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rolly-tyler
29 abonnés
610 critiques
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2,5
Publiée le 30 novembre 2009
Un bon film dans l'ensemble.Une histoire certe qui n'est peut etre pas très original mais qui est menée par un duo d'actrices qui n'est pas mal. A la fois amusant et drole ,c'est un film que je conseille de voir.
Très bonne comédie américaine ou le jeu d'acteurs est remarquable . Tout le casting tire son épingle du jeu admirablement avec une mention spéciale pour Meryl Streep qui crée encore une fois un personnage comme aucune autre actrice en activité ne sait le faire actuellement ! Cette grosse intelligente au milieu de ces squelettes ambulants et qui se déguise pour se fondre dans la masse qui ne finit jamais de la toiser du regard produit une superposition d'effets comiques très amusante . C'est très décalé et l'extravagance des vêtement très mode portes par les différentes actrices,et Stanley Tucci , donne des allures de film costume à cette comédie actuelle .C'est drole et en même temps l humour d'auto dérision qu'apporte l'extravagance du film, au monde de la mode, désamorce les critiques bébêtes et ras les pâquerettes de bouffonnerie et de grotesque attribuées par certains au monde de la mode et personnifiées dans le film par le personnage du boyfriend, très méprisant du travail que sa copine livrée en pâture sur le marche de l'emploi, a trouve. Il ne comprend pas les enjeux de propreté qui existent dans le vêtement et Son poste de cuisto où il met très souvent les mains dans le cambouis et pas de manière métaphorique ne lui donne pas le droit de se moquer . Parce que ce qui n'est pas drôle c'est plutôt d’être tout nu et le monde de la mode est finalement un jeu avec la nudité ou le vêtement est une seconde peau. L'art de se couvrir et de se découvrir. Dans ce film une vraie place est accordée au vêtement. Il se meut tel un fantasme dans l'univers féminin . Fantasme pour lequel certaines d'entre nous sont prêtes même a sacrifier beaucoup. Ce qui est aussi surprenant parce que très rationnellement un vêtement ça sert à se couvrir ! D'un autre cote ça sert aussi à séduire, autant les autres que soi même. Le vêtement participe de plein pied a la libido sous sa forme basique, sublimée ou dans son versant narcissique ,ce qui est central dans la vie.C'est aussi un accessoire identitaire et de nos jours on a même le droit de confondre les genres avec le vêtement ce qui n était pas évident pour nos grands mères . La fin est dans le ton de la comédie donc ça finit bien mais dans la réalité la personne incarnée par Anne Hathaway n'était plus embauchée nulle part et c'est pour ça qu'elle a écrit le livre qui sert de support a ce scénario qui est une critique de societe.
Très gros succès de l'année 2006, il faut bien avouer que ce pitch, simple et diabolique, avait de quoi séduire! Le phénomène d'identification fonctionne à fond avec le personnage principal d'Anne Hathaway, Meryl Streep est monstrueuse comme il faut et les personnages secondaires sont plutôt savoureux (Stanley Tucci, excellent comme d'habitude et on oublierait presque qu'Emily Blunt s'est fait connaitre du grand public avec ce film). Le début du film enchaîne les scènes drôles, cocasses ou intimistes avec adresse et pose parfaitement les enjeux. Le problème vient essentiellement du dernier tiers du film, brouillon et indécis, incapable de délivrer une morale cohérente ou d'assumer son absence. A l'image du personnage de Meryl Streep, dont on esquisse le soupçon d'humanité avant d'y renoncer, pour finalement rester dans une ambiguïté floue un peu frustrante qui nuit au personnage. Je n'ai pas lu le livre et ne le ferai pas, mais avec un début d'un tel entrain, il y avait clairement le potentiel pour mieux faire que de verser dans des intrigues de feuilleton inintéressantes dans une dernière partie franchement ratée.
La comédie Américaine dans ce qu’elle sait faire de mieux, et dans ce pourquoi on l’aime également… Tranchant et critique à l’égard du milieu de la mode mais pas insultant et très respectueux ! C’est aussi une des forces du film âpres la grandiose, magistrale, formidable Meryl Streep… Monumentale dans ce rôle, elle porte le film sur ses épaules et est doté d’un sens comique à toutes épreuves entourées de second rôle comme Stanley Tucci ! Prévisible mais bien fait dans le récit et élégant dans la photographie, une très bonne vrai comédie !
“Le diable s'habille en Prada”, Candide à New York
Avant toute chose, le film est culte malgré une base simpliste. Mais dans son ensemble, “Le diable s'habille en Prada” est très correct et très divertissant. Le scénario n'invente pas l'eau chaude mais la narration est bonne face à une réalisation dans la lignée de son écriture.
Très clairement, le film est régie par son histoire. Par conséquent, la mise en scène est correcte mais ne présente aucun coup d'éclat. Elle est simplement simple et oubliable. De toute façon, dans un film comme “Le diable s'habille en Prada”, ce n'est pas la photographie que le spectateur regarde mais bien l'intrigue.
Quoi qu'il en soit, la réalisation est loin d'être mauvaise. Elle est juste simple et manque de singularité.
En l'occurrence, le scénario est certes sans trop d'originalité mais la narration nous plonge dans la position de la protagoniste et son quotidien. L'intrigue est feel good et le tout donne de la bonne humeur. D'autant plus que les protagonistes sont très attachants, bien que caricaturaux ils ont chacun une évolution cohérente avec les péripéties.
Très succinctement, l'histoire bien que basique est vraiment intéressante avec un ensemble cohérent.
Sans grand étonnement, il faut avoir la curiosité de découvrir ce film et ne pas s'arrêter au fait que ce soit avant tout une romance. Car, dans un premier temps, la romance est presque au second plan ; le vrai sujet du film est l'entrée d'une jeune personne dans le monde du travail. Cela crée un décalage humoristique et pertinent entre la protagoniste et ses supérieures.
Le succès surprise rencontré par « Le diable s'habille en prada », m'avait toujours plus ou moins intrigué (sans doute n'étais-je pas le seul dans ce cas), mais je n'avais jamais ressenti l'envie de franchir le cap jusqu'à présent. Mais cette fois, ça y est. Je l'ai fait, je l'ai vu. Et en fin de compte, je reste quand même assez circonspect. J'ai bien du mal à comprendre pourquoi ce film a eu autant de succès lors de sa sortie. Si quelqu'un peut me donner des explications, je suis preneur. Car, même si le film est somme toute sympathique, son intérêt reste toutefois extrêmement limité. Quel était le but du projet ? Faire une comédie satyrique sur le monde de la mode ? Dans ce cas, la réussite n'est pas au rendez-vous. Oh bien sûr, on stigmatise à juste titre le côté faux-cul des grandes pontes du milieu, mais ça reste bien trop gentil. Sans prises de risques. Et puis, faire voir une jeune recrue se faire malmener par sa patronne (pratique fondamentalement détestable), ça peut-être cependant cool, si c'est abordé de la bonne façon. Ce qui n'est pas le cas ici. Alors, qu'est-ce qui peut bien sauver ce film ? L'abattage de Meryl Streep et les apparitions toujours amusantes de Stanley Tucci. Anne Hathaway y est très fade et Emily Blunt est cantonnée à un rôle insignifiant. Mon verdict est le suivant : beaucoup de bruit pour pas grand chose.
Une comédie sans goût ni couleur, ni bonne ni mauvaise... David Frankel, réalisateur de nombreux épisodes de "Sex and the City" (une référence en la matière), rempli son cahier des charges, avec application mais sans talent. On sourit parfois, on reste de marbre, souvent. L'interprétation est plutôt bonne : Meryl Streep a du bien s'amuser... Plus que nous peut-être !
Le deuxième long-métrage de David Frankel, sorti en 2006, se révèle être une sympathique comédie sur le monde du travail et tout spécialement l’univers de la mode. Cette satire des fashion victimes s’appuie sur un casting féminin trois étoiles, en particulier Meryl Streep qui interprète un personnage totalement odieux. Pour le reste, le caractère stylisé des costumes (utilisant des marques célèbres) et la bande originale enjouée permettent de passer un bon moment sans se prendre la tête. Bref, un divertissement hollywoodien léger.
Il faut reconnaître que, sans être la comédie du siècle (ni même de la décennie), Le Diable S'Habille en Prada aporte son lot de trouvailles et sait trouver l'humour qui fait mouche. On peut être dubitatif face à un scénario certainement bancal qui tente tant bien que mal à slalomer entre les clichés mais qui inéxorablement se jètent dans une plétore d'autres convenances de tout genre qui peuvent parfois être mal digérées. Passer cela, on peut surtout se régaler de la composition excellente de la toute excellente Meryl Streep qui confirme son statut de comédienne capable de sur-briller dans tous les genre. Face à elle, la belle Anne Hathaway reste assez sensible et convaincante, enfin les pitreries bien dosées d'Emily Blunt et Stanley Tucci apporte une certaine dose de bonne humeur à cette comédie qui, il faut l'avouer, s'avère surprenante.
Un film où la célèbre Meryl Streep trouve un rôle à sa mesure : celui de la directrice tyrannique d'un magazine de mode très réputé. Si "Le Diable s'habille en Prada" est assez agréable à suivre et possède un casting (en plus de Streep ) bien constitué, on regrettera par moments que le ton soit trop léger et pas suffisamment satirique (c'est en tout cas ce à quoi je m'attendais). Car pour le reste, si ce long-métrage n'a pas d'originalité propre, il divertit et amuse, grâce à des comiques de situations et des personnages sympathiques (ou peaux de vache, au choix), et une mise en scène qui a le mérite d'être énergique et non ennuyeuse. Petite déception quant au manque de critique sur le monde de la mode, mais sinon à voir.
Habituellement ce genre de film n'est pas du tout ma tasse de thé mais je dois bien dire que je fut assez, voir très surpris. Bien évidement si je me suis lancé dans cette aventure c'est avant tout pour son casting 3 étoiles. Meryl Streep y joue une femme froide et manipulatrice et tout ça sans un sourire. Streep ne tiens pas ici un des meilleures rôles de sa carrière mais elle fait tellement bien cette femme froide que les plans centrés sur son regard m'ont fait froid dans le dos. Concernant la jeune Anne Hathaway est tout simplement sublime dans son rôle de petite coincée qui va se dévergonder petit à petit. Même si ici le scénario parait assez simpliste il nous réserve tout de même un bout de détente.
Surement pas le meilleur film de Streep mais un bon film mettant en avant la jeune Hathaway. Un régal et sans prise de tête. Bien évidement notre duo communicatif justifie amplement ma note ;)
Plutôt un bon film , agréable , surtout destiné pour les filles ... Bon , je fais le tour , parce qu'à part un rôle detestable de Meryl Streep , qui agace autant qu'on l'aime dans d'autres films , elle sort du lot ... Anne Hathaway est pas mauvaise non plus , le soucis c'est que ses performances d'actrice sont pas tellement polyvalentes . Toujours dans ses comédies un peu cul-cul ... En tout cas , le scénario est pas mauvais , la mise en scène vraiment vraie , un film pas mal du tout , si ce n'est une fin , beaucoup trop standard ... Avec les moyens , ce film dépasse largement l'étape de film "satisfaisant"
Attention tout le monde sous la moquette, Miranda arrive. La secrétaire en titre croule immédiatement sous la charge des consignes débitées de manière doublement chaloupées par le débit et la démarche d’une responsable au regard vague.
Andréa nouvelle recrue se doit de lire entre les lignes d’un texte hiérarchique constamment remanié, les classes sont dures, plusieurs urgences sont programmées en une seconde, quinze minutes pour déjeuner, cellulite à bannir, courses folles dans Manhattan bien souvent inutiles, gestion à la volée de fourrures et de sacs à main projetés avec désinvolture sur les bureaux.
Rituels à respecter lors de livraisons à domicile, être sur le pont vingt quatre heures sur vingt quatre, Miranda est au fond de votre poche galbée dans la dernière technologie de dépendance en circulation.
Il faut penser mode, se munir artificiellement du concept même en exécutant des taches subalternes, se prendre en main, encaisser les remarques désobligeantes, rebondir par l’orgueil, se transformer pour enfin basculer laminée mais conquise dans un univers impitoyable : la soumission à l’enseigne et ceci jusqu'à épuisement.
On ne travaille pas dans l’univers de la mode, on est la mode, il faut être à la hauteur vestimentairement parlant même si le salaire ne le permet pas, pour cela il est nécessaire de se laisser rabaisser en espérant des remords d’une personne déterminante ayant accès au stock de robes.
A la réflexion « Ma vie privée ne tient plus qu’à un fil » on entend « Parfait c’est ce qui se passe quand on fait bien son travail ».
Le petit copain des années sandwiches est sacrifié, les tentations sont fortes à condition de ne voir que soi, on ne pense plus qu’au job, à L’extérieur de cette sphère, tout est approximatif.
Certains reconnaîtront une journée standard de leur quotidien. Cette gentille petite comédie américaine atténue au maximum un sujet dramatique. Les américains ne savent pas faire des films douloureux, ici tout est soft, plaisant sans conséquences ni vibrations.
Néanmoins cette petite oeuvrette transporte dans ses soutes un véritable débat sur l’aliénation professionnelle ou la pire des difficultés est d’être soi-même dans un monde ne permettant pas de se construire hors de l’enseigne.
Si vous avez quelque chose à dire gardez le pour vous, si vous avez quelque chose à faire faites le pour moi.
Au départ la situation est simple « Au job qui paie le loyer » trinquent ces jeunes avant de pénétrer sur le ring de l’investissement corporel et cérébral ceci pour toute une vie ou il faudra apprendre à se soumettre puis conquérir afin d'éviter d'être broyé, c’est la loi.
A la contemplation d’Andréa libérée Miranda un instant éveillée s’offre un sourire en reprenant sans trop tarder un visage de cire sur la route de l’autodestruction. "
Ce film est à voir surtout pour M.Streep et S.Tucci...tous deux irremplaçables ! Les autres font de la figuration ! Dans l'ensemble, c'est contournable :p