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chrischambers86
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3,0
Publiée le 7 octobre 2016
Pour ceux qui l'on vu, "Mimi Pinson" reste attractif pour la crèation dèlicieuse de Dany Robin, pivot principal du film qui nous fait craquer en un sourire! Elle n'habite pas dans un palais mais sa mansarde à Paris est tout son univers . « Tout ce que j'ai en moi je l'ai là ! » dixit Mimi Pinson! C'est à dire trois robes, une machine à coudre, quelques pots de fleurs et des toits en pente qui descendent comme des prairies! il y a aussi Hercule...son petit moineau qu'elle a soignè et qui a le vertige! On n'a d'yeux que pour cette charmante parisienne qui stigmatise la haute finance! Des filles comme elle, on n'en fait plus beaucoup! Entre un dîner croisière by night sur la Seine, une èlection de la reine des midinettes et une farandole, on n'a pas le temps de s'ennuyer! Le seul petit bèmol, c'est Raymond Pellegrin, plus à l'aise avec la sèrie noire ou le drame adultère que la comèdie! Bref, c'est le genre de film en n & b qui passe très bien le lundi après-midi sur France 3! On notera la petite figuration du jeune Patrick Dewaere (dix ans à l'èpoque) qui campe l'un des deux frères de Mimi...
Mireille Pinson est une humble grisette qui s'obstine à rester dans sa mansarde parisienne et que des financiers veulent déloger. Chargé de cette basse besogne, Frédéric s'éprend de cette charmante Mimi Pinson. L'obscur Robert Darène réalise une comédie sentimentale surannée et sans rythme où Dany Robin joue, comme à ses débuts, les jeunes premières romantiques, là où il fallait, me semble-t-il, une comédienne avec plus de tempérament, comique en particulier. Sans doute la mise scène sans idée de Darène, qui la maintient dans des minauderies ou des postures gracieuses affectées, ne rend pas service à la comédienne, et la bluette avec Raymond Pellegrin est conventionnelle jusqu'à l'ennui. Le sujet, décousu, voire confus, est insignifiant. On ne trouve aucune séquence de comédie construite, aucune perspective scénaristique du moindre intérêt, et on peut le mesurer aussi à la vacuité des seconds rôles (Robert Hirsch, André Luguet). Que sauver de cette médiocrité? Peut-être les quelques notes d'une valse qui est le thème musical du film ou bien une apparition du petit Patrick D... (Patrick Maurin au générique).