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Jujulacastagne
4 critiques
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1,5
Publiée le 27 octobre 2019
Force est de croire que lorsqu'une franchise type thriller ou horreur fonctionne bien, il faut toujours que l'on nous colle un épisode sur les origines du mal. Souvent ratés, ces films peinent à comprendre que si le "mal" est si attirant et glaçant, c'est aussi parce qu'on ne cherche pas forcément à nous l'expliquer par A+B avec les yeux qui papillonnent de dollars faciles et des scénarios bateaux. Ici, on se retrouve avec des acteurs et une équipe de réalisation qui s'attaquent à un trop gros morceau pour eux. Alors qu'à cela ne tienne : ils font face en en faisant trop et en sautant sur tous les clichés du genre. Cet Hannibal essaye d'enfiler le costume trop grand d'Anthony Hopkins. Pas très fin, il roule sur son passé avec ses gros souliers sadiques, au point que son jeu de monstre est découvert par tous les autres personnages dès le début du film (pourtant, ils ne font rien, notamment le policier mou qui brille dans ce film par sa vacuité et son inutilité). Sans saveur, sans profondeur, sans subtilité, cet Hannibal ponctue toutes ses phrases de ses sourires lourds et de paroles faussement malignes. Ajoutez à cela des dialogues mal écrits, des gros vilains méchants nazis cannibales pas beaux très caricaturaux et une amourette avec sa tante sur fond de ninjas pour clôturer le tableau. Je pense que j'aurais été moins dure s'il s'agissait un film relatant la vengeance d'un homme qui a tout perdu. Néanmoins, ils ont voulu relater les origines du mythique Hannibal, ce qui porte le spectateur à vouloir donner une chance au film. Et au final, ils en ont fait un gâchis monumental.
Quel déception ! Ce pré quel n'étais absolument pas nécessaire . On nous sers une grossière histoire de vengeance pour justifier la folie d’Hannibal ce qui n'a pour but que de casser le mythe . Il n'y a aucun suspens, l'histoire est longue, linéaire et manque cruellement de rebondissement . Il n' y a aucune tension et les dialogues sont insipide . Gaspard Ulliel en Hannibal lecter n'est guère convaincant et fait pale figure comparer à la prestation d' Anthony Hopkins,
Ce quatrième volet des aventures de la star cannibale atteste la tendance actuelle et ô combien fâcheuse de constamment remonter à la source de tout mythe pour tenter d’en élucider les parts obscures, tendance qui renie la dimension religieuse de l’art cinématographique capable de donner corps et âme au Mal sans, jusqu’alors, l’expliquer. Et la grande force d’Hannibal se tenait là tout entière, dans cette propension à écarter tout discours à tendance psychanalytique pour privilégier la fatalité, pour générer l’incompréhension. Avec Les Origines du Mal, rien de tel. Censé construire son destin, le jeune traumatisé de la Seconde Guerre mondiale – car quoi de mieux que de mêler le nazisme, une fois de plus, à l’origine de ce trouble nommé cannibalisme ? – se contente de l’appliquer sans rencontrer la moindre difficulté : connaissant son point d’arrivée (Le Silence des Agneaux, en somme), il traverse l’Histoire sans en éprouver les aspérités, à l’exception du cauchemar qu’il n’a de cesse de ressasser, pour notre plus grand dégoût. Par sa volonté apparente de transformer l’homme raffiné en pantin gore d’un blockbuster à la dégueulasserie à peine masquée – les pires Saw n’étant guère loin –, Peter Webber se saisit de chaque mystère inhérent aux œuvres précédentes pour les revisiter de façon gratuite : pensons ici à l’« Aria de Capo » (« Goldberg Variations ») composé par Bach et qui surgit dans la chambre où Hannibal médite son plan de vengeance. Car le cannibalisme est ici expliqué, justifié, lourdement pseudo-psychanalytique : non une haine de l’humain ou, au contraire, un appétit de l’humain, seulement une vendetta déjà vue et revue. Et le pauvre Gaspard Ulliel force le trait dans l’espoir de retrouver la grâce maléfique d’Anthony Hopkins, ce qu’il ne réussit à aucun moment. Dans ce gloubi-boulga de cultures où tout le monde parle anglais, la menace apparaît si contenue et si délimitée qu’au lieu de donner naissance au Mal, ce récit des origines réduit ce dernier à n’être qu’une pochade aussi grotesque que bêtement gore. Un contre-sens absolu.
On a un peu de mal à imaginer Hannibal Lecter avec un autre acteur qu'Anthony Hopkins mais l'histoire ne pouvait en être autrement . Nous apprenons comment il est devenu cannibale ! Sa soif de Vengeance lui a donné le goût de la chair humaine . Un très bon film ! ! !
revu il y a peu et ma foi, il me plait car c'est intéressant de savoir : pourquoi il est devenu cannibale , pourquoi il aime tout ce qui est beau: la musique, les plats raffinés , les belles choses..et qu'il déteste la médiocrité !! Hannibal est un jeune homme puis un homme inquiétant mais fascinant ce film n'est pas parfait mais il est très instructif et les méchants sont à vomir ! visuellement le film Hannibal qui se passe à Florence est mon film préféré car je connais cette ville qui est superbe
Incompréhensible que ce film ose se nommer Hannibal Lecter! Si je n'ai rien a reprocher à l'acteur principal Gaspard Ulliel qui fait ce qu'il peut avec ce qu'on lui donne, le véritable problème est bien le scénario ET le montage. On nous invente une espèce de passé à base de Nazis tueurs d'enfants, ok pourquoi pas. Mais pourquoi tomber dans une histoire de Japonais en partant d'un simple masque (qu'il ne va jamais porter d'ailleurs), et pourquoi transformer toute cette histoire en un torture-porn slasher à la Taken?! sérieusement ce film c'est Taken et il fini même sur un bateau! Hannibal n'est absolument jamais en danger, on se contente de: voir sa cible, puis la voir mourir et au suivant. À la seconde où on nous présente un nazis on sait qu'il est mort! Peut être y avait-il trop de cibles justement? Aucune dimension psychologique n'est abordée, aucune dimension au personnage. Par ailleurs ce gamin s'infiltre à peu prêt partout sans aucun problème. Ce qui m'amène au second problème: le montage. Tout est amené avec de gros sabots, aucune subtilité, c'est lourd, gras, servit par des flash back explicite pour tout bien expliquer comme il faut. On subit les gros sur-cut ne permettant jamais de laisser le temps à Hannibal de s'exprimer ni de laisser son jeu transparaître une quelconque émotion. Certaine scène d'action passe pour un gag de série télé (cf la salle de bain et son évasion). Les scènes de torture sont finalement assez soft, pas de réel moment horrible ou insoutenable si ce n'est les joues à déguster? On s'attendait a plus créatif et démonstratif pour un -16 ans.
Que retenir de tout cela? ... rien! cette histoire n'apporte rien aux films suivants, on explore des éléments qui ne seront jamais repris par ceux ci.
Quelle déception.. Étant une grande fan des trois premiers opus suivant l'histoire d'Hannibal Lecter, autant cinématographique que littéraire, j'ai voulu regarder ce dernier sorti en 2007. Et bien je n'aurais jamais du! Autant le livre de Thomas Harris est pas mal, mais l'adaptation cinématographique frôle la catastrophe. On ne retrouve pas du tout le suspense, l'intrigue et le charisme des premiers films et notamment des acteurs. Certes Gaspard Ulliel est plutôt sympathique et n'est pas si mauvais mais je n'ai pas retrouvé en lui LA personnalité de Lecter. De plus, certaines scènes du film sont surjouées, mal interprétées, en deviennent quasiment ridicules. L'univers du livre n'a pas été assez mis en valeur par le réalisateur, c'est bien dommage. Je ne recommande pas du tout ce film qui n'a, pour ma part, pas grand intérêt et ne vaut pas les trois premiers films basés sur l'univers "d'Hannibal le Cannibale".
Franchement pas convaincu par le film... Et c'est dommage car avec un tel personnage il y'a de quoi faire un film incroyable. En effet, le fond de l'histoire ne m'a pas plus plu que tant. J'ai trouvé pas mal de truc cliché et l'histoire est très loin d'être original honnêtement. Même les personnages sont très clichés et pas nuancés du tout (les grands méchants surtout... Qui sont des DEUS MAQUINA). Même la réalisation n'est pas génial, elle a de la peine à faire passer ses émotions (image et musique). Le film souffre aussi de sa lenteur (et pourtant il n'est pas non plus super long... 1h45). En revanche un gros point pour l'acteur qui incarne le personnage mythique... Il est convaincant malgré les dialogue pas fou. Bref, ce n'est pas une réussite à mes yeux.
Gaspard Ulliel crève l’écran en incarnant le jeune Hannibal Lecter avec charisme, tout en mettant à jour toute la complexité du personnage au fur et à mesure du déroulé. La prestance et la beauté de Gong Li disposent un écrin des plus appropriés au contexte.
Pas mal, on a un prequel, qui malgré sa lenteur rapide (les séquences n'avancent pas mais Hannibal grandit rapidement) garde un intérêt poignant dans le but de retracer l'histoire d'un des plus fameux personnages de l'histoire du cinéma. Gaspard Ulliel est comme d'hab en feu, moins que dans Juste la fin du monde, mais quand même en feu. Les scènes de violence sont pas mal et assez juteuses. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 3/5
J'avais déjà de sacrés mauvais souvenirs de ce quatrième opus consacré à Hannibal Lecter, ravivés d'ailleurs par le roman homonyme de Thomas Harris qui est, de loin, le plus mauvais de la franchise, mais là, j'avoue que j'ai passé un très long et mauvais moment. Réalisé cette fois par Peter Webber et sorti en 2007, le film raconte, en gros, spoiler: les traumas d'Hannibal qui expliquent pourquoi il est devenu le personnage que nous connaissons tous dans "Le Silence des Agneaux". Tout d'abord, ce genre de préquel est très risqué car, autant, ça peut être très réussi et permettre d'épaissir la mythologie du personnage mais autant, ça peut complètement démystifier le personnage. Et nous sommes malheureusement ici dans le second cas de figure. De plus, on ne m'enlèvera pas de la tête que Thomas Harris, avec le succès des quatre premières adaptations (en comptant "Le Sixième Sens" de 1986), a absolument voulu continuer à surfer sur ce succès en sortant un nouveau bouquin sonnant très opportuniste et mercantile. Ainsi que cette adaptation donc, dont la production a commencée à être lancée, avant même la sortie du bouquin. Il n'empêche que, malgré ces aspects, le film (et le livre aussi d'ailleurs) aurait pu tout de même être intéressant. Sauf que l'on passe la première partie du film sur la pseudo-romance entre Hannibal et Lady Murasaki et la seconde sur le désir de vengeance d'Hannibal qui traque un à un les hommes qui ont fait du mal à sa sœur. Je dirai que ce sont des traumas assez légers expliquant le comportement tout de même monstrueux d'Hannibal Lecter ; on dirait plus ici le portrait d'un copycat voulant absolument ressembler à son idole, Hannibal. De plus, l'intrigue étant finalement assez vide (nous avions quand même, dans les précédents films et romans, des enquêtes passionnantes et ici, une simple chasse alimentée par la vengeance et la violence, ne surfant que le caractère sulfureux du personnage principal), on s'ennuie énormément. Concernant les acteurs, c'est cette fois Gaspard Ulliel qui reprend le flambeau et malgré tout le respect que j'ai pour cet acteur, il en fait souvent dix fois trop (alors que le jeu d'Anthony Hopkins, ayant parfaitement cerné le personnage, étant justement dans la retenue), tombant même presque par moment dans le ridicule. Si "Hannibal" (deuxième opus au cinéma mais troisième concernant les romans) n'était donc déjà pas une franche réussite, on touche ici le fond avec ce quatrième épisode qui entache complètement la saga.
Enfin un film, sur Hannibal Lecter, que l'on peut véritablement qualifier de Thriller, et d’Épouvante. Peter Webber verse beaucoup de sang mais il en faut si l'on veut comprendre les origines du mal. Cet Hannibal est un spectaculaire retour aux origines, des plus réussis, avec un casting 5 étoiles. On pourrait qualifier ce film de Chef d’œuvre, mais la fin du film en est son principal point négatif qui l'empêche d'avoir ce qualificatif. Cette fin inachevé na rien de palpitante, ou d'envoutante. Elle manque cruellement de charme. Mais elle ne cause aucun désagrément au reste du film, qui reste un très bon divertissement, bien rythmé, avec une histoire très intéressante. Une œuvre complexe et passionnante. 4/5 ****
Pourquoi avoir fait une préquel ? Je veux dire à part pour l'argent ? Cinq ans après le dernier film sur Hannibal, pourquoi essayer d'expliquer ? On se retrouve avec un film qui nous fait avoir de la pitié pour Lecter au début, on a même un moment assez glauque quand spoiler: on comprend par leurs regards qu'ils vont manger sa soeur mais était-ce qu'on voulait ? Avoir l'explication de la cruauté de Lecter ? Personnellement j'aurais voulu avoir le souvenir d'un "Hannibal le Cannibal" habite par une cruauté inexpliquée et inexplicable, pas d'un Hannibal dont on a pitié! Ce film est vraiment pas terrible et 2/5, c'est encore bien payé, ce n'est pas en montrant du cannibalisme que l'on fait un bon film sur le Dr. Hannibal Lecter !