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Une oeuvre délicate, voire maniérée, réduite à des scènes simples presque toutes tournées en intérieur, mais qui recèle des abîmes de tension et d'angoisse. Voir comment avec peu de chose, des reflets dans la glace, des ombres et de la lumière, une musique diffuse, le cinéaste élabore une scène fantastique très forte (...)
Composition du cadre, consonance des couleurs, grain de l'image, mouvements de la caméra, montage, Jean-Paul Civeyrac est aujourd'hui l'un des réalisateurs qui maîtrisent le mieux les moyens propres du cinéma. Du grand cinéma, pourrait-on dire.
Avec une belle obstination poétique, Jean-Paul Civeyrac reprend des thèmes qui lui sont chers : la jeunesse, la beauté, la fatalité, l'amour qui ne veut pas abdiquer devant le destin, l'étrange perméabilité de la vie et de la mort. Thèmes puissants et mystérieux qu'il touche avec un doigté à la fois précis et évanescent, une subtilité diaphane, une cruauté douce comme l'aile d'un ange. On songe au fantastique de Nerval, à ses provinces limpides et hantées.
(...) un film si beau et si gracieux qu'on a peur qu'il s'évapore comme un songe, qu'on craint de l'avoir seulement rêvé (...) "A travers la fôret" touche à cet état sublime du cinéma, quand il décolle des réalités terrestres et devient une rêverie immatérielle, une vapeur prégnante, un parfum persistant.
Les écrivains italiens du début du siècle dernier employaient l'expression "réalisme magique". C'est celle qui nous revient devant ce film, à la fois profondément hanté et toujours actuel, film des forêts et film des villes, film hors du temps mais qui passe aussi comme étant notre contemporain, porté par une fille d'aujourd'hui, dont il fait à la fois son mystère et sa révélation (...)
"A travers la forêt" observe cette déraison-là, aux confluents du deuil et de la chimère érotique (...) Enfin, avec l'élégance d'un onirisme assumé, le film se clôt, tôt, avec pudeur et sans mots. Poésie des pénombres - cinéma.
La critique complète est disponible sur le site Score
C'est un film court et lyrique. Civeyrac filme l'onirisme avec épure et, avec force, l'un de ses thèmes favoris : le passé enfui qui peut, et doit, revivre. De la virtuosité, il en a à revendre. (...)
La critique complète est disponible sur le site Télérama
Côté mise en scène, le film repose sur quelques superbes plans-séquences et une image vidéo belle... et propre ! Quant à Camille Berthomier, elle réalise des débuts très prometteurs.
Le moins que l'on puisse dire c'est que Jean-Paul Civeyrac n'use pas de grands moyens pour nous faire croire à des mondes entre deux eaux. Il a bien raison tant son film réussit, simplement, à nous faire passer de l'autre côté du miroir.
Une dizaine de plans-séquences superbement élaborés racontent ce deuil impossible. Mais trop préoccupé par sa facture formelle, le cinéaste relègue - en dépit de comédiens formidables - l'émotion au second plan.
La critique complète est disponible sur le site TéléCinéObs
L'Express
Voir la critique sur www.lexpress.fr
L'Humanité
Une oeuvre délicate, voire maniérée, réduite à des scènes simples presque toutes tournées en intérieur, mais qui recèle des abîmes de tension et d'angoisse. Voir comment avec peu de chose, des reflets dans la glace, des ombres et de la lumière, une musique diffuse, le cinéaste élabore une scène fantastique très forte (...)
L'Humanité
Composition du cadre, consonance des couleurs, grain de l'image, mouvements de la caméra, montage, Jean-Paul Civeyrac est aujourd'hui l'un des réalisateurs qui maîtrisent le mieux les moyens propres du cinéma. Du grand cinéma, pourrait-on dire.
Le Figaroscope
Avec une belle obstination poétique, Jean-Paul Civeyrac reprend des thèmes qui lui sont chers : la jeunesse, la beauté, la fatalité, l'amour qui ne veut pas abdiquer devant le destin, l'étrange perméabilité de la vie et de la mort. Thèmes puissants et mystérieux qu'il touche avec un doigté à la fois précis et évanescent, une subtilité diaphane, une cruauté douce comme l'aile d'un ange. On songe au fantastique de Nerval, à ses provinces limpides et hantées.
Le Monde
A ce degré de préciosité, le chemin ressemble un peu à un parterre de roses.
Le Point
Voir la critique sur www.lepoint.fr
Les Inrockuptibles
(...) un film si beau et si gracieux qu'on a peur qu'il s'évapore comme un songe, qu'on craint de l'avoir seulement rêvé (...) "A travers la fôret" touche à cet état sublime du cinéma, quand il décolle des réalités terrestres et devient une rêverie immatérielle, une vapeur prégnante, un parfum persistant.
Libération
Les écrivains italiens du début du siècle dernier employaient l'expression "réalisme magique". C'est celle qui nous revient devant ce film, à la fois profondément hanté et toujours actuel, film des forêts et film des villes, film hors du temps mais qui passe aussi comme étant notre contemporain, porté par une fille d'aujourd'hui, dont il fait à la fois son mystère et sa révélation (...)
Positif
[Civeyrac] affirme son style rare, entre symbolisme raffiné et romantisme poétique.
Score
"A travers la forêt" observe cette déraison-là, aux confluents du deuil et de la chimère érotique (...) Enfin, avec l'élégance d'un onirisme assumé, le film se clôt, tôt, avec pudeur et sans mots. Poésie des pénombres - cinéma.
Télérama
C'est un film court et lyrique. Civeyrac filme l'onirisme avec épure et, avec force, l'un de ses thèmes favoris : le passé enfui qui peut, et doit, revivre. De la virtuosité, il en a à revendre. (...)
Elle
La très belle image vidéo donne à la peau d'Armelle (Camille Berthomier) la texture du désir, et la caméra nous emmène dans une rêverie poétique (...)
MCinéma.com
Côté mise en scène, le film repose sur quelques superbes plans-séquences et une image vidéo belle... et propre ! Quant à Camille Berthomier, elle réalise des débuts très prometteurs.
Zurban
Le moins que l'on puisse dire c'est que Jean-Paul Civeyrac n'use pas de grands moyens pour nous faire croire à des mondes entre deux eaux. Il a bien raison tant son film réussit, simplement, à nous faire passer de l'autre côté du miroir.
Ciné Live
Voir la critique sur www.cinelive.fr
Première
Entre folie douce et fantastique pur, cet exercice de style brillant à l'image (...) très belle, manque paradoxalement de chair et d'émotion.
TéléCinéObs
Une dizaine de plans-séquences superbement élaborés racontent ce deuil impossible. Mais trop préoccupé par sa facture formelle, le cinéaste relègue - en dépit de comédiens formidables - l'émotion au second plan.
Cahiers du Cinéma
C'est aussi insupportable à regarder qu'un aveugle souriant braguette ouverte (...)
Studio Magazine
Voir la critique sur www.studiomag.com