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    À nos amours
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    3,6
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    71 critiques spectateurs

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    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    40 abonnés 2 459 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mai 2024
    En colonie de vacances puis de retour à Paris, Suzanne, 16 ans, multiplie les aventures sentimentales qui pourtant ne la satisfont pas.
    Radioscopie de l'adolescente des années 80 ou cas isolé d'une jeune fille en quête d'épanouissement affectif, le sujet de Maurice Pialat est une remarquable autant qu'audacieuse chronique exprimant la vitalité, la grace, le mystère de l'adolescence. Et sans doute la valeur du film est indissociable du talent éclatant de la débutante Sandrine Bonnaire, par ailleurs excellemment dirigée.
    Sensuelle et expressive, la jeune actrice rayonne et transfigure un personnage de cinéma somme toute courant. La relation de Suzanne avec ses amants et avec sa famille en pleine décomposition spoiler: -le père, joué par Pialat lui-même, quitte le foyer-
    forme une succession de moments et d'épreuves cohérents, mais pas nécessairement liés par une intrigue linéaire ou balisée, évoquant les facettes de la jeune fille, la récurrence des ses flottements et revirements sentimentaux.
    Le cinéma naturaliste de Pialat n'est ni romanesque ni psychologique ni moraliste. Entre douceur (ou plutôt apaisement) et brutalité -ici, comme ailleurs, Pialat astreint ses comédiens à une rudesse non feinte- le réalisateur saisit les postures et manifestations d'humeur sans contrainte. La direction d'acteur est incomparable, dont on connait, de la part du cinéaste, l'exigence. On peut qualifier de magique la rencontre entre Pialat et Bonnaire; leur complicité à l'écran est évidente.
    Julien D
    Julien D

    1 211 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juillet 2010
    C'est ici plaisant de voir le drame psychologique s'installer au cœur des relations familiales quand la fille s'aperçoit de sa nymphomanie. Le réalisme des situations et des dialogues est au cœur de cet excellent scénario illuminé par la présence de la toute jeune Sandrine Bonnaire. Pialat est décidemment un maitre en matière de mise en image des histoires mettant en avant les défauts humains.
    GéDéon
    GéDéon

    88 abonnés 522 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 janvier 2023
    Les œuvres de Maurice Pialat sont souvent difficiles d’accès. « À nos amours », César du meilleur film en 1984, n’échappe pas à la règle. La première partie de l’histoire, sans véritable intérêt, se concentre sur la quête sentimentale d’une adolescente (Sandrine Bonnaire). La jeune actrice, alors âgée de seize ans et dont c’est la première apparition au cinéma, remporte à juste titre le César du meilleur espoir féminin. Heureusement, la suite développe les tensions qui règnent au sein d’une famille, élargissant ainsi le thème de l’amour (charnel, filial, maternel, etc. et son opposé avec la haine). La séquence finale du repas, en grande partie improvisée, donne enfin une dimension dramatique au film. Mais, il est trop tard, l’ennui nous a déjà gagné. Bref, un récit sans éclat.
    Matis H.
    Matis H.

    24 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 décembre 2017
    Avec "À nos amours", Maurice Pialat réalise un film adolescent. De par son sujet évidemment, celui d'une jeune femme au quotidien chaotique, partagée entre ses escapades amoureuses et sa vie de famille.

    Mais aussi dans le regard que pose Suzanne (Sandrine Bonnaire en demi-teinte) sur le monde qui l'entoure. Entre contestation des principes qui lui sont imposés, ambition libertaire forte et besoin constant de règles à transgresser. Pialat maintient cette ambiguïté - celle d'une envie de bousculer les conventions, tout en cherchant à faire parti de ces dernières - jusqu'à une scène de repas jubilatoire, durant laquelle le cinéaste s'affaire lui-même à égratigner cette petite bourgeoisie cannibale.

    Cependant, c'est bien la forme du long-métrage qui traduit cet état d'esprit juvénile. La mise en scène est au plus près de Suzanne, avec la fluidité nécessaire pour suivre son tempérament volage. Là où le montage, désarçonnant dans sa déconstruction, n'est en réalité qu'un ensemble d'instants, mis bout à bout tel la réécriture mentale d'une vie que l'on ne parvient pas à s'accaparer.

    Si on peut reprocher à "À nos amours" de céder à l'hystérie, dans des scènes aussi puissantes qu'elles ne deviennent répétitives dans leur mise en image et leur déroulé, et d'accorder trop d'importance à des pans de récit qui auraient mérités à être plus succincts - la première partie, l'histoire avec Luc etc. - il reste tout de même une œuvre intime et passionnante, à laquelle Pialat donne relief de manière radicale.
    maxime ...
    maxime ...

    249 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 septembre 2022
    A nos Amours, le plus beaux des titres, le plus magnifique des films, l'Œuvre parmi les Œuvres de Maurice Pialat.

    A bien des égards, ce long-métrage est très estimé de tous, d'ailleurs en France beaucoup sont tributaire de ses partit pris, de sa démesure à sa démence, constamment haute en tessiture. De ce film immense, une déchirure indescriptible se calle dans un coin, dans le corps, dans le tête aussi ...

    Maurice Pialat coupe, tranche, désarçonne et réinvente encore son geste, une habitude qu'il repousse à l'infini. On y retrouve les gouts du bon mot, l'attrait pour la colère et la passion toxique, triste, comme la citation affublé lors de ce repas à Van Gogh. De la dureté des liens, il tisse une broderie qu'il perce aussitôt, restitue toute sa fièvre dans l'affect de cette émotion et livre une ode en l'espèce. Brut, acerbe, inoubliable.

    Toute la distribution d'A nos Amours raconte une part de celle-ci. Sandrine Bonnaire, notre petite Suzanne avec sa seule fossette en est le centre, le sujet, le motif des querelles, tout du moins son prétexte ... Evelyne Ker, Dominique Besnehard, Cyril Collard et touts les autres ont des instants pareils, moindres en temps, mais là tout de même. Maurice Pialat, acteur de son propre film déploie toute une adresse à rendre fou et beau sa faille, son manque, son désarroi, sa peine juste et vrai.

    A nos Amours n'est pas seulement un grand coup de maître, il est un leg qui prend à a gorge, trouve racine dans une tempête qui s'annonce et fait ensuite rage avec celle-ci au point qu'il rivalise aux poings avec l'échange de coups, il n'en oublie pas l'accalmie, sa douceur n'apaise pas, elle brule comme une balafre que l'on retrouve à même le doigt posé dessus !

    Un des Films les plus incroyables que j'ai pu voir !
    Jonathan M
    Jonathan M

    135 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 avril 2015
    Première de Pialat dans un Pialat. Les dialogues Bonnaire-Pialat, ou entre un père et sa fille de cinéma, sont de vraies sucreries. Pour le reste, le souffle manque, et son innovation tergiverse avec le néant. Mais c'est pas grave, çà reste le réalisateur féministe par excellence. Et à l'époque, c'était chose peu commune.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    300 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juillet 2012
    "A nos amours" n'est pas tant un film sur le mal-être adolescent que sur la libération sexuelle post-soixante-huitarde. Sandrine Bonnaire y est talentueuse. Des dialogues forts émaillent le film, notamment quand le réalisateur lui-même y prend part. Globalement, on peut s'ennuyer par moments, toutefois, tant le film est décousu.
    Camille P.
    Camille P.

    22 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mars 2020
    Un film qui n’est pas inintéressant mais dont je ne comprends pas bien qu’il fasse partie des 100 meilleurs de Télérama.

    Maurice Pialat, dans le rôle du père de Sandrine Bonnaire, y est formidable. Bonnaire et Besnehard aussi. Il y a egalement quelques très beaux dialogues, comme cet échange entre Pialat et Bonnaire (video ci-jointe).

    Cependant, le scénario m’a paru un peu faible.

    J’ai aimé voir cette jeune fille pétrie d’ennui, mal dans sa famille, en proie à un inexplicable vide, qui n’arrive pas à aimer et qui a tant besoin de l’être.

    Mais Pialat ne donne pas la clé pour comprendre cette mère et cette famille totalement dysfonctionnelles.

    Bref, je reste un peu sur ma fin.

    J’imagine que ce film m’aurait mieux parlé si j’étais de la génération des acteurs et si je l’avais vu à sa sortie.
    Orno13
    Orno13

    14 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 février 2023
    L histoire est simple on suit la vie amoureuse et tumultueuse d une jeune fille de 15 ans interprété par sandrine bonnaire dont c est le 1 er film.
    Un film assez froid et féroce comme tous les.films de Pialat
    On s.y ennuie parfois, y a des longueurs
    Je suis mitigé à la sortie du visionnage
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    305 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 mars 2009
    Charmant à la base, ce petit film séduit par son début mais, agrémenté de sa critique morale pénible; se mute ensuite en une sorte de show bancal semble-t-il surtout réservé aux vieilles personnes... Malgré tout représentatif d'une époque ou les "subterfuges" étaient moins présents.
    Nico591
    Nico591

    47 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mars 2014
    L'histoire d'une jeune fille insouciante et croqueuse d'hommes qui va devoir subir les conséquences de ce comportement libertin vis à vis de sa famille.
    Le film délivre du même coup une chronique familiale que les amateurs de Maurice Pialat vont adorer.
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 600 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mars 2019
    L'excellent commentaire qui a suivi la projection à laquelle j'ai assisté a décrit ce que l'on peut appeler "la méthode Pialat" : Un scénario évolutif, que le cinéaste modifie lors du tournage ; une mise en situation inconfortable des acteurs, auxquels il demande de réagir de façon plus ou moins improvisée en fonction des situations ; un nombre très important de prises pour chaque scène afin de permettre un choix "à posteriori" des plan constitutifs de chaque séquence ; un travail de montage qui peut générer de nouvelles modifications dans la construction du film. L'objectif du cinéaste étant de toucher et montrer "la vérité du moment".
    A la vision de ce film très représentatif de cette méthode, une impression de confusion, de témoignage et de véracité se mélangent. On a parfois le sentiment de voir un film d'amateur. L'image est plutôt laide, les plans peu recherchés, les dialogues inégaux. Les deux dernières scènes étant, elles, d'une grande puissance.
    Pialat, excellent dans le rôle du père, nous livre un film lucide, pessimiste et désabusé, sur une adolescente qui se cherche, une famille conflictuelle qui se délite et la période de "libération sexuelle", débouchant sur le vide, des années 70/80.
    Noé T
    Noé T

    11 abonnés 212 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 novembre 2018
    Globalement l’histoire d’une femme qui court après les hommes très bien interprétée par Sandrine Bonnaire, sur fond de conflits familiaux et intrigues diverses, beau travail de Pialat !
    gerald_w-a
    gerald_w-a

    11 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 septembre 2017
    Heureusement que la fin du film le sauve d'une première partie ennuyeuse. Heureusement que Bonnaire et Pialat sont là pour produire de l'art dramatique face à d'autres acteurs moins inspirés.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 juillet 2012
    Ce film n'a aucun interet!
    Jeu d'acteurs nul, les plans sont mal réalisés, il n y a pas d'histoire, et je me demande comment les critiques ont pu etre bonnes.
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