"Le Diable s'habille en Prada" est une comédie dramatique qui, à travers le prisme du monde impitoyable de la mode new-yorkaise, explore des thèmes universels tels que l'ambition, l'identité et le sacrifice personnel. La performance de Meryl Streep en tant que Miranda Priestly est à la fois terrifiante et fascinante, capturant l'essence d'une figure de pouvoir dont l'influence va bien au-delà de son bureau. Anne Hathaway, dans le rôle d'Andrea Sachs, offre une transformation crédible d'une naïve aspirante journaliste à une professionnelle aguerrie, sacrifiant ses principes et relations au nom de la réussite.
Le film brille par sa capacité à humaniser l'apparente antagoniste, révélant les complexités et les vulnérabilités sous le vernis d'une femme de pouvoir. Cependant, le récit souffre par moments d'une certaine prévisibilité et d'une exploration superficielle de certains personnages secondaires, qui méritaient une attention plus approfondie. Les costumes, signés Patricia Field, sont indéniablement un point fort, offrant une fenêtre ouverte sur l'extravagance et l'élégance de la haute couture, bien que parfois ils penchent plus vers le fantasme que la fonctionnalité.
Le film se débat avec le rythme, oscillant entre moments de tension captivante et séquences qui s'attardent un peu trop longtemps sur des détails moins essentiels. L'équilibre entre comédie et drame n'est pas toujours maîtrisé, laissant le spectateur dans une incertitude émotionnelle qui reflète peut-être l'indécision d'Andrea elle-même, mais nuit à la cohésion de l'ensemble.
En somme, "Le Diable s'habille en Prada" est un film qui réussit à captiver et à divertir, offrant des performances mémorables et une plongée dans le monde fascinant de la mode. Toutefois, il laisse une impression d'inachevé, comme si le potentiel pour une exploration plus profonde de ses personnages et thèmes avait été légèrement éclipsé par le glamour et l'éclat de la surface. Un film qui, malgré ses défauts, demeure une référence dans la culture populaire, évoquant la question éternelle du prix de la réussite.
Pas innovateur dans son genre, assez prévisible dans l’ensemble, il en reste que le film est un bon dessert et qu’on le savoure comme il faut. J’ai vraiment aimé l’interprétation, les musiques sont incroyables, la petite touche d’humour toujours juste, le contexte du monde du travail dans la mode est bien retranscrit (gérer le stress, les relations au travail, la jalousie, l’envie, se surpasser) c’était plaisant. Anne Hathaway est ravissante, un vrai plaisir à l’écran puis Meryl Streep, madame charisme il faudrait la surnommer, elle est incroyable à chaque apparition. J’ai passé un bon moment.
Ce film hésite entre plusieurs genres cinématographiques sans jamais s'engouffrer entièrement dans un.
Pas vraiment une comédie, pas entièrement une romance, pas réellement un biopic ou une critique sociale.
Pourtant, cette indécision ne lui préjudicie pas. L'équipe est au contraire parvenue à trouver un bon équilibre.
Là où ça pêche, c'est plus dans l'absence de prise de risques : tout est très lisse, très propre.
Lorsque l'on frôle un choix du personnage principal qui pourrait être contestable ou sulfureux, c'est pour mieux éteindre quasi immédiatement le feu.
Ce côté un peu trop sage m'empêche de m'attacher au personnage et d'avoir de l'empathie.
Même la patronne censée être tyranique reste très soft. Hormis des coups de fils à des heures indues, un ton désagréable et quelques demandes extravagantes, on n'a pas une cruella comme voudrait nous le faire croire le scénario.
Il y a un problème de caractérisation des personnages: ne restez pas au milieu du gué, assumez ce que vous voulez faire de vos personnages.
Heureusement que le personnage de Stanley Tucci est présent pour, de temps en temps, distiller des répliques acerbes et des constats désabusés sur le monde de la mode ou la société en général.
Ce film est adulé par des personnes souffrant de goûts cinématographiques semblables au néant. Miranda a du pouvoir uniquement parce que des cruches masochistes le lui en donnent en lui montrant qu'elles la craignent. Cinéma pitoyablement superficiel et névrotique.
Le seul et véritable intérêt du film est sans contexte Meryl Streep qui campe là une delicieuse peste tout en sadisme et douceur à la foi. Elle est comme d'hab merveilleusement talentueuse. Le reste n'est que prétexte à une comédie poussive et pas finaude.
Un film sympathique sur le paraître et le superficiel. On peut au moins voir que nos mœurs ont évolué avec moins de maltraitance acceptée au travail ! Il y a ce petit côté stagiaire maladroit qui veut bien faire que nous connaissons tous et le plaisir de voir un "Paris so chic" et faisant rêver l'Amérique distinguée :D 3,5/5
C'est un film qui a marqué les esprits à sa sortie. Cette comédie dramatique décrit le monde de la mode, pas celui de la fast-fashion mais celui de la haute couture, au travers d'une équipe de journalistes à la tête d'un magazine prestigieux, dirigé par une sorte de Cruella aussi belle que méchante, et interprétée par M. Streep. Au delà du contexte de la mode, ce film porte aussi un message sur tous ces "mondes" où le superficiel domine, où on ne parle que le jargon en place, bref un moteur économique mais qui ne sert pas à grand chose.
excellente comédie, la mis en scène est parfaite, Meryl streep joue son rôle à la perfection, elle tient cette comédie à elle toute seule. A voir absolument
Pas mon genre de film, mais il se regarde quand même ... ca fait passer le temps .
Je me suis lancé après avoir vu le stagiaire avec la même actrice et De Niro. Le stagiaire est mieux pour un film dans le même genre si vous hésitez entre les deux