Derniers Avis : Le Dernier roi d'Ecosse - Page 28

4 étoiles car rares sont les films qui dépeignent l'Afrique et encore plus rares sont les films traitant de politique Africaine.Une plongée dans un univers inquiétant avec un personnage aussi original et décalé que dérangé psychologiquement.L'effondrement d'une promesse Africaine nous est dépeinte dans cette course poursuite Ougandaise.A voir

Très bon film qui dénonce une des plus grande dictature jamais exercé dans le monde. Idi Amin Dada est remarquablement bien interprété, il arrive à jouer le jour et la nuit avec un tel brio qu'il crève l'écran. Le scénario est bien ficelé, le sentiment de musèlement progresse en tempo avec l'action et les découvertes. Je recommande de le voir pour la culture et le jeu d'acteur.

Très bon film , excellent Forest, on regarde volontier et du coup j'ai eu envie d'en savoir plus sur cette page d'histoire. C'est ici romancé pour en faire un film qui intéresse le plus grand nombre et pas seulement les "experts" mais le but est atteint : montrer l'Afrique , les enjeux politiques pour les pays riches , les fantoches mis au pouvoir qui dérivent... A voir.

Une fiction autour du général Idi Amin Dada.Effroyable dictateur de l'Ouganda durant les années 70.Un être qui a su parfaitement jouer de son charme enfantin et de sa fantaisie grandiloquente.Une dualité que Forest Whitaker retranscrit sans peine.Sa performance lui a valu le doublé Oscar-Golden Globe.Mérité,car en campant un homme ayant perdu tout sens des réalités,il fascine autant qu'il répulse.Un savant numéro.Pour lui donner la réplique,le jeune écossais James Mc Avoy.Il incarne la partie fictionnelle du récit.L'oeil de la lorgnière par lequel on s'infiltre dans le quotidien royal de Amin.Ce médecin,avide d'aventures,se retrouve malgré lui le jouet de Amin,qui en fait son conseiller personnel,qui le retient en réalité en otage.Une relation très particulière se noue entre eux.Kevin Mc Donald insiste lourdement sur cet aspect,au détriment parfois de l'impact du génocide et du peuple soumis.On ne comprend pas très bien pourquoi les dernières minutes sombrent dans le sanglant,dans une sorte d'hystérie,qui ne rend pas justice au reste du film."Le dernier roi d'Ecosse" a les défauts de ses qualités.Une sorte d'uppercut édenté.Bizarre.l'Ouganda y est montré de façon plutôt propre.Un peu gros vu le talent documentaire de Mc Donald.En fin de compte,la prestation de Whitaker éclipse tout le reste.

Par des hasards malencontreux, il se retrouve aux premières loges de la dictature ougandaise.
Ecosse, 1970. Tout juste son diplôme de médecin en poche, Nicholas Garrigan (James McAvoy) prend son sort en main (afin d'éviter de se calquer sur le parcours trop carriériste suivi par son père)... en posant son doigt (qui stoppe la rotation de la mappemonde) sur l'Ouganda. A peine a-t-il débarqué sur le sol africain qu'il assiste à la prise de pouvoir manu militari d'Idi Amin Baba, renversant le gouvernement démocratique du président Obote. Le jour même, il rejoint l'effectif dérisoire du dispensaire de Mgambo, dont le docteur David Merrit et son épouse Sarah (la très belle Gillian Anderson). Un concours de circonstances le met en présence du nouveau dirigeant ougandais, dont il devient rapidement le plus proche conseiller. L'engrenage, dans lequel il va s'enfoncer de plus en plus, s'est mis en marche. Malgré les conseils pertinents de Sarah, la candeur de son jeune âge le convainc du contraire... Comme le bouleversant "Hôtel Rwanda", cette nouvelle perle sur le continent noir est due au savoir-faire d'un réalisateur britannique, Kevin MacDonald (peut-être que le passé peu glorieux de cette nation colonisatrice en est la principale raison). Forest Whitaker est phénoménal dans la peau du dictateur, responsable de la mort d'environ 300.000 Ougandais, passant de la sympathie au pire sadisme en un éclair de seconde (l'Académie des Oscars ne s'y est pas trompée en lui décernant la statuette du meilleur acteur). Le génie de MacDonald est de nous faire ressentir tout ce que vit viscéralement le jeune toubib. Un coup d'éclat à la mécanique magistrale qu'on n'est pas prêt d'oublier d'aussi tôt.

Ce film est tout simplement un chef d'oeuvre. Le malaise est immense face à cette histoire vraie mais on ne peut s'empêcher de se régaler en tant que spectateur devant les performances de Forest Whitaker et James McAvoy. En effet je peux dire que je n'ai jamais été aussi impressionnée par un duo d'acteurs. Certaines scènes entre FW et JMA prennent carrément aux tripes. On s'identifie facilement au jeune docteur, on est fasciné et amusé par Idi Amin Dada, on découvre l'apogée de la violence sur le tard. J'ai vraiment envie de donner une mention spéciale à James McAvoy, en effet on parle beaucoup de Forest Whitaker mais j'ai aussi trouvé particulièrement troublante la prestation du jeune écossais. Son jeu est très ambigu, son personnage prend vie, il nous resemble et finalement on comprend ses actes. On assiste à son passage dans la vie adulte avec une réalité atroce, lui qui se cherchait se retrouve dans des évenements qui le dépassent. Si je pense que jouer Idi Amin Dada tient d'une performance oscarisable je pense aussi que la performance de James McAvoy était tout simplement terrible et bouleversante...si seulement on pouvait donné des oscars pour des duos. La force du film tient aussi du fait que nous découvrons l'horreur au fur et à mesure. On sombre peu à peu dans l'Enfer, en suivant ce médecin écossais on passe par toutes sortes d'émotions et d'opinions sur le régime. On découvre des scènes de tortures insoutenables mais nécessaires. Un choc.

Un film précieux retraçant l'histoire d'un dictateur sanguinaire interprété par un Forest Whitaker exceptionnel (comme d'habitude je dirais). L'idée de départ, décrire un personnage réel en lui ajoutant un personnage fictif de médecin personnel paraissait assez casse gueule mais se révèle diablement efficace. Un biopic à voir absolument

Le pari d'étudier une dictature africaine de l'intérieur n'avait jamais été relevé. Il est ici remporté avec succès. Le film aurait sans doute eu plus de poids s'il avait été exécuté quelques décennies plus tôt, alors que l'opinion publique du monde occidental n'était pas encore consciente de l'état sordide dans lequel une grande partie de l'Afrique subsaharienne avait été laissée après des indépendances politiquement bâclées, et parfois même en trompe-l'oeil (cf. l'histoire de l'accession au pouvoir d'Idi Amine Dada, soutenu par les puissances anglo-saxonnes). Mais il n'est jamais trop tard pour bien faire. D'autant que le film éclaire non seulement sur le rôle incontestablement dévastateur de l'enfant autoritaire et paranoïaque qu'est Amine Dada, mais également sur le rôle d'intrigants des représentants extérieurs des puissances occidentales. La phrase finale, lâchée par le docteur ougandais au jeune héros, est sans doute celle qui met le mieux tous les pays du Nord face à leurs préjugés ("Ils vous croiront, vous : vous êtes blancs"). Un film attendu et sans surprise donc ; mais qui était nécessaire.

Forest Whitaker impressionne et fascine dans ce film au propos fort et dérangeant, bien qu'assez classique, à savoir l'intervention d'un individu dans l'intimité d'un homme de pouvoir; mais le scénario dévoile une tension progressive qui s'installe par degrés entre les deux personnages principaux, reléguant par conséquent certaines pistes dramatiques ébauchées au second plan, les rendant futiles par rapport à l'intrigue centrale; servi par une mise en scène nerveuse et très impliquée, le film distille une mécanique aveugle et infernale à partir de la rencontre entre les deux hommes, reflétant une force volontaire mais n'atteignant peut-être pas la vérité et l'accomplissement total de son sujet de départ; l'horreur permanente et latente peut parfois paraître adoucie ou trop expansive ou bien trouver un équilibre judicieux. En définitive, le film impressionne mais suscite à la fin une certaine frustration.

Larmoyant, simplet, malhonnête, vulgaire, absolument nul.

Ce film ma "plu" si on peut dire ,mais c'est un film très dur à voir , en particulr restera gravée dans ma mémoire à vie je crois un scène du film particulièrement difficile à voir. Etait-il vraiement essentielle de nous montrer cette scène de torture pour nous faire comprendre l'atrocité de ce qui se passait dans ce pays? Franchement je ne crois pas. Mais chaque réalisateur est libre de mettre ce qu'il veut dans son film.
En tous cas n'allez pas le voir avec vos enfants ou adolescents.

Voilà un film qui promettait beaucoup et qui ne déçoit pas. Le dernier roi d'Ecosse est un film hallucinant. Hallucinant dans la prestation de ses acteur d'abord. Bien sûr, il y a Forrest Whitaker dont tout le monde a vanté les mérites. Et c'est vrai que rarement un oscar du meilleur acteur n'aura été autant mérité. Whitaker réussit une performance d'acteur incroyable en rentrant littéralement dans la peau de son personnage. Son interprétation d'Amin Dada vaut à elle seule le détour. Tantôt on a envie de lui mettre une tape sur l'épaule et de rigoler avec lui, tantôt il vous glace d'effroi et vous met plus bas que terre par l'aura qu'il dégage. Vraiment, un personnage fascinant merveilleusement interprété. Mais comme je le disais, Whitaker n'est pas seul et les autres acteurs sont tous très bons, à commencer par James McAvoy qui, si il s'efface vers la fin du film, illumine tout le début du film. Son interprétation de ce jeune médecin orgueilleux, insouciant mais humain est au l'un des intérêts de ce film. Au delà du très bon jeu des acteurs, la réalisation est aussi une grande réussite. Mac Donald réussit à réaliser son film entre grande fiction dynamique et documentaire à certains moments, l'efficacité de cette méthode est indéniable. C'est aussi cette réalisation inspirée qui permet aux acteurs de livrer une telle performance. Un exemple frappant est la façon de filmer Amin Dada, celui-ci semble aussi grand que ses interlocuteurs dans les scènes où il est "gentil", mais le réalisateur exploite son incroyable carrure et son aura dans les scènes où il est terrifiant. Le scénario est aussi hallucinant. Très bien écrit, le film se relance sans cesse grâce à de nombreuses scènes chocs. La lente descente aux enfers de ce jeune médecin qui réalise trop tard son erreur est très intéressante à suivre. Quant au final, si certains films du même genre se finissent sans génie, celui-ci vous met un suspense hallucinant dont vous vous souviendrez longtemps. Un grand film.

"Le Denier Roi d'Ecosse" porte dans son principe même les deux faiblesses coupables qui l'empêchent définitivement d'être autre chose qu'un bon film "de divertissement". D'abord, son scénario - largement hors sujet par rapport à ses prétentions politiques - qui reproduit une fois de plus le schéma de l'idéologie dominante du cinéma occidental : finalement, rien de ce qui n'arrive en Ouganda ne saurait intéresser le spectateur si cela n'arrive pas à un héros blanc, vecteur de la bonne vieille identification (qui a bon dos, quand même !). Ensuite, le personnage d'Amin Dada est sans doute par nature trop cinématographique pour ne pas créer une impossible tentation, même pour un acteur aussi génial que Forest Whittaker : celle de surjouer, de souligner les paradoxes stupéfiants du monstre. Un surjeu qui époustoufle le spectateur, certes, et permet de remporter un Oscar, mais dessert radicalement un film qui se transforme en spectacle jouissif d'une performance d'acteur. Dommage.

Très beau film. A voir.

Manifique film qui présente une réalité et les acteurs sont excellent donc on accrcohe sans problème jusqu'à la fin.