutilités absolue. Enfin, on arrive pas vraiment à une forme de conclusion, le film s'arrête comme ça, sans se soucier de la logique dans la structure du scénario (j'aurais plutôt tendance à placer le début à la fin, déjà). Bref, pour moi c'est un nanar horriblement ennuyeux qui n'apporte rien.
on en sait un peut plus sur la mort de cet ancien toxico . Ils se sont fait attaquer de nuit , et l'ours (ou ) à commencé à manger treadwell vivant , et son amie a essaye de l'en empècher , l'ours s'est alors retourné vers Amie Huguenard , qui a éssayé de se défendre avec une poèle à frire. L'enregistrement audio dure 6mn mais quand la bande s'est arrètée , Amie Huguenard essayait toujours de se défendre , en essayant de laisser la tente entre elle et l'ours , et elle à vu treadwell mangé vivant (c'est pour ça qu'elle criait), après on peut penser que l'ours l'a tué, et l'a entéré comme pour un garde manger , puisque c'est comme ça qu'on l'a retrouvé. Voila j'éspère que ca vous donnera l'envie de voir ce documentaire , sur un homme inconscient et qui a voulu defié la nature. Comme le dis le narateur , l'univers se n'est pas l'harmonie , c'est le chaos. Il n'y a plus qu'a éspèrer que Amie Huguenard est morte rapidement.
J'ai vue le film récemment et je peux dire qu'il est vraiment troublant. Tant par le personne qu'est Timothy Treadwell, qui est plutôt impressionnant, que par les images et la reconstitution de la part de Werner Herzog. Il est vrai que pour nous, cette "idéal de vie" , ce choix de vie tout simplement, nous étonnera toujours... D'une certaine manière c'est anormale, donc nous ne comprenons pas et nous pensons que Treadwell est fou... C'est ce que je me suis dit. Mais c'est une folie touchante et avec du recule on a presque envie de partir vivre dans la forêt car c'est un personnage persuasif. Ce film est aussi assez "brutal" lorsque le médecin légiste nous raconte comment étaient les corps de Timothy et Anna. Mais, d'après moi, Herzog voulait choquer un petit peu les esprits en laissant décrire de tel façon la mort brutal de ce doux rêveur qui est assez paradoxale quand on voit les images du film qui nous paraissent parfois irréelles. Ce qu'il faut savoir aussi c'est que Herzog n'était pas prévue au départ pour réaliser le film et, pour ceux qui l'ont vu, le choix parait incompréhensible mais Herzog s'est porté volontaire car Treadwell lui rappelait son "Ennemi intime" Klaus Kinsky. En bref, voyez-le si vous le pouvez.
On s'attache à Tim Treadwell durant ce documentaire; dans les images qu'il a filmé pendant ses périples et dans lesquelles il se livre sans gêne, on le découvre sensible, un peu dérangé, mais amusant et avec une réelle passion pour ces ours! Herzog réussi avec habileté à dresser un portrait -- que je pense juste -- d'un homme aussi complexe que Tim. C'est un magnifique documentaire, à la fois touchant et drôle. Si vous avez aimé "Into the Wild" de Sean Penn, je vous recommande vivement "Grizzly Man"!