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Flex07
86 abonnés
1 705 critiques
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5,0
Publiée le 16 septembre 2007
Simple. Sobre. Drôle. Efficace. Séduisant. Un moment de tendresse apaisant. J'ai adoré (sauf la dernière scène mais on va pas faire la fine bouche hein?).
Une comédie légère, toute mignonne, qui ne se prend pas la tête. Un bon Kad Merad, des petits moments sympa. Un petit moment de détente à passer en famille.
J'ai adoré la fin de ce film-fable. J'ai adoré certaines scènes drôles et inventives. J'ai adoré le jeu de claude Brasseur en beau père camelot et beauf bien sûr. La douce folie et l'absurde ne jaillissent cependant que par moments comme si le réalisateur n'avait pas totalement assumé son pari de faire un film de ce genre. Dommage car du coup certaines scènes sont pataudes , en décalage avec ce ton si particulier qui arrive à certains moments à nous émouvoir par leur poésie. Kad Merad pas toujours à son aise d'ailleurs!
Simple -trop simple-, à voir seulement s'il n'y a rien d'autre à se mettre sous la dent. Point positif, Kad Merad offre un jeu nature, sans artifice, sans faire semblant. (aïe, fin pourrie de chez pourrie)
Pas désagréable mais pas convaincant, "J'invente rien" commence pourtant sous de bons hospices. On se laisse séduire par les deux très bons personnages principaux, le ton et l'histoire sont suffisamment décalés pour éveiller l'intérêt et amuser. Mais le scénario tourne subitement à l'histoire de coeur vue et revue et s'achève dans un final pour le moins mauvais. C'est bien dommage.
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2,5
Publiée le 17 novembre 2018
Pas facile d'être un gènie quand on s'appelle Kad Merad et que sa femme Elsa Zylberstein rayonne de beautè, de simplicitè, de naturel devant son "grand enfant" de mari! Pour son premier long-mètrage, Michel Leclerc signe une comèdie originale (comme cette poignette) avec des rèpliques fleuries et des interprètes qui jubilent! Les seconds rôles sont sympas en particulier Claude Brasseur et Pierre Chesnais qui nous gratifient d'interventions cocasses, apportant un certain bonheur et une fantaisie au film! il est seulement dommage que la fin soit un peu bâclèe! Ne boudons pas notre plaisir, "J'invente rien" reste malgrè tout une comèdie honorable et sans prètention dans la bonne tradition du cinèma français...
"Rien", tel est le maître mot du film pondu par Michel Leclerc. Du mauvais goût, aucun humour, un scénario squelettique et prévisible. J'ai du mal à déterminer quel est mon passage préféré... Quand Elsa Zylberstein urine sur le trottoir devant les passants ? Quand Claude Brasseur fait pour la 20e fois du film une allusion douteuse à la forme phallique de la "poignette" ? Le choix n'est pas facile. Bref, "J'invente rien" ne mérite même pas le détour.
Nul doute qu'au final, ce "J'invente rien" arrive à sortir du tout venant grace à son ton décalé et à son héros lunaire. De plus, il est vrai que l'ensemble se suit avec un certain plaisir, notamment quelques scènes particulièrement amusantes, soutenus par deux acteurs de talent. Hélas, il faut reconnaitre que la comédie a une légère tendance à être malhabile, la mise en scène se révélant parfois assez poussive, bien que sympathique et sincère. De plus, un fois q'on a passé l'idée de départ, il est vrai que le film a une légère tendance à tourner en rond. Dommage, car il est vrai que l'instant est original, et surtout assez agréable. Sympathique.
Mariés depuis cinq ans, Paul et Mathilde filent le parfait amour en dépit que Paul est un glandeur, entendre un chômeur professionnel, entretenu avec indulgence par sa femme. Paul se voit inventeur, et qui sait si sa dernière création ne va pas connaitre le succès. "J'invente rien" est une petite comédie sympa comme on qualifie parfois les comédies modestes et inabouties, voire ratées. Le réalisateur Michel Leclerc ne maitrise guère son sujet, entre insuffisances et clichés, pas plus que la mise en scène, décousue et rudimentaire. Avec ses personnages primesautiers, et dans un esprit gentillement loufoque, Leclerc trouve d'abord un ton original pour évoquer la vie bohème du couple Kad Merad-Elsa Zylberstein ou pour faire le plaidoyer de l'oisiveté. Mais plus on avance dans le film et plus l'absence de style, de subtilité scénaristique ou d'une réelle singularité se fait jour. Le conflit conjugal entre Mathilde et Paulspoiler: , lorsque la réussite de ce dernier lui monte à la tête, est même tout ce qu'il y a de plus commun, soulignant ce qu'il manque d'épaisseur aux personnages.
Le scénario est original, mais les dialogues ne sauvent pas le tout, il sont d'une banalité affligeante. J'ai tout de même bien aimé certaines scènes du film, il se laisse regarder, mais je l'oublierai vite.
Il est sympa, ce film! Pas le chef d’œuvre du siècle, évidemment, mais quelque chose de sans prétention, bien ficelé et qui remplit parfaitement son contrat de nous faire passer un bon moment. Plusieurs atouts solides dans sa manche: le sourire et les grands yeux gris d’Elsa Zylberstein, aussi rayonnante que d’habitude ; un Kad Merad parfait en glandeur diptérosodomite (= enculeur de mouches) ; un Claude Brasseur dont on jurerait qu’il a passé sa vie à faire le bonimenteur sur les marchés ; des dialogues bien troussés ; des situations amusantes (la tentative de Kad de vendre ses assiettes en porcelaine...) ; une histoire qu’on suit avec intérêt ; un regard assez fin sur les ressorts d’un couple (la femme qui reproche à son mec d’être un glandeur et de vivre à ses crochets... et qui se trouve à moins l’aimer le jour où il se décide à se secouer la couenne). Bref, les fondamentaux d’un film réussi, même si rien n’est révolutionnaire et si la fin est un peu ratée, avec cette scène chez l’inventeuse qui se termine par... on dira pas quoi. Recommandé.