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Malgré la bonne performance du casting - surtout en ce qui concerne celle de Jeanette MacDonald - je dois avouer que ce premier film parlant d'Ernst Lubitsch ne pas plus convaincu que cela. En effet, j'ai trouvé cette comédie musicale assez démodée que ce soit au niveau de son histoire assez banale et des chansons qui m'ont semblé bien ternes. Bref, une petite déception en ce qui me concerne.
L'opèra et l'opèrette, autres spectacles d'èvasion qui permettent une audience plus large aux tènors et autres "divas" du bel canto, auparavant accessibles seulement à un public privilègiè (celui de l'Opèra), deviennent ègalement une vèritable institution nationale dont Ernst Lubitsch ètait l'un des meilleurs reprèsensants comme ce "Monte Carlo" qu'il signe en 1930 avec la belle Jeanette McDonald, le britannique Jack Buchanan et même l'immense Zasu Pitts! Plus encore que dans "The Love Parade", le style du metteur en scène apparaît avec èvidence! Par exemple la fluiditè des scènes musicales! Un seul exemple suffit: fuyant le souvenir d'un premier mariage dèsastreux, Jeanette McDonald prend le train, le rythme des roues berce sa rêverie et, sur ce rythme, on entend la première chanson de "Monte Carlo", « Beyond The Blue Horizon », repris superbement par Lou Christie dans « Rain Man » en 88! Pas le meilleur Lubitsch (car parfois datè), on lui prèfère largement "Bluebeard's Eighth Wifee ou "Ninotchka" même si on ne peut nier que ce dernier ètait dèjà dans ce film l'un des premiers artisans de la parfaite combinaison du son et de l'image...
Une petite comédie musicale au début de la carrière hollywoodienne de Lubitsch, sans prétention mais qui porte déjà sa griffe (la fameuse Lubitsch Touch) au niveau de la légèreté et du bon goût. Jeanette McDonald est charmante et spontanée tandis que les extraits chantés n’alourdissent pas le propos, bien au contraire. À travers cette historiette toute simple, Lubitsch se livre à une satire du monde des hôtels et du jeu ainsi que de la noblesse oisive. Un bon divertissement annonçant les subtilités futures.
Un des premiers films de Lubitsch à Hollywood, son premier parlant... et une franche réussite ! Aussi léger que l'air (encore une fois), ce "Monte-Carlo", moitié comédie, moitié comédie musicale est une vrai régal ! Je l'ai fait voir à ma fille de onze ans... Elle a adoré ! La grâce à une réalisation aussi soignée qu'efficace, un scénario simplissime mais enlevé, une interprétation convaincante dominée par la belle présence de Jeanette McDonald. Un très bon moment de cinéma !
Quel ennui, une opérette avec une histoire vraiment ridicule et déjà vue mille fois même en 1930. Les chansons sont jolies mais sans plus, je n'aime pas fort ce genre mais il y a parfois de réussite. À voir uniquement pour les amateurs du registre et ceux qui aiment Lubitsch et encore pas indispensable dans sa filmographie.
Le film utilise sans conteste la plus conventionnelle des histoires que l'on puisse tirer d'une opérette et pourtant la magie de la Lubitsch touch agit pleinement. Le cinéaste de génie prouve par ce film que dès les premières années de son apparition, il a su magistralement utiliser l'outil du parlant pour servir son film. La scène où Jeanette MacDonald chante par la fenêtre d'un train et que les paysans dans les champs reprennent en choeur la chanson et surtout celle où il y a un parallèle entre une représentation d'opéra et l'histoire du film le prouvent. Le duo de charme Jeanette MacDonald-Jack Buchanan fonctionne parfaitement et Claud Allister dans un second rôle a une belle tête de vainqueur. Frais et irrésistible comme tous les films du Maître.
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