Si notre Gaspard Ulliel national incarne un jeune Lecter ambigu à souhait et convaincant, ce préquel glauque est totalement inutile et inintéressant par rapport à la saga.
Très bon, il sort du lot certes, mais il s'agit de la pièce manquante du Puzzle sur Hannibal Lecter. Et Ça se passe en France en plus, soyons chauvins. Moi je l'ai trouvé excellent, rien à redire, le scénario est très bon !
Bon film sur les origines d'Hannibal Lecter, c'est bien construit et on ne s'ennuie pas. Il n'y a pas la même ambiance que dans les autres films de la série mais ça reste pas mal comme scénario, les acteurs ont très bons, la musique agréable.
Un bon film: l'intrigue tient la route, la mise en scène aussi, et Gaspard Ulliel est exceptionnel. Cela dit, on ne retrouve pas la finesse psychologique du 'Silence des Agneaux', ni l'imprevisibilité de Hannibal Lecter. Si l'acteur principal endosse à merveille ce rôle, il ne ressemble pas et ne joue absolument pas comme Sir Anthony Hopkins, on a du mal à faire le rattachement entre le prequel et le reste de la saga. Mais pris indépendamment des 3 autres films, '(...) Les origines du Mal' est un bon thriller, qui manque peut-être un peu de suspense et d'hémoglobine, mais un bon thriller quand même.
Le personnage d’Hannibal Lecter, le célèbre psychopathe cannibale issu des romans de Thomas Harris et découvert au cinéma dans Le silence des agneaux, a toujours fasciné le public. Après deux films dans lesquels Anthony Hopkins reprenait son rôle de serial-killer, les studios ont fait écrire à Harris un scénario racontant les origines du tueur. Mauvaise idée, comme le fait de raconter la jeunesse de Dark Vador, justifier le mutisme cruel du tueur mangeur de cerveaux ne pouvait que briser le mythe qui l’entourait. D’autant que le scénario qui nous ait servi là n’ait une grossière histoire de vengeance déjà-vu mille fois très loin du film d’horreur gore attendu. Gaspard Ulliel fait de son mieux pour donner un coté malsain à ses jeux de regards mais n’a pas le charisme propre au personnage, quand à Gong Li, elle a beau être resplendissante, son rôle est parfaitement inutile, les autres personnages, principalement des anciens nazis, ils frôlent le ridicule. Le réalisateur, Peter Webber, semble ne vouloir que mettre en boite de belles images, ce qui est insensé avec une reconstitution de Paris aussi pourrie.
pluto réussi ce prequel nous montre comment l'un des serial killer du cinéma les plus célèbres est devenu ce qu'il est. Gapsard Ulliel est assez convaincant en Hannibal Lecter. quelques notes négatives sont quand même à indiquer aux scénarios. 14/20
Ce n'est pas un chef-d'oeuvre mais ça se laisse regarder. Par contre, la première chose qui m'a surprise, c'est la couleur des yeux de Gaspard Ulliel, aussi bruns que ceux d'Antony hopkins sont clairs.... pourquoi une telle erreur ??? Pour le reste, cela ressemble à un polar de série B.
Quelle immense déception, un Hannibal qui n'a rien en commun avec les films d hopkins autant au niveau des traits physiques que des traits psychologiques. Un film qui se laisse regarder mais qui reste bien bien loin du silence des agneaux ou bien Hannibal.
Ce qui faisait la force des 3 précédents volets de la saga consacrée au tueur cannibale était caractérisé par Anthony Hopkins, à savoir son intelligence, sa culture, sa froideur... or il n'est plus là! De ce fait, le film perd en réalisme, de plus, l'histoire est bancale et la violence est gratuite et exacerbée.
Un film passable et superflu de la justification de folie meurtrière du Docteur Lecter. Le scénario propose trop de facilités et de clichés cinématographiques qui laissent apparaitre le personnage comme un héros vengeur.
la naissance d'un psychopathe: Hannibal Lecter offre du bon spectacle et cette histoire est assez prenante. Une réserve cependant si vous ne supportez pas la violence ou l'horreur abstenez vous!
C'est la grande tendance hollywoodienne du moment : les prequels. Voici donc comment le docteur Hannibal Lecter devint. Thomas Harris, romancier et créateur de ce personnage de fiction inspiré par plusieurs tueurs en série bien réels, a donc repris sa plume pour écrire un nouveau roman dans le but de lever la lumière sur le passé du cannibale. Il a lui-même adapté son roman pour en faire le scénario de l'adaptation cinématographique. La déception pointe un peu son nez. Il est difficile de faire le lien entre ce passé, certes horrible, et le personnage que l'on rencontre pour la première fois, chronologiquement parlant, dans Dragon rouge. Pour cause, avec la scène d'introduction, écrite spécialement pour la seconde adaptation de Dragon rouge, on y voit l'arrestation d'Hannibal Lecter par Will Graham. Il devient donc difficile de faire un récit qui relie le tout. Par ailleurs, dans les autres histoires, seuls les crimes commis après les événements relatés dans "les origines" sont à peine évoqués dans les films existants. L'attente était donc forte et finalement inassouvie. "Les origines" relatent une vengeance "ordinaire" qui aurait pu être menée par n'importe quel personnage. Le film donne plus l'impression de surfer sur la popularité du tueur et la franchise au détriment d'une histoire qui aurait pu être mieux développée
Heureusement, la mise en scène et l'interprétation impeccable des acteurs relèvent le niveau. Gaspard Ulliel incarne un criminel d'un machiavélisme déconcertant qui égale le jeu d'Anthony Hopkins à certains moments, notamment dans les regards. Il lui manque toutefois le raffinement et la culture qui faisait de Lecter un tueur hypnotisant, faute à la jeunesse du personnage probablement.
Bref une déception pour ce film qui, finalement, se révèle être un simple thriller pas mal.
un acteur malsain à souhait, l'histoire tient la route et rentre dans la veine du personnage. PLV : une suite qui précède le premier film, et qui en plus est correct.
La grandeur du silence des agneaux ne laissaient que peu de droits à l'erreur aux autres films sur ce cher Dr Lecter. Les origines du mal laisse donc un goût un peu fade de par son manque de rythme ainsi que par son histoire qui est un peu "sac de noeud". On retiendra toutefois un début assez terrifiant qui nous imprègne vraiment l'histoire et les blessures d'Hannibal, et une certaine curiosité qui crée l'engouement pendant le déroulement du film. Mais il y avait un peu mieux à faire.