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Michael78420
45 abonnés
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4,0
Publiée le 16 août 2022
Plonger dans l'univers impitoyable de la mode et découvrir l'envers du décors. Derrière le faste, les podiums, les applaudissements, la gloire aux créateurs, se cache une foule d'anonymes, de petites mains manipulées par des egos surdimensionnés et méprisants. La mutation du personnage joué par Anne Hathaway est saisissante. On voit comment une jeune femme brillante perd ses valeurs pour des vêtements. Meryl Streep est somptueuse dans son attitude hautaine, distante, froide, méprisante, qui cache au fond la profonde blessure de son personnage toujours avide de reconnaissance. Quant aux costumes, ils sont magnifiques. A ce titre ce film est un long défilé de mode qui enthousiasmera les lectrices de Vogue. La bande originale a du coûter une fortune avec en particulier des titres de Madonna et de U2. Le luxe, toujours le luxe.
Un film sympathique sur le paraître et le superficiel. On peut au moins voir que nos mœurs ont évolué avec moins de maltraitance acceptée au travail ! Il y a ce petit côté stagiaire maladroit qui veut bien faire que nous connaissons tous et le plaisir de voir un "Paris so chic" et faisant rêver l'Amérique distinguée :D 3,5/5
L'histoire d'une assistante de la mode qui monte, par ambition, et se rend compte de l'important dans la vie et de l'enfer de travailler pour une femme sollicitée de tous dans la haute couture. C'est bien joué mais chiant à regarder et sans surprise aucune. Un film convenu où l'on peut tout de même s'attacher à quelques personnages.
Une apprentie journaliste se retrouve embauchée comme assistante d'une patronne tyrannique, qui va la contraindre à sacrifier sa vie personnelle pour se consacrer à la mode. Sorte de version girly et moins sombre de "Swimming with Sharks", "The Devil wears Prada" s'avère être une satyre assez timide sur le monde de la mode (le nombre hallucinant de placements produits ferait presque passer le film pour une apologie du milieu !). D'autant plus que la réalisation est très générique, et que la confrontation psychologique entre les deux protagonistes est rarement creusée. Néanmoins, Anne Hathaway est charmante en femme motivée qui va peu à peu se transformer en carriériste froide, tandis que Meryl Streep est impériale en patronne infecte jusqu'au bout des ongles. En prime, Stanley Tucci campe un amusant bras droit branché sur la mode. Ces acteurs donnent lieu à quelques situations amusantes, mais au delà de ça il est difficile d'expliquer le succès surprise que le film a rencontré en 2006.
Un film qui met bien en perspective de manière humoristique ce qu'est la vie d'une jeune femme employée du tertiaire dans une grande métropole : Le czlvaire absolu. Film culte qui a assez bien vieilli. Je le déconseille aux moins de 7 ans. 3/5
Un film captivant ! On est immergé dans ce monde complètement fou de la mode bien porté par Meryl Streep qui est incroyable ! On est plus amusé par les situations cocasses qu'on rigole ! Mais on est diverti et on se laisse emporté par cet univers incroyable !
J’ai adoré détester Meryl Streep dans cette comédie drôle et parfaitement cadencée sur le mode de la mode. Piquante de par les répliques de cette diablesse en Prada, cette adaptation aurait gagné à être encore plus féroce qu’elle ne l’est déjà si ces auteurs s’étaient totalement lâchés. Autour de l’odieuse rédactrice en chef fourmille les très bons et sympathiques petits soldats Anna Hathaway, Emily Blunt et Stanley Tucci, tous les trois parfaitement établis dans leurs rôles.
Ce film représente un double intérêt. Le premier de par ses qualités intrinsèques, le second, par le fait qu’il permet de distinguer deux catégories. Les cinéphiles sélectifs et les critiques éveillés d’un côté, Les cinéphages compulsifs et les laxatocritiques d’un autre côté. La 1ère catégorie se reconnaît à la capacité de ses membres à se montrer circonspects dans le nombre des films qu’ils vont voir. Elle se reconnaît aussi à leur capacité de discerner derrière une apparente comédie simplette un pamphlet vitriolée dénonçant a) la servilité de beaucoup de gens du monde de la mode et b/ l’auto suffisance hypocrite des bobos détracteurs de ce même monde de la mode (représentés par l'héroïne elle-même et ses amis). La 2nde catégorie, elle, se reconnaît à la grande quantité de films que ses membres ingèrent indifféremment et à leur manie d’excréter d’abondants commentaires condescendants d’une banalité affligeante tels que comédie « sympa », film « agréable », etc… aussi bien à propos d’une excellente satire sociétale, que d’un vaudeville alimentaire superficiel.
A l'inverse de Flandres, de Bruno Dumont ou tout était moche, ici tout est canon. Les filles sont canon, le jeu est canon, les mecs sont canon, le milieu de la mode est décrit au canon, le scénar est canon, la ville de Nueva-York est canon, la promo du 8ème et du 16ème ar. de Paris est canon, les caméos sont canon, Nikon et Canon sont là, la mode est canon. Par contre la fin n'est pas canon ; elles ne se termine pas au canon !
Une comédie traitant de la superficialité du monde de la mode et de ceux qui en vivent mais le sujet n'est qu'à peine survolé. Le principal objectif du film est de refaire une version de cendrillon moderne avec les différentes humiliations d'une patronne ( calquée sur une vraie personne importante de la mode ) envers son assistante. Le film n'est pas une surprise et rentre dans le moule scénaristique prévu pour ce genre d'histoire. La moche assistante qui se moque de la mode deviendra cendrillon : une pure beauté à la pointe de la mode rendant folle de jalousie ses rivales par la suite. Pourquoi ce film a donc marché auprès du public? Parce que Meryl Streep y est impeccable ( comme à son habitude ) et que le film comporte un bon rythme. On ne s'ennui pas même si c'est n'est pas votre style de film. Mais pour les sceptiques, rappelez vous que dans ce sujet on a réalisé bien pire comme sex and the city par exemple. D'ailleurs rien que le fait d'y repenser me fait me sentir mal.
Le seul et véritable intérêt du film est sans contexte Meryl Streep qui campe là une delicieuse peste tout en sadisme et douceur à la foi. Elle est comme d'hab merveilleusement talentueuse. Le reste n'est que prétexte à une comédie poussive et pas finaude.
Film très agréable à regarder, les acteurs sont très bons, le film est rythmé, c'est un plaisir de voir des tenues de créateur, ce n'est pas un chef d'œuvre mais on passe un très bon moment.
Nous sommes d’accord, ce conglomérat de la mode est un monde futile. Le scénario nous en donne un aperçu assez discret ; car ce n’est pas la mode le sujet central, la mode n’est qu’une toile de fond, on la suit à travers ce que portent les personnages. Ce qui est plus intéressant c’est le diable ; et il a figure féminine en la personne de Miranda Priestly. Une femme d’une suffisance tyrannique. Elle fait la pluie et le beau temps dans le milieu soi-disant élitiste de la mode. La mode c’est elle ! La tendance, c’est elle ! Son journal est LA Référence dans tout ce qui se fait d’éblouissant dans la mode. Le film vaut surtout par l’interprétation, que dis-je ! l’incarnation de Meryl Streep. Elle dit peu de chose, mais le peu qu’elle dit, ce sont des missiles à frappe chirurgicale ; jamais un cri, une voix douce, posée mais ô combien redoutable. Un geste comme un revers de main, ou un regard peuvent en dire plus long que des mots assassins. Une femme incroyablement élégante, une élégance qui n’est rien d’autre qu’un poignard dans un écrin de velours. Mais aussi étrange que cela puisse paraître, cette femme, qui par sa seule présence martyrise ses employés, qui déconcertent son entourage, ne me rebute pas. On perçoit, ou on croit percevoir comme tente de le croire parfois Andréa, un brin d’humanité. Ce n’est pas un personnage qu’on aime à détester, on l’aime parce qu’elle fascine. Je n’aurais jamais eu la patience d’Andréa interprétée par une Anne Hathaway lumineusement naïve. Cependant, tel que le film nous est servi, Andréa non dénuée de caractère en ressort plus forte, plus déterminée, plus armée pour affronter son futur. A voir en V.O évidemment si vous pouvez.
Un film léger, mais qui reste tout du long agréable à regarder, Meryl Streep est excellente dans sa cruauté, et Anne Hathaway parfaite dans sa naïveté. Quelques passages drôles font que ce film se démarque un peu des autres du même type.