Quel film nullissime ce nouvel opus de la franchise "Astérix et Obélix". Pour un film qui se veut être une comédie, à aucun moment (mais vraiment aucun moment) je n'ai ri à aucune blague dans ce film, car elles sont toutes aussi débiles les unes des autres. II n'y a vraiment aucune mise en scène, aucune créativité, aucun humour et les effets numériques ne sont même pas terribles. En remplaçant Clavier, Astérix perd tout attrait. Scénario, effets spéciaux, blagues, tout est nul là-dedans. Le casting n'est pas si mauvais (notamment avec Gérard Depardieu, Alain Delon, Benoît Poelvoorde...) mais il est très mal dirigé (par exemple, un Brutus qui rate ses prestations et qui n'arrive pas à faire rire). L'idée de prendre Clovis Cornillac, acteur antipathique et peu apprécié, pour jouer un personnage profondément sympathique, n'a aucun sens. Alain Delon n'est pas très convainquant dans le rôle de César et n'est aucunement charismatique. José Garcia ne sert à rien et n'apporte rien, il s'incruste et ne fait qu'empirer le niveau déjà bien bas du film. Le clin d'œil à "Star Wars" est ridicule. A la limite la référence à Cyrano de Bergerac est bien trouvée et bien amenée. Un budget pharaonique, des acteurs célèbres à la pelle, des sportifs également, une campagne de pub et une promo à l'américaine, bref beaucoup de tapage avant la sortie de ce nouvel épisode des aventures d'Astérix. On devait s'attendre soi-disant à un film incroyable mais c'est raté, ce film est un ratage complet. En plus, cerise sur le gâteau, Astérix et Obélix ne servent à rien et sont relégués au plan de personnages secondaires (ultra-secondaires même). La vraie star du film, c'est Alafolix, assez bien campé par Stéphane Rousseau, qui est un compagnon d'Astérix et d'Obélix et qui est amoureux de la princesse grecque Irina et qui pour l'épouser doit remporter les jeux olympiques. La princesse Irina est bien interprétée par Vanessa Hessler mais la romance entre son personnage et Alafolix est assez niaise et insipide, elle n'a pas beaucoup d'intérêt. Franck Dubosc nous rejoue son rôle dans "Camping". Pour ce qui est d’Elie Semoun, il est un des rares bons points du film, dans la mesure où il fait du Elie Semoun. Les Olympiades sont mal faites. Et le pire étant la fin, où l'on fait intervenir Jamel Debouze avec Zidane, Parker et Mauresmo, la scène n'apporte rien, pas un sourire, rien, ce n'est qu'un co-défilé de guest stars honteux, Schumacher qui pilote, Zidane qui fait du foot, Parker du basket et Mauresmo du tennis. Une fin vraiment pathétique avec des stars qui n'ont absolument rien à faire là. Ça sent le commercial à des kilomètres. Cependant, véritable atout du film, les décors sont vraiment très réussis, ils sont riches et magnifiques (avec le palais de César, le stade olympique, toute l'architecture gréco-romaine...) et le film est très réussi d'un point de vue visuel et esthétique. Les costumes sont eux aussi très réussis. Une étoile donc pour l'esthétique, mais sinon ce film est un vrai navet à fuir