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GrandSephiroth
59 abonnés
727 critiques
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4,0
Publiée le 14 septembre 2014
Sorti en 1990, Darkman marque le premier grand rôle de Liam Neeson au cinéma avec Sam Raimi à la réalisation, qui brillait déjà avec la trilogie Evil Dead à l'époque. Il y joue le rôle de Peyton Westlake, généticien qui tente de restructurer la peau de visages abîmés avant de voir le sien violemment défiguré par un gang spoiler: secrètement mené par un mégalomane qui s'imagine que toute la ville lui appartient. Laissé pour mort après l'explosion de son labo, spoiler: il parvient à reconstituer son visage pour des laps de temps d'une heure et cherche à retrouver sa fiancée et à faire payer les malfrats pour ce qu'ils lui ont fait subir. Brillamment transporté par d'émouvantes mélodies de Danny Elfman dignes de ses futurs Edward aux mains d'argent et Batman returns, le film est un mélange de super-héros et de drame avec de l'horreur en fond. Le costume de Darkman rappelle celui d'un justicier comme Batman (avec le chapeau qui renforce le côté détective) par sa noirceur et sa forme tandis que son visage est aussi triste et effrayant que celui de Freddy Krueger avec la peau qui tombe, mais rappelle aussi celui de Double Face (le côté droit ensanglanté et les bandages) et de Gueule d'Argile concernant ses différentes apparences qui ne peuvent durer éternellement et l'aspect terriblement tragique du personnage. C'est d'ailleurs une des grandes forces du film : Peyton a beau parvenir à réparer son visage, à se faire passer pour ses ennemis et à les démanteler un à un, son apparence monstrueuse refait surface, le rend parfois violent spoiler: (le passage à la foire où le type refuse de lui donner l'éléphant en peluche) et on éprouve une grande pitié pour lui spoiler: (sa tristesse accablante quand sa fiancée le suit dans son labo en ruine) . L'action est soutenue sans trop en faire, l'humour est parfois présent spoiler: (le type qui ne sait pas sur quel Durant tirer) et le scénario prend une tournure dramatique spoiler: à la fin alors que Peyton décide de fuir sa fiancée en se masquant à travers la foule. On voit que la réalisation est assez vieillotte pour 1990 lors de certaines scènes filmées de manière assez rudimentaire mais cela n'entache en rien la qualité de ce superbe film !
Après le succès des premiers "Evil Dead" le réalisateur Sam Raimi a les coudées franches pour s'essayer à autre chose. Deux échecs d'adaptations (notamment Batman) qui poussent Sam Raimi à créer son propre univers et à créer son propre Superhéros. Niveau jeu d'acteur on est partagé entre le surjeu et le cabotinage des méchants et l'absence de conviction de Frances McDormand. Niveau effets spéciaux le soucis ne vient pas du maquillage notamment celui du héros qui reste aussi laid que inquiétant, mais plutôt des incrustations qui vieillissent considérablement le film alors que, rappelons-le, le film est contemporain de films tels que "Abyss" (1989) et "Total Recall" (1990). Site : Selenie
Tiré d’un comics américain très peu connu du grand public, Sam Raimi s’attaque a Darkman. Dans ce métrage, on ne peut s’empêcher de voir les prémices de Spider Man, que ce soit l’histoire de ce scientifique qui finalement bénéficie de ses expériences (là pas forcément pour son plaisir) que l’on retrouve dans Spider Man 2 ou la scène finale dans les buildings en construction similaire a celle de Spider Man 3. C’est donc un film de super héro, un anti héro, une sorte d’Homme invisible. Un film de vengeance qui est cependant original. Pas aussi bon qu’un Spider Man ou un Evil Dead.
Un fantôme de l'opéra de pacotille. Gaston leroux ferait des bons dans sa tombe si il prenait connaissance d'une façon ou d'une autre d'une telle nullité, même si , évidemment, il ne s'agit pas d'un remake.
Liam Neeson rencontre Sam Raimi, ca donne Darkman !!!! Quand je l'ai vu pour la première fois, j'ai été très étonné car je ne l'avais encore jamais vu. Chaque scène était nouvelle, j'ai tout découvert au fur et à mesure cette intrigue hitcockienne. Autant la mélopée dramatique dans autant en emporte le vent autant là c'est grandiose (il mesure pas loin de 2 mètre le bougre !!) Le film qui a fait entrer Sam raimi au box office et qui lui a permis de financer Evil dead quelques année après avec Robert Redford !! Je vous ne le conseille pas je vous oblige à voir cette comédie policière sur fond de drame génocidien!
Trop génial cette version sombre du Fantôme de l'opéra (aussi un peu de l'homme invisible) avec l'excellent Liam Neeson qui a su parfaitement retranscrire le tourment de son personnage. Très bonne mise en scène de Sam Raimi qui nous offre de superbes moments d'action (notamment la scène de l'Hélicoptère), suspense et aussi un peu d'émotion. Vraiment un bon film.
Sur la lancée d'"Evil dead 2" (1987), Sam Raimi, jeune réalisateur plein de promesses se voit confier par Universal son premier budget important (16 millions de dollars) avec "Darkman" . Il ne décevra pas, le film rapportant trois fois son budget initial. "Darkman" que l'on peut classer dans la catégorie des films de super héros est à partir d'une idée originale de Sam Raimi, écrit par lui-même et son frère Ivan. Ils sont secondés par une équipe de professionnels composée de Chuck Pfarrer et des frères Goldin, imposée par Universal, . Un chercheur (Liam Neeson) qui travaille sur la possibilité de reconstituer in vitro des tissus humains dans un cadre thérapeutique se trouve par l'intermédiaire de sa compagne (Frances McDormand) avocate, mêlé à une très grosse affaire de corruption immobilière. Lors d'une rixe à son laboratoire, il est très gravement brûlé ainsi que son laboratoire détruit. Vivant reclus, il reconstitue dans les ruines son laboratoire et travaille à finaliser ses recherches dans le but de se venger de ses bourreaux. Le tempérament de geek bien connu de Sam Raimi, l'amène à profiter de l'occasion pour multiplier les hommages aux films qu'il vénèrent. Ainsi, "Freaks" de Tod Browning '1932), "L'homme au masque de cire" d'André De Toth(1953) , "Le fantôme de l'Opéra" de Terence Fisher (1962) ou encore "Elephant Man" de David Lynch (1980) sont avec brio largement évoqués. Si le fond de l'histoire est plutôt sombre, Sam Raimi ne se départit pas pour autant de son humour potache qu'Universal a dans un premier temps voulu censurer pour ensuite revenir en arrière, laissant au film prendre toutes les dimensions voulues par son auteur. Encore aujourd'hui, "Darkman" est à classer parmi les meilleurs films de super héros. Mine de rien, le jeune réalisateur posait très solidement les jalons de la trilogie "Spiderman" qui dix ans plus tard lui confèrera définitivement ses galons de réalisateur tout à la fois talentueux et commercial. On notera la très courte apparition à la fin du film de Bruce Campbell, ami et acteur fétiche de Sam Raimi qu'il n'avait pas réussi à imposer dans le rôle titre.
A la fin des années 80, Sam Raimi voulait réaliser un film de super héros. Incapable d'acheter les droits qu'il souhaitait, il décide de créer son propre héros : "Darkman". Mélange du Fantôme de l'Opéra et de Fantomas, ce scientifique défiguré par des gangsters acquière une force surhumaine, et la capacité de recréer n'importe quel visage dans son labo. Il s'agit là d'un film étonnant. En effet, le scénario contient un paquet de bonnes idées, notamment vis-à-vis des caractéristiques et du design du protagoniste, tandis que l'ensemble offre des scènes d'action très sympathiques malgré un budget moyen. Cependant, la réalisation n'est pas toujours du meilleur goût : les gros plans et zooms frénétiques ça et là sont fidèle à un esprit de comic book, mais le mélange avec les effets visuels a rarement bien vieilli. Par ailleurs, les acteurs sont corrects, mais on a vu Liam Neeson et Frances McDormand beaucoup plus inspirés ailleurs. Signalons tout de même la BO agréable de Danny Elfman, qui n'est pas sans évoquer celle de "Batman".
Encore un film de super-héros me direz-vous. Oui, certes, mais là on est en 1990 et à cette époque ils ne sont pas légion. Les effets spéciaux sont splendides, avec des images de synthèses excellentes. Si quelques fonds bleus laissent à désirer, l'ensemble est très bon et vaut encore le détour.
À la fin des années 1980, Sam Raimi tente d'obtenir les droits d'adaptation de Batman et de The Shadow, sans succès. Il décide alors de créer son propre personnage de comics qu'il nomme "The Darkman", pour lequel il décroche un contrat avec Universal. Dans ce premier film de studio sorti entre "Evil Dead 2" et "Evil Dead 3", le cinéaste met en scène un généticien défiguré qui grâce à ses travaux se transforme en justicier vengeur. Le cinéaste y peaufine un des personnages les plus attachants de l'univers des comics book movie. Incontournable de la filmographie de Raimi, "Darman" est un essai original et souvent jubilatoire. Le film bénéficie par ailleurs des bonnes prestations de Liam Neeson et Frances Mc Dormand. Un des films les plus appréciables de Sam Raimi qui lui ouvrit les portes de Hollywood.
Sam Raimi nous propose une série B honorable où on retrouve toute l'inventivité d'un réalisateur qui sait faire bien avec peu. Même si visuellement le résultat n'est pas saisissant, il nous propose des scènes surprenantes qu'il serait facile de faire maintenant avec les effets numériques mais dont on imagine la difficulté à l'époque (1990) surtout qu'on n'est pas dans une super production à la James Bond. Et c'est peut-être l'un des problèmes du film : ce côté low cost qui pouvait fonctionner dans ses précédentes productions mais qui semble ici inadapté, conséquence d'une trop grande volonté de faire du spectaculaire alors que le budget ne le permettait pas. Côté scénario les choses sont très simples, sûrement trop simples, mais les personnages sont assez bien développés et parfaitement interprétés par des acteurs investis. Toutes ces petites choses font que "Darkman" est tombé dans un anonymat que seule la notoriété de son réalisateur permet de rompre.
Un film à l'univers DC Comics qui fait irresistiblement penser à celui de Gottham. On est vraiment dans une ambiance comics, rigolote, vaguement déjantée, sombre par moments ! Ca change joyeusement des super heros Marvel. Liam Neeson, tout jeunot meme si il avait dejà 10 ans de carrière au compteur, est bon en heros vengeur défiguré mais la palme revient à Larry Drake, parfait en chef des méchants, avec son physique singulier ! Un très bon divertissement. 3.5 / 5
Le début des années 90 n’aura pas été la meilleure période dans la filmographie de Sam Raimi, son premier opus d’Evil dead et Mort ou vif étant parmi ses réalisations les plus décevantes, mais entre elles-ci Darkman, sans être transcendant, se détache du lot grâce à sa mise en scène assez efficace dans son esprit de reproduction de comics. L’imagerie et les cadrages sont en effet typiquement ceux d’un roman graphique. Le scénario a pour structure une banale histoire de vengeance mais c’est dans l’approfondissement de son héros masqué, dont la colère se transforme en névrose incontrôlable, que le récit devient prenant et peut facilement s’assimiler à une relecture du Fantôme de l’opéra, tant dans l’allure que dans ses motivations de vengeance. La façon dont est mise en image la transformation physique mais surtout psychologique de ce personnage défiguré est pleine de bonnes idées que le faible budget en effets spéciaux a malheureusement dénaturées. On sent d’ailleurs que certaines d’entre-elles seront réutiliser avec davantage d’efficience dans la trilogie Spiderman, en particulier dans l’écriture du Dr Octopus. Sam Raimi ne va cependant pas assez loin dans l’humour noir que sont censés apporter quelques dialogues mais la violence qui augmente crescendo, au risque de se faire un peu attendre, va se montrer explosive dans la dernière demi-heure pour rendre le spectacle particulièrement jouissif. Mention spécial au caméo final de Bruce Campbell et surtout à l'excellente musique composée par Danny Elfman.