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    À nos amours
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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 920 abonnés 12 474 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 janvier 2021
    Un sujet fort qui voyage dans l'esprit et dans le coeur de Maurice Pialat! il n'en faut pas plus au rèalisateur de "Loulou" pour bâtir un scènario admirablement ècrit par Arlette Langmann, malgrè les problèmes d'argent que l'on connait! Nè, "A nos amours", Prix Louis-Delluc et Cèsar du meilleur film 84! Un succès critique et public, une actrice bluffante de naturel et de spontanèitè, un tournage au bord de la crise de nerfs et surtout un cinèma d'une vèracitè extraordinaire! L'intèrêt est total et en même temps tellement vivant! On est captivè par cette ado de seize ans dèboussolèe et incapable d'aimer, de cette mère complètement hystèrique avec laquelle Suzanne est en bagarre perpètuelle et de ce frère, mèchant avec sa soeur, qui prend la place du père! Sandrine Bonnaire (Cèsar du meilleur espoir ô combien mèritèe) est inoubliable parce qu'elle traverse ce moment où tout bascule de l'enfance à l'âge adulte, scandè par la bande son envoûtante de Klaus Nomi, mort du sida peu avant la sortie du film! Le chef d'oeuvre de Pialat, excellent acteur au passage...
    selenie
    selenie

    6 331 abonnés 6 203 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 août 2022
    La réputation d'une fille facile qui devient encore plus problématique quand le papa quitte le domicile familial, maman devient dépressive, et le frère aussi paumé que le reste de la famille devient violent et trouve comme excuse la liberté sexuelle trop scandaleuse de sa soeur. Ainsi les premières amours adolescentes correspondent à la fin de l'amour parentale. Mais alors que Pialat filme cette famille de façon viscérale, directe et brute on s'essouffle aussi et on s'agace devant tant de cris incontrôlés et incontrôlables. La violence physique est impressionnante (de vrais baffes et de vrais coups ?!) est saisissante de réalisme, ce qui crée un paradoxe étonnant avec les scènes intimes où on ne croit jamais aux baisers qui sont d'une pudeur peu crédible (on baise le menton ?!). Très vite, les scènes familiales, surtout avec mère-fils sont insupportables de surjeu et d'hystérie. Par contre on adore les séquences père-fille, où on ressent un réel lien filial entre Sandrine Bonnaire en ado ingénue quoi qu'elle en dise, et Pialat en père tendre et compréhensif. Un drame familial plus qu'une chronique adolescente, où Pialat décrit frontalement une famille dysfonctionnelle dans un réalisme abrupte et touchant plus ou moins fin et subtil.
    Site : Selenie
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 185 abonnés 5 188 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 juin 2022
    Au final ce film est un mélange entre la boum et un film de Rohmer.
    Elle découvre l’amour, se confie à des hommes mûrs, mais elle ne fait pas la fête comme S. Marceau. Elle réfléchit et cherche à comprendre ce qui lui arrive. D’où les dialogues nombreux qui se rapprochent de Rohmer, mais plus dénudé on va dire.
    Une adolescente qui découvre la vie quoi… à part ça, pas grand chose de neuf.
    cinono1
    cinono1

    309 abonnés 2 064 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juillet 2021
    Suzanne a 15 ans, joue avec les hommes et se cherche un sens. Maurice Pialat filme l'adolescence, ses audaces, ses contradictions, ses déceptions . Surtout Pialat filme la famille et ses rapports dysfonctionnels, ses rapports de force. Si cette famille est bien unique, ce que l'on y voit est universel. Capter le réel, c'est la force du cinéma de Pialat, à l'œuvre encore ici dans un de ses films les plus connus et un des moins aimable. Les personnages sont traversés par des colères, se font souffir volontairement ou involontairement, les claques volent. Cette impression de tout prendre au vol, est pourtant travaillé, il n'y a qu' à regarder la qualité des cadres pour s'en convaincre. Enfin, le film lançait Sandrine Bonnaire, éclatante et insouciante, provocatrice et sans illusions
    VeganForAnimalRights
    VeganForAnimalRights

    134 abonnés 216 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 octobre 2022
    Comment gâcher son film ?
    En embauchant Besnehard comme acteur, déjà, ensuite en jouant dedans - de surcroît le rôle d'un père libidineux (et c'est sans doute là que le bât blesse le plus concernant "A nos amours", ce relent d'inceste doublé dans la vraie vie d'un arôme encore plus sombre.)
    Reste Bonnaire, dont la simplicité et la joliesse sauvent le film, Cyril Collard, dont on aurait aimé qu'il ne vieillisse plus, et Cyr Boitard aussi.
    Tout le reste est assez ridicule, à commencer par les scènes d'hystérie familiale, la bêtise de la mère et du frère misogynes.
    Charlotte28
    Charlotte28

    127 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2024
    Portrait d'une famille désaxée, engloutie sous les excès et les désillusions, ce drame suit les déambulations charnelles d'une renversante Sandrine Bonnaire qui illustre combien liberté sexuelle ne rime pas avec épanouissement personnel. Critique d'une génération étouffée dans ses propres contradictions et en quête d'absolu, l'intrigue va à sauts et à gambades narratifs, capturant des scènes de vie révélatrices d'un profond malaise ou d'une errance morale. S'appuyant sur un casting impliqué d'où émerge un saisissant Maurice Pialat - qui nous offre une très touchante scène entre un père et sa fille, la réalisation demeure classique par son épure cherchant une vérité brute. Nous bousculant voire assumant le malaise, l'histoire laisse grimper une tension sourde tout en semblant hésiter autant que la protagoniste quant à la (juste) direction à suivre jusqu'à un dîner cynique, âpre, cruel. La tristesse durera toujours...
    Vinnie
    Vinnie

    82 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 juillet 2019
    À nos amours, César du meilleur film en 1984 est une œuvre attachante sur les affres de l'adolescence doublée d'une réflexion fascinante sur la famille et plus prosaïquement, sur la vie. Maurice Pialat ouvre la voie à la modernité avec ce film influençant des cinéastes qui se pencheront sur le thème de l'adolescence comme Xavier Beauvois (N'oublie pas que tu vas mourir) ou Abdellatif Kechiche (L'esquive)

    Suzanne (Sandrine Bonnaire), 15 ans, ne cesse de rejeter Luc, qui est amoureux d'elle et multiplie les relations amoureuses. Incapable d'aimer, la jeune Suzanne doit faire face à la séparation de ses parents, non sans heurts.

    Le plus frappant dans A nos amours reste la spontanéité des acteurs. Maurice Pialat, entre écriture et improvisation a réussi à insuffler le réel et la vérité dans son film à travers des acteurs formidables, Sandrine Bonnaire en tête, repartie en 1984 avec le César du meilleur espoir féminin pour ce rôle. La complicité avec Pialat, qui joue le père de Suzanne dans le film, est évidente. Comme des moments de douceur entre tension et douleur, les scènes entre le père et sa fille sont duveteuses et tendres ; Pialat, barbu, façon grand ours brun, représente une figure patriarcale qui donne un équilibre à la psyché torturée de Suzanne. Ça n'est pas anodin si celle-ci sera complètement perdue lorsque son père se séparera de sa mère et quittera la maison. En ce sens, les improvisations entre les deux acteurs sont criantes de réalisme et de tendresse et rompent complètement avec les scènes entre Suzanne et sa mère ou son frère, sans cesse conflictuelles, toujours dans les cris, les coups et l'incompréhension. La vérité gicle sporadiquement et efficacement surprenant le spectateur jusqu'à la scène finale, stupéfiante.

    A nos amours magnifie son actrice principale de façon formidable. Sandrine Bonnaire, sensuelle, fragile et forte à la fois, irradie le film de sa présence électrique. En ce sens, un soin tout particulier a été apporté à la lumière par le chef-opérateur, Jacques Loiseleux. Les longues séquences filmées par Pialat épousent donc parfaitement le travail sur la photographie et servent de façon pertinente le discours du film. Ainsi, la première scène entre Luc et Suzanne, en plein émoi amoureux est superbement mis en exergue par la lumière et les rais de soleil qui viennent éclairer puis obscurcir le visage des acteurs, symbolisant les vicissitudes de leurs âmes. Ce travail sur la lumière naturelle n'est pas étonnant de la part de Pialat qui était également peintre. Le cinéaste arrive à créer une ambiance poétique qui prend tout son sens à travers le personnage de Suzanne. Quel est son mal? Et plus généralement, quel est le mal de l'être humain? Le père apportera une réponse pertinente à cette question lors d'une scène d'anthologie où il assènera cette phrase attribuée à Van Gogh : «La tristesse durera toujours, je croyais que c'était triste d'être un type comme Van Gogh. Je crois qu'il a voulu dire que c'est les autres qui sont tristes. C'est vous qui êtes tristes. Tout ce vous faites, c'est triste.»

    Entre tendresse et conflit, passé et modernité, A nos amours reste une œuvre saisissante.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    69 abonnés 779 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 novembre 2022
    Sandrine Bonnaire très jeune, à l'aise et rayonnante dans un rôle d'ado perdue dans sa sexualité, sa famille, et face à son frère. Quel début de carrière prometteur! Un Pialat, aussi pertinent en tant qu'acteur, en père aimant, probablement frustré, et dépassé par la liberté des mœurs de la nouvelle génération.
    Voilà un cinéma qui ne cherche pas à plaire, assurément, dont l'indépendance de ton est respectable, mais pas de quoi en faire un monument.
    Un cinéma d'une époque, avec le frère (joué par un Besnehard pas convaincant), qui frappe sa sœur pour défendre sa mère. Totalement incorrect aujourd'hui, et pourtant qui sonnait juste. Doit-on parler seulement au passé d'ailleurs?
    TV1 - novembre 2022
    Yves G.
    Yves G.

    1 494 abonnés 3 512 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 mai 2021
    Suzanne (Sandrine Bonnaire) a seize ans et étouffe dans une famille toxique. En vacances dans le Var, elle repousse Luc, le garçon qui l'aime, pour se donner à un Américain de passage qui l’ignorera dès le lendemain. De retour à Paris, elle multiplie les flirts au grand dam de ses parents qui se déchirent à son sujet. Son père (Maurice Pialat "himself") quitte bientôt le domicile conjugal, laissant la jeune Suzanne entre sa mère (Suzanne Ker), qui sombre lentement dans la folie, et son frère (Dominique Besnehard) qui entend la régenter. Suzanne finira par épouser Jean-Pierre (Cyril Collard) qu'elle n'aime pas avant de partir aux États-Unis avec Michel.

    "À nos amours" passe souvent pour un chef d’œuvre. Il reçut en 1984 le César du meilleur film. L'interprétation de Sandrine Bonnaire, dont c'est quasiment le premier rôle et qui allait révéler toute l'étendue de son talent deux ans plus tard avec "Sans toi ni loi", lui valut le César du meilleur espoir féminin. Les critiques saluent l'authenticité du cinéma de Pialat, son audace à filmer la réalité sans artifice, dans toute sa crudité.

    Je reproche trop souvent aux films des 70ies et des 80ies d'avoir mal vieilli. Tel n'est pas le cas de ce film-là qui, s'il ne suit pas les codes des films contemporains, n'a pour autant autant rien perdu de sa force et de son intérêt.

    Pour autant, je ne l'ai pas aimé. Pour deux raisons.

    La première est sa construction. Le film, refusant entre ses scènes toute transition, multiplie les ellipses temporelles. Pialat filme de longues séquences - ainsi du long dîner familial qui marque le point d'orgue du film - qu'il juxtapose à la va-comme-je-te-pousse. On s'y perd souvent, même s'il suit sagement le fil chronologique, ne sachant plus ni où ni quand on se situe. Son premier quart se déroule sous le soleil insolent de la Côte d'Azur sans qu'on comprenne ce qu'y fait Suzanne avant que brutalement ne s'y substitue le ciel bas et lourd de la capitale où elle revient chez ses parents.

    La seconde est la violence des relatons humaines. Une violence qui traverse toute l’œuvre de Pialat et qui la caractérise. Dans la famille de Suzanne, on crie, on s'insulte, on se frappe. J'ai eu la chance de ne jamais connaître une telle violence. Je ne la comprends pas. Je n'arrive même pas à l'imaginer. La montrer est peut-être un geste cinématographique courageux et authentique. Elle ne m'en met pas moins profondément mal à l'aise pour autant.
    Acidus
    Acidus

    735 abonnés 3 720 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 janvier 2017
    Pas convaincu par ce long métrage de Maurice Pialat. Tout d'abord, il n'y a rien de bien consistant dans cette intrigue qui alterne crises familliales et romances adolescentes même si la question du mal-être est sous-jacente. Ces sujets sont traités de manières bien trop froide. Le réalisateur comme les acteurs ne parviennent pas à créer la moindre émotion. Les comportements des personnages et les comédiens qui les incarnent sont peu crédibles. Si ce film a lancé la carrière de Sandrine Bonnaire, je ne l'ai pas trouvé très bonne, au contraire. Son jeu est fade et elle récite son texte plus qu'elle ne le joue. Autre défaut: de nombreuses éllipses parsèment inopportunément l'histoire et la rendent parfois confuse.
    Alasky
    Alasky

    358 abonnés 3 453 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 novembre 2017
    Les débuts prometteurs de Sandrine Bonnaire, excellente dans le rôle de Suzanne, l'ado enchaînant les amourettes et les disputes avec ses parents, bref le quotidien des jeunes de l'époque. Bien sûr le film est surjoué (très années '8O donc pas toujours très supportable dans les intonations), mais j'ai apprécié ce mélange de très daté et très moderne, qui dépeint la jeunesse, les caprices et les états d'âme adolescents.
    Romaric44
    Romaric44

    20 abonnés 325 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 décembre 2021
    Les débuts de Sandrine Bonnaire dans une satyre sociale torturée comme Pialat les apprécie.
    Les dialogues ne sont pas vraiment aboutis ni même le scénario mais l'interprétation de Sandrine Bonnaire fait oublié très vite cela.
    Parkko
    Parkko

    161 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juillet 2011
    Bon, le sujet de base m'intéressait plutôt mais au final j'ai pas aimé plus que ça. Pour moi y a un problème dans le film, c'est qu'on y croit pas du tout. Déjà c'est à cause des dialogues et de la façon dont il sont dit. On sent terriblement les feuilles de script derrière. Et puis les situations sonnent faux, je vais pas m'étaler plus mais c'est difficile de rentrer dans le film du coup. Si on met de côté cet aspect de la crédibilité, j'ai encore des choses à reprocher : la multiplication des élipses est vraiment mal rendu et au lieu de servir la narration ça la dessert à mon avis. Après j'ai pas envie non plus d'enfoncer le film, j'ai trouvé ça pas mal, il y a des bons côtés, comme par exemple le sujet qui m'a intéressé, mais je ne suis pas grandement convaincu pour autant.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    117 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 juillet 2012
    Pour son 1er grand rôle à 16 ans tout juste, on peut dire que la souriante Sandrine Bonnaire avait de l'énergie à revendre et surtout pas froid aux yeux. Ce film n'est pas mauvais en soi et fait partie de ces oeuvres qui comptent dans le cinéma français mais personnellement je ne suis pas fan de Pialat notamment pour sa mise en scène que je qualifierai d'excessive dans les scènes d'engueulades qui font vraiment abusées même si je suis bien conscient que de tels climats familiaux doivent exister...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 19 août 2019
    Du pur Pialat, c’est-à-dire un cinéma de la vérité qui se fout complètement de la narration. Sandrine Bonnaire illumine le film du haut de ses 16 ans et la scène du repas (spécialité de Pialat) est d’une justesse impeccable, mais ça ne suffit pas pour moi. Ce n’est pas tant une histoire qui manque, mais plutôt une structure (les films de Kechiche racontent peu de choses, mais ils sont très structurés). Ici on va de moments banals en crises d’hystérie. C’est très bien réalisé mais ça manque vraiment d’écriture. Ce que j’ai préféré : les rares moments où l’on entend la BO, signée Klaus Nomi, dont la grandiloquence fait mieux ressortir encore le défaut de souffle romanesque dont souffre le film.
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