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Un visiteur
4,0
Publiée le 8 décembre 2011
Très bon film divertissant ! Je l'analyserais d'une façon assez simple: plutôt féminin, pour ceux qui aiment (même un peu) la mode car le film porte beaucoup sur celle-ci. Anne Hataway est superbe ! Elle joue de plus très bien ainsi que sa patronne qui joue merveilleusement bien également ! A ne pas rater ! C'est génial
Le boss n'est pas le tyran d’entreprise que l'on aurait espéré voir dans le monde de la mode! On regarde un enfant de cœur railler des enfants gâtés. L’enjeu dramatique est ridicule et les incohérences nombreuses. Le film tourne progressivement au cliché tous plus gros les uns que les autres! On assiste à une vitrine payée par les marques de vêtements et des boissons pétillantes. Bref: a éviter!
Meryl Streep et Anne Hathaway sont respectivement très juste dans leur rôle et forment un duo qui rehausse grandement ce film en apportant des nuances à leur personnages. Sans cela, ça aurait été d'un classicisme absolue (selon moi).
Un film qui prône la superficialité de la mode, si c'était seulement ça. En plus ce film n'est pas original pour un sous, et l’ennui ce fait souvent sentir.
un film pas mal mais trop de morale à l'ode rose , cela me déplais dans le sens où, au jour d'aujourd'hui, plus personne n'abandonne un travail en or pour retourner dans son triste quotidien ...Donc la moralité n'est pour moi, pas très terre à terre et fait trop "film disney"
Le diable s'habille en Prada est un film qui nous rappelle que le cinéma américain est capable de produire des comédies et même d'excellentes comédies. L'histoire est celle d'une journaliste débutante qui postule pour une embauche dans un magazine de mode, alors qu'elle est totalement étrangère à ce milieu. Engagée après un entretien quelque peu houleux, elle va vite découvrir un monde dur et impitoyable et une patronne qui ne l'est pas moins, loin s'en faut ! Sachant qu'occuper un poste pendant un an sous les ordres de la tyrannique Miranda (Meryl Streep) dans le magazine Runway lui ouvrira les portes de toutes les rédactions, la candide Andrea (Anne Hathaway) est prête à tous les sacrifices pour assurer son avenir professionnel. Meryl Streep campe à merveille une femme absolument odieuse, qui n'est pas sans rappeler Glenn Close dans le rôle de Cruella d'Enfer des 101 dalmatiens. Les situations de plus en plus délirantes vont se succéder et mettront à rude épreuve les nerfs de la pauvre Andrea qui avalera les couleuvres (et même les boas à plumes) jour après jour. Les seconds rôles et une B.O. dynamique complètent agréablement cette sympathique comédie dont la fin, même si elle est heureuse, n'est pas gnangnan pour autant. Le diable s'habille en Prada est une satire à la fois du monde de la mode superficiel et sans pitié, mais aussi de dirigeants de grandes entreprises, qui investis d'un pouvoir immense, se comportent comme de vrais bourreaux avec leurs salariés.
Le film parfait ! Non, sans rire ! Idéal pour ceux qui n'ont pas le temps de feuilleter le catalogue des Galeries Lafayette ! Tout y est : c'est digne du dernier show room de l'avenue Montaigne ! Courrez-y ! Liquidation totale ! Tout doit disparaître (si seulement !). Derrière cette vitrine parisienne "made in USA" existe un scénario si famélique que le 36 du tailleur de l'actrice (sensée en faire 40, je rigole) paraît sorti d'un défilé de lutteurs de sumo. Le spectateur engloutit une histoire cousue de fil blanc du début à la fin. Le personnage odieux de Miranda ne dévoile aucune humanité, ni celui de l'héroïne d'ailleurs (pour d'autres raisons). La fin ne parvient pas à faire oublier le début : c'est dire la vacuité de ce film. L'idée générale n'était pourtant pas totalement dénuée d'intérêt, et mon petit doigt me dit que le livre doit certainement être plus nuancé et chargé d'émotion que ce légume. Quant au film, ils auraient mieux fait d'en faire une série télé ; ils auraient eu ainsi le support idéal pour présenter les dernières collection saisonnales.
Film Gnangnan, prévisible, absolument rien de drole ou d'amusant, le cliché de la fashion victime chieuse qui pourrit la vie des autres est tout simplement désagréable à voir. Meme si le tout est relativement bien joué, c'est plat avec un scénario bidon, à éviter.
Une comédie grinçante assez agréable à suivre avec une galerie de personnages bien incarnés et tous intéressants. On appréciera l’interprétation nunuche de Anne Hathaway mais c’est bel et bien Meryl Streep qui impressionne ici en vieille rombière acariâtre, elle est absolument odieuse avec tout le monde tout en étant d’une classe certaine. C’est souvent amusant et la critique du monde de la mode et de l’édition est intéressante quoique survolée et on notera quelques petits moments d’émotion qui passent bien. La morale est gentillette et bonne creuse pas plus que cela les tares psychologiques de chacun mais le moment est sympa et le film assez réussi dans l’ensemble bien qu’un tout petit peu trop long.
spoiler: C'est l'histoire d'une glorification du harcèlement moral institutionnalisé en culte de la personne.
- Cette critique contient des spoilers -
Je me souviens avoir beaucoup aimé Le diable s'habille en Prada lors du premier visionnage. La mode est une industrie que je méprise, les dialogues sont au-dessus de la comrom classique, c'est rythmé et le scénario en plus d'être relativement cohérent a de bonnes idées (le sacrifice d'Andy puis de Miranda au profit de leurs carrières). Quoique pas fan du physique de l'actrice (qui peut croire qu'elle fait du 38) Anne Hathaway est assez irrésistible et Meryl Strip tient son personnage brillamment. Personnages d'ailleurs plus fouillés qu'habituellement.
2024/06 C'était probablement la 3e fois que je le voyais et ai regardé avec plaisir. Toutefois le monologue "bleu céruléen" qui était sensé justifier l'importance de la mode m'apparait désormais d'un creux aussi vertigineux que des talons Louboutin. Aussi je me rend compte que sous couvert d'une critique de la mode, le film le glorifie indirectement 1H30 durant (Andrea qui rayonne d'être passé d'un 38 à un 36, sa copine qui joui de recevoir un sac à main gratuit...).
Ce film hésite entre plusieurs genres cinématographiques sans jamais s'engouffrer entièrement dans un.
Pas vraiment une comédie, pas entièrement une romance, pas réellement un biopic ou une critique sociale.
Pourtant, cette indécision ne lui préjudicie pas. L'équipe est au contraire parvenue à trouver un bon équilibre.
Là où ça pêche, c'est plus dans l'absence de prise de risques : tout est très lisse, très propre.
Lorsque l'on frôle un choix du personnage principal qui pourrait être contestable ou sulfureux, c'est pour mieux éteindre quasi immédiatement le feu.
Ce côté un peu trop sage m'empêche de m'attacher au personnage et d'avoir de l'empathie.
Même la patronne censée être tyranique reste très soft. Hormis des coups de fils à des heures indues, un ton désagréable et quelques demandes extravagantes, on n'a pas une cruella comme voudrait nous le faire croire le scénario.
Il y a un problème de caractérisation des personnages: ne restez pas au milieu du gué, assumez ce que vous voulez faire de vos personnages.
Heureusement que le personnage de Stanley Tucci est présent pour, de temps en temps, distiller des répliques acerbes et des constats désabusés sur le monde de la mode ou la société en général.
Une comédie bien calibré, entre rire et larmes, grâce à l'interprétation des actrices aussi talentueuse que gracieuse. Le scénario est assez convenue pour pas se prendre la tête. Et une réalisation assez chic et choc pour pas s'endormir non plus.