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Chuck Carrey
311 abonnés
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4,5
Publiée le 11 octobre 2014
Le soleil est la source de lumière naturelle et de chaleur indispensables à la vie sur Terre. Notre planète tourne autour de cet astre, ce qui régit en partie les saisons et les climats. En un mot : le soleil nous est vital. Mais que se passerait-il alors s'il venait à mourir ? C'est justement l'objet de la mission du vaisseau ICARUS 2 qui transporte une gigantesque bombe nucléaire qui a pour but de relancer le soleil pour éviter que la Terre ne sombre dans une nuit éternelle et qu'elle meurt. En passant près de Mercure (la planète la plus proche du soleil), le vaisseau va capter un signal de détresse provenant de ICARUS 1 qui était parti 7 ans plus tôt mais dont la mission avait échoué pour une raison inconnue et le vaisseau était porté disparu. L'équipage de ICARUS 2 va alors être confronté à un dilemme : dévier leur trajectoire et aller à la rencontrer de ICARUS 1, ou ne prendre aucun risque et continuer la mission initiale. Ce film est représentatif du soleil, à la fois beau, dangereux, grandiose et terrifiant. Danny Boyle réalise ici un long-métrage qui fait vivre au spectateur une multitude d'émotion comme peu d'autres films savent le faire. La beauté est apportée d'une part par les effets spéciaux époustouflants (la vision du soleil est à couper le souffle) et d'autre part par une mise en scène habile qui explore aussi bien l'extérieur du vaisseau que son intérieur. Le côté terrifiant est quant à lui apporté par la dangerosité de la mission et des imprévus qui vont surgir. Le suspens n'est jamais très loin, la dernière partie du film rappelant d'ailleurs un autre film de SF se déroulant dans l'espace : "Alien, le huitième passager". La psychologie des personnages n'est pas oubliée, leurs peurs et inquiétudes se font ressentir même à des millions de kilomètres.Pour mener à bien cette mission suicide, Danny Boyle s'est entouré d'un équipe de gens talentueux avec notamment Chris Evans dans sûrement le meilleur rôle de sa carrière (bien que celle-ci ne soit pour l'instant pas très longue) et Cillian Murphy qui impressionne par son talent une nouvelle fois. Le chef d'orchestre de la bande est John Murphy qui compose une BO qui fait voyager jusqu'au delà du système solaire. Avec "Sunshine", Danny Boyle ne se brûle pas les ailes et livre une œuvre forte en émotion où il parvient à mêler le spectaculaire, avec une représentation de l'espace et du soleil absolument magnifique, et le suspens pour un résultat qui danse avec les plus belles étoiles.
Cela faisait un moment que j'avais ce film de Danny Boyle dans le collimateur. Je l'ai enfin rattrapé et je dois dire que c'est un très bon film de science-fiction. Le scénario est simple mais efficace, les acteurs sont très bons et les effets spéciaux sont assez réussis. Cependant, j'ai trouvé deux bémols au film : je trouve ça dommage que l'on ne voit jamais intégralement le personnage de spoiler: Mark Strong et j'ai trouvé la mise en scène lors de la scène finale un peu trop floue et trop cutée. Ceci étant, Sunshine reste très divertissant et est un très bon Danny Boyle.
Sans doute le plus beau film dans l'espace sur le soleil. C'est avant tout très beau et poétique avec un soupçon de fantastique pas indispensable. Dommage que le casting soit totalement éteint (en particulier la dépressive qui pilote le vaisseau).
Si on fait l'effort d'oublier que le Soleil ne peut évidemment pas être rallumé par une bombe nucléaire (dusse-t-elle faire la taille de Manhattan) Sunshine est un très bon film de science fiction se déroulant dans l'espace, plus précisément dans un immense vaisseau spatial. En fait il y a 2 parties: une où on suit vraiment l'équipage, la vie dans le vaisseau ( avec le psy, la biologiste qui cultive des plantes pour l'oxygène etc...)...personnellement j'ai bien aimé. Puis çà bascule dans le film d'horreur (l'équipage, seul, affronte une terrible menace)...l'enjeu est alors l'avenir de l'humanité, le Bien contre le Mal, c'est très épique et on a vraiment envie que les héros (on se dit alors que c'est vraiment ce qu'ils sont d'ailleurs, avec un grand sens du sacrifice) réussissent à mener la mission à terme. On ne s'ennuie donc jamais et la tension augmente progressivement jusqu'à la fin du film.
Après son retour en force avec "28 jours plus tard", le réalisateur Danny Boyle signe sans doute son chef d'oeuvre avec cet éblouissant "Sunshine". Avec ce pitch aussi inédit que génial (l'extinction progressive du Soleil, soit un sujet étonnement jamais exploité au cinéma), un réalisateur lambda aurait eu vite fait de succomber aux sirènes du spectaculaire à tout prix en livrant un gros blockbuster sans âme. Pas Danny Boyle qui, avec un budget plutôt raisonnable, a su transcender son sujet à coups d'enjeux dramatiques captivants (le manque de confiance de Capa, l'animosité de Mace à son égard, l'obsession de Searle pour le Soleil, les morts déchirantes de certains personnages...) et de séquences terriblement impressionnantes (les "attaques" du Soleil, la découverte de l'équipage d'Icarus I...), tout en rendant passionnant le quotidien de l'équipage (la vie à l'intérieur d'Icarus II, les sorties dans l'Espace...). Le réalisateur a ainsi su trouver l'équilibre entre le film de science-fiction riche en suspens (le Soleil comme menace permanente, le mystérieux passager...) et le véritable film d'auteur (avec une véritable réflexion philosophique sur la place de la religion face à la Science). A ce titre, le final ne manquera pas de dérouter à la première vision mais s'avère finalement indispensable pour symboliser les "perturbations" ressenties par les personnages à une distance aussi proche du Soleil. Le casting, aussi surprenant qu'hétéroclite, est à la hauteur de l'évènement avec l'exceptionnel Cillian Murphy en héros malgré lui, Chris Evans dans un rôle inhabituel de gros dur, Michelle Yeoh qui met enfin de côté ses acrobaties habituelles, la fragile Rosy Byrne, l'étonnant Cliff Curtis en psy maboul ou encore Mark Strong en scientifique possédé. Mais le petit plus qui fait entrer définitivement "Sunshine" au Panthéon des très grands films de ces dernières années, c'est son extraordinaire BO signée par John Murphy et plus particulièrement le morceau "The surface of the Sun" qui compte parmi les musiques les plus sublimes du 7 art. Difficile, dans ses conditions, de contester à "Sunshine" sa place parmi les meilleurs films SF de tous les temps.
Si le titre sait briller, “Sunshine” reste avant tout une œuvre sur laquelle il est intéressant de s’attarder. Premièrement car c’est un film de Danny Boyle qui a toujours été un explorateur dans son cinéma. Au niveau des genres, c’est un touche-à-tout : Trainspotting, 127 heures, Yesterday. Il propose là un film de science-fiction qui a du caractère et de l’audace. Le soleil, astre mystique et chaleureux que personne n’oserait trop approcher, sauf quand l’humanité se meurt d’une lueur qui n’existera bientôt plus. J’apprécie l’approche spirituelle et humaine qu’il y a autour de “Sunshine”, un aspect contemplatif émane des premières images, un rapport précieux à l’instant présent, à la vie. Le scénario est rempli d’idées ingénieuses, à commencer par celui qui ne doit pas se brûler les ailes “Icarus II”, une monstruosité spatiale laissant le champ de tous les possibles : un bouclier thermique ultra-résistant à la chaleur et aux rayonnements du soleil, des espaces foisonnant de biodiversité avec un écosystème durable permettant de générer de l’oxygène en grande quantité, une salle immersive permettant de vivre des moments comme sur Terre pour ne pas sombrer dans la folie, une salle de repos (si on peut l’appeler ainsi) permettant de contempler de manière toujours plus pur la seule vrai lumière qui nous éclaire du matin au soir, le soleil. Cette dernière salle est un symbole spirituel et contemplatif fort, où on relativise de notre condition et notre vie d’être humain. Les concepts essentiels étant posés, le long-métrage se retrouve fasse à un choix : comment rendre l’histoire et la narration attrayantes ? C’est à mon avis ici que le long métrage à pris une mauvaise direction. spoiler: L’erreur qui a décrédibilisé la dernière moitié du film : le retour d’un des passagers du “Icarus I” à bord du “Icarus II”. Et ils n’ont pas choisi le plus calme, ni le plus bavard. Mais le problème dès que ce protagoniste apparaît à l’écran, on a l’étrange impression de ne pas être dans le même film. Pire encore, cela déconstruit tout ce qui a été bâti sur la première moitié du film. Cela devient rapidement indigeste et retire la dimension d’aventure humaine et spirituelle pressentie initialement. On peut clairement diviser le film en deux parties, spoiler: la première partie relève le niveau haut la main, la seconde est clairement discutable. Il n‘y avait pour moi pas besoin de lutter contre un esprit malsain, la difficulté d’atteindre le soleil et de larguer une bombe à l’intérieur était pour moi un défi amplement suffisant pour un faire un film . A noter le travail remarquable sur la bande son et les effets spéciaux qui sont réussis, ainsi qu’un casting en béton, mais cela reste une déception.
Heureusement, l’équipe de “Interstellar” se servira 7 ans plus tard de la même idée d’un premier voyage raté pour un faire une œuvre bien plus solide et complète sur tous les points de vue. Ce n’est qu’une supposition, mais Christopher Nolan a sûrement puisé quelques inspirations dans ce “Sunshine” qui lui ressemble étrangement sur certains aspects.
Sunshine : Un film de Science Fiction efficace et rythmé. De part un scenario parsemé de suspense et rebondissement multipliant les genres : SF au début, survit au milieu et un petit coté horreur à la fin. Et le film possède 2, 3 bon moments épics, surtout quand une certains musique s’installe, une musique qui est tout aussi épique et riche en émotion. Et puis, le scénario est bien ficelé et captivant et bien mené. Car, c’est en 2057, le soleil est sur le point de s’éteindre. Donc, ils décident de lancer une bombe nucléaire pour redémarré le soleil. Après un premier échec inconnu, ils retentent avec une deuxième équipe en espérant qui ne se passe pas la même chose qu’a la première équipe, mais qu’est ce qui c’est passé d’ailleurs ?... Donc voila, scénario accrocheur avec une ambiance plus que maitrisée grâce a une bonne symbiose des genres comme je disais. Et puis, la réalisation est très bonne : signée Danny Boyle (127 heurs, Trance…). Car, les effets spéciaux sont d’excellentes factures ce qui permet d’avoir un super panorama dans l’espace. Et pour finir, le casting est solide et les acteurs très bons : Chris Evans, Cillian Murphy, Rose Byrne, Michelle Yeoh… Donc voila, un film de SF qui assure le divertissement et le spectacle.
Sunshine est un film raté. Malgré une belle distribution avec notamment à l’affiche du film des acteurs très convaincants comme Cillian Murphy et Chris Evans, un bel effort de mise en scène du côté du réalisateur et des effets spéciaux réussis, c’est un échec. La cause de cet échec est simple, le scénario est très mal travaillé, il est plat et manque totalement d’audace. Bref c’est un 04 / 20.
Encore un film qui m'aura pris pour un idiot. Pensant voir un film de science-fiction tranquille à la Armageddon, je me suis retrouvé en face d'un film d'horreur dégoûtant pour ados, genre de Freddy jouant à Alien dans l'espace ! Le scénario n'est pas crédible tant au niveau technique que scientifique. Non, un astronaute traversant sans scaphandre le vide intersideral sur une vingtaine de metres ne peut en rechaper! Ou alors éclairez-moi... Les personnages ne sont pas développés, leurs relations non plus. Enfin, les scènes de luttes sont inregardables tant elle font mal au yeux car troubles et tant qu'elles donnent le mal-de-mer !
Danny Boyle pour sa première incursion dans l'univers SF signe ici un vrai petit bijou voir l'un des meilleurs film du genre sorti dans cette décennie et surement son meilleur film. Adoptant dans sa première partie un rythme assez posé, il nous présente les membres de l'équipage réuni ici afin de "réactiver" le soleil. On y trouve un Cillian Murphy comme toujours excellent et aussi un Chris Evans qui grâce à ce film a retrouvé une grosse crédibilité artistique après ses prestations dans des films assez désastreux tels que les 4 Fantastiques. Dans Sunshine il est impeccable.
Pour en revenir au film en lui même, il fait monter la tension crescendo et tout au long de son déroulement nous offre des scènes absolument magnifiques sublimées par la qualité des effets visuels mais surtout la superbe BO de John Murphy. Le seul reproche concernerait sans doute le climax final de l'oeuvre qui est limite un peu foutraque et précipité. En revanche devant la beauté des dernières images, leur puissance évocatrice; on passera vite ce léger défaut pour rester sur le fait que l'on vient de sortir d'un très grand film.
Que p$tain de film ! tout simplement sublime sur un sujet déjà traité (enfin l'essentiel, c'est à dire la sauvegarde de la Terre) mais cette fois d'une manière intelligente et crédible, le jeu d'acteurs et la musique en est aussi pour quelque chose. Un film à voir.
Superbes images et bon jeu. Un bon divertissement dans l'espace à bord d'un vaisseau qui croit que lancer une bombe nucléaire dans le soleil peut le ranimer. Cela démarrait pas mal jusqu'à l'apparition du premier vaisseau ICARUS où le film dégénère, surtout les 15 dernières minutes où l'on ne comprend plus grand chose, la caméra changeant souvent de plans avec des vues... Improbables et sous tous les angles pendant 1 seconde chacun.
J aime toujours autant, je me souviens être allé le voir au cinéma et d en être sorti éberlué, plusieurs années après je considère toujours Sunshine comme un de mes films de science fiction préféré. S il ne cache pas un hommage appuyé à 2001 et Alien, Sunshine est un film qui a su marier merveilleusement plusieurs genre: La science fiction donc, mais aussi le film catastrophe, le slasher et le film métaphysique. Chacun de ces aspects est parfaitement dosé à mon goût et fait de Sunshine un film unique malgré qu il ressemble à beaucoup d autres. Mais c est dans son aspect métaphysique qu il m a le plus plu. Ce rapport au soleil, qui est érigé au rang de divinité car sans lui il n y a pas de vie possible m a vraiment intrigué, source de vie mais aussi de mort car la mission de l équipe scientifique est de sauver l humanité en rallumant un soleil qui part en dégénérescence. Leur vaisseau s appelle d ailleurs Icarus du nom de l homme qui défia les dieux. Le scénario est franchement bien écrit le nombre des personnages est bien trouvé car chacun apporte sa propre contribution à l histoire et se trouve être suffisamment intéressant. Les effets spéciaux sont de très bonne facture et continuent à tenir la route aujourd'hui. Alors certes Danny Boyle en fait beaucoup dans sont style Clipesque mais pour un film de science fiction qui se doit d être un grand spectacle je trouve que cela ne gêne pas bien au contraire.
Danny Boyle, cinéaste parfois inventif mais trop souvent brouillon se lance ici dans le film de science-fiction type huis-clos dans l’espace. Un petit groupe d’hommes et de femmes ont pour mission de rallumer le soleil… ni plus ni moins ! À partir de ce postulat complètement absurde, on assiste à une parodie croisée de 2001 et Alien, avec des personnages caricaturaux et manquant de la plus élémentaire épaisseur psychologique et même d’identité… au point que lorsque l’un d’eux est tué, on n’a même pas la possibilité de le regretter tellement il nous était inconnu… Ajoutez à cela une philosophie de bazar, des effets spéciaux dignes d’une série B et une fin grotesque et vous aurez tous les ingrédients d’un parfait raté… un de plus hélas dans l’œuvre de Danny Boyle !
Sunshine c’est comme l’Armagedon du soleil, une histoire intéressante, un huit-clos de plus en plus étouffant au fur et à mesure que l’histoire se déroule et une tension qui va elle aussi crescendo. C’est le fruit d’un assez fin mélange de genre : entre le film de science-fiction, le thriller et le catastrophe. Les effets spéciaux sont très honorables dans leur conception pour un studio européen et la bande originale colle très bien au tout. Malgré tout on note un certain manque d'originalité du scénario dans les moments clé mais le tout reste très intéressant avec des pistes de réflexion très étendues.